Il n'existe pas aujourd'hui d'alternative éthique à la recherche sur les embryons. C'est ce que semble démontrer les dernières déclarations faites en ce domaine. Après que la firme Advanced Cell Technology annonçait avoir réussi des prélévements de cellules souches sur des embryons sans avoir provoqué la mort de ceux-ci, les médias ont triomphalement relayé cette fallacieuse recherche "éthique".
Il n'en ait rien :
Sur un plan scientifique, les expériences ne correspondent pas à la description qui en a été faite : il n'y a pas eu pour le moment de production de lignées de cellules souches embryonnaires sans destruction de l'embryon d'origine.
Sur un plan éthique, le problème reste inchangé, ainsi que le précise Mgr Elio Sgreccia sur radio Vatican : « Les expériences annoncées restent toujours dans le domaine de la procréation in vitro, de production d’embryons in vitro ou pour le clonage, ou pour la fécondation artificielle, que nous connaissons déjà dans ses différentes techniques. Et cela, d’un point de vue non seulement catholique mais d’un point de vue des raisons bioéthiques, est un facteur négatif. Si le résultat que l’on attend – c’est-à-dire reproduire des cellules embryonnaires et non des embryons – est le fruit d’une manipulation, d’un processus qui donnerait autrement un embryon, l’objection de caractère éthique reste entière. Et cela parce que le résultat est obtenu non par un processus biologiquement évolutif, mais par un processus produit artificiellement. Il s’agirait donc d’un processus artificiel sur un processus artificiel. D’après ce que l’on peut comprendre jusqu’ici, on ne résout pas ainsi les problèmes éthiques et on ne comprend pas, en dernière analyse, pourquoi on produit tout cela, alors que nous savons que les cellules souches pour usage thérapeutique peuvent être obtenues grâce aux cellules souches normales d’un sujet adulte, que nous trouvons dans le cordon ombilical, ou dans les différentes parties du corps humain ».
Il n'y a donc pas eu de percée éthique en ce domaine, mais bien une manipulation médiatique destinée probablement à obtenir des fonds dans un pays où la ligne pro-vie ne cesse de s'affirmer.
Il n'en ait rien :
Sur un plan scientifique, les expériences ne correspondent pas à la description qui en a été faite : il n'y a pas eu pour le moment de production de lignées de cellules souches embryonnaires sans destruction de l'embryon d'origine.
Sur un plan éthique, le problème reste inchangé, ainsi que le précise Mgr Elio Sgreccia sur radio Vatican : « Les expériences annoncées restent toujours dans le domaine de la procréation in vitro, de production d’embryons in vitro ou pour le clonage, ou pour la fécondation artificielle, que nous connaissons déjà dans ses différentes techniques. Et cela, d’un point de vue non seulement catholique mais d’un point de vue des raisons bioéthiques, est un facteur négatif. Si le résultat que l’on attend – c’est-à-dire reproduire des cellules embryonnaires et non des embryons – est le fruit d’une manipulation, d’un processus qui donnerait autrement un embryon, l’objection de caractère éthique reste entière. Et cela parce que le résultat est obtenu non par un processus biologiquement évolutif, mais par un processus produit artificiellement. Il s’agirait donc d’un processus artificiel sur un processus artificiel. D’après ce que l’on peut comprendre jusqu’ici, on ne résout pas ainsi les problèmes éthiques et on ne comprend pas, en dernière analyse, pourquoi on produit tout cela, alors que nous savons que les cellules souches pour usage thérapeutique peuvent être obtenues grâce aux cellules souches normales d’un sujet adulte, que nous trouvons dans le cordon ombilical, ou dans les différentes parties du corps humain ».
Il n'y a donc pas eu de percée éthique en ce domaine, mais bien une manipulation médiatique destinée probablement à obtenir des fonds dans un pays où la ligne pro-vie ne cesse de s'affirmer.
(Merci au Salon Beige)
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