28 févr. 2009

Initiative pour le Carême : offrande au Très Saint Père

Nous vous informons qu'un nouveau site vient de s'ouvrir afin de soutenir le Pape dans sa mission apostolique. Nous vous avions proposé de participer à la neuvaine pour le pape avant l'entrée en Carême. Voici une autre initiative que nous nous devons d'encourager, et qui touche toute personne qui vit dans l'Eglise. Nous formons tous un seul corps, souvenons-nous en !
Voici un extrait du communiqué de presse datant de mercredi :
En ce jour des Cendres, et après un mois de polémiques et de discrédits jetés sur notre Eglise en son représentant Benoît XVI, nous, simples baptisés et paroissiens oubliés des medias, voulons entrer en Carême en disant humblement mais publiquement notre foi, notre fidélité et notre confiance dans l’Eglise fondée par Jésus-Christ, et confiée par Lui à Benoît XVI, successeur de l’apôtre Pierre.
MANIFESTE DE CAREME : « BENOIT, J’AI CONFIANCE EN TOI ! »
« Je souhaite entrer en Carême en disant publiquement ma fidélité et ma confiance dans le ministère de Benoît XVI, garant de l’unité de l’Eglise catholique.
Oui, Benoît, j’ai confiance en toi ! »
La collecte des signatures se fera durant 40 jours jusqu'au Dimanche de Pâques à minuit : ensuite, les milliers de soutiens en signatures mais aussi en prières seront portés au Vatican et offerts à Benoît XVI , en cadeau pascal de ses fidèles de France."
Vous pouvez dès lors vous inscrire sur le site, lire en détail le communiqué de presse et faire connaître ce nouveau site.

Ethique et scandale : exposition de corps dans la capitale

"L’exposition très controversée « Our Body » a ouvert ses portes en plein cœur de paris, Place de la Madeleine. Jusqu’au 10 mai, elle présente de vrais corps et organes humains, afin de révéler les secrets de l’anatomie. Les spécimens, au nombre de vingt, sont conservés selon le procédé de la plastination qui vise à préserver des tissus biologiques en remplaçant les différents liquides organiques par de la silicone. Ce processus assez complexe requiert 2000 à 3000 heures de travail pour un corps." nous dit le Figaro.
Nous pouvons nous interroger sur le sens de cette exposition : le respect de la vie ne commence-t-elle pas par le respect de son propre corps, et des corps de manière générale ? Peut-on parler de dignité de la vie face à cette exhibition de corps à différents stages de décomposition ?
La polémique existait déjà l'an dernier : voir lyoncapitale.fr

Vidéo trouvée sur Youtube :

27 févr. 2009

Kayliah, le Soleil de ma Vie



Kayliah, cette chanteuse de Hip-Hop et de Soul française vous étonnera par sa musique, ses paroles et son chant ! Les paroles de cette chanson : "Le Soleil de ma vie" s'affiche au fur et à mesure que la vidéo défile. Vous pouvez les retrouver ici.

Peut-on être pro-avortement et communier?


La messe célébrée ce Mercredi des Cendres à 19h30 en l’église Saint Germain l’Auxerrois selon la forme extraordinaire du rite romain (missel de Saint PieV) comptait dans l’assistance, un paroissien pas comme les autres: Valéry Giscard d’Estaing, qu’accompagnait son épouse Anne-Aymone. Si l’on ne peut que se réjouir de voir l’ancien chef d’Etat assister à la célébration de l’Eucharistie, on peut cependant se demander si le prêtre avait le droit de lui donner la Sainte Communion.

En effet selon une note du cardinal Ratzinger, alors Préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, “un homme catholique favorable à l’avortement légal doit se voir rappeler l’enseignement de l’Eglise par un pasteur et, en cas de persistance dans sa position, refuser l’accès à la communion eucharistique” (La Croix du 12 octobre 2004).

Selon le code de droit canon, ceux qui se rendent coupables de fautes extrêmement graves à l’égard de la doctrine sont déclarés excommuniés automatiquement, latae sententiae, sans qu’il soit besoin d’une décision express de l’autorité compétente, car ils sont supposés savoir que leur comportement est délictueux.

C'est notamment le cas pour l'avortement.Or, la levée de ces excommunications sont traités directement par le Saint-Siège, par le pape ou par la Congrégation pour la doctrine de la foi, parfois par l’évêque titulaire. Le préfet du Tribunal suprême de la Signature apostolique, Mgr Raymond L. Burke disait récemment :

"Nous devons éviter de donner aux gens l’impression qu’on peut être en état de péché mortel et recevoir l’Eucharistie [...] parce que cela peut provoquer une autre sorte de scandale qui consiste à amener les gens à penser que l’acte public que cette personne accomplit, et que jusqu’à présent tout le monde considérait comme un péché grave, n’est en fait pas si grave que ça puisque l’Église lui permet de recevoir la Communion (…) Si une personnalité publique, connue pour soutenir ouvertement et délibérément le droit à l’avortement, reçoit l’Eucharistie, que va penser une personne ordinaire ?

A notre connaissance, VGE n’a jamais publiquement regretté la loi Veil. Au contraire, il a plusieurs fois affirmé qu’il était en désaccord avec le Pape Jean-Paul II sur ce point. Comme s’il était possible pour un catholique d’être favorable à l’avortement ou l’artisan d’une loi qui en a dramatiquement augmenté le nombre !

lu sur e-deo

26 févr. 2009

L'accès à l'IVG menacé, des amendements pour y remédier ?

C'est ce que soutient Bérengère Poletti, députée UMP des Ardennes, qui vient de déposer un ensemble d'amendements au projet de loi de Roselyne Bachelot portant réforme de l'hôpital pour tenter de «remédier à ce problème» qui, selon elle, constitue «un vrai enjeu sanitaire».
Causes :
- Restructuration hospitalières donc fermetures de cliniques pratiquant l'avortement
- Baisse d'effectif des gynécologues pratiquant l'avortement
- Désengagement des établissement de santé privés au sujet de cette pratique
Conséquences :
- Dépassements très fréquents de la date légale de la pratique de l'IVG (actuellement à 12 semaines)
- Déplacement à l'étranger pour pratique l'avortement
- Surcoût
"Malgré la consommation de contraception la plus importante d'Europe, la France compte plus de 200 000 avortements par an, soit le double de l'Allemagne. Et il augmente ces dernières années chez les adolescentes. «Les pouvoirs publics sont conscients et soucieux de ce taux, donc l'objectif n'est pas d'augmenter le nombre de prescripteurs mais de s'interroger sur l'échec des politiques de prévention de l'IVG», défend Tugdual Derville, délégué général de l'Alliance pour les droits de la vie.
Pour le Dr Marc-Alain Rozan, président du Syndicat des gynécologues obstétriciens de France, c'est le manque d'information qui est la principale cause de cet échec. «Il n'y a qu'à regarder l'étude expérimentale menée il y a quatre ans par l'Union régionale des médecins libéraux de Midi-Pyrénées, dit-il. Des médecins sont venus faire de la prévention sur la contraception et l'avortement à des élèves allant de la sixième à la terminale, à raison de deux heures par an. Le taux de recours à l'IVG avait diminué de moitié après cela.»
Prévoyant notamment que le deuxième cycle des études médicales comprenne un enseignement portant spécifiquement sur la contraception et l'interruption volontaire de grossesse, mais aussi que les moyens d'accès à l'IVG soient fixés «de façon obligatoire et coordonnée par le schéma régional d'organisation des soins», les amendements de Bérengère Poletti seront étudiés en séance publique la semaine prochaine.
Parmi eux, face au lever de bouclier des associations, la députée a dû retirer celui qui visait à autoriser aux sages-femmes la prescription de la pilule abortive. «La profession de sage-femme ne doit pas être dénaturée en ajoutant à sa mission cette pratique contraire à sa vocation», souligne un militant associatif pro vie. Du côté du ministère de la Santé comme à l'UMP, le sujet ne semble pas, pour l'heure, soulever de débat. D'un côté «on ne veut pas se prononcer avant le Parlement» et de l'autre on assure que «cela ne hante pas les couloirs»."
Extrait du Figaro

Cycle de 4 soirées de formation : comprendre les enjeux de la Bioéthique

L'Université de la Vie propose un cycle de 4 soirées de formation pour comprendre les enjeux de la bioéthique et pour agir au service de la vie (avortement, techniques de procréation assistée, clonage, recherche sur embryon, dépendance et fin de vie...).
Cette formation, ouverte à tous publics, étudiants et adultes, donnera des éclairages sur les souffrances en jeu, les avancées de la science et aussi des clés pour communiquer au service de la vie.
RDV :
Les lundis 2, 9, 16 et 23 mars 2009
à 20h30 précises (fin à 22h30)
à PARIS

Asiem - 6 rue Albert de Lapparent - 75007 Parismétro Ségur [10]
Renseignements et inscriptions :
sur notre site ou au 01 45 23 08 29
Tarif pour le cycle des 4 soirées : 25 euros (10 euros étudiants)
Ce cycle est une première approche pour aborder les questions éthiques complexes que soulèvent les progrès scientifiques et médicaux quand ils touchent à la vie elle-même : recherche sur embryons, procréation artificielle, accueil de la vie et avortement, fin de vie et euthanasie... En partant des épreuves de l’humanité souffrante que la science tente de soulager (maladies ou handicaps, naissances jugées indésirables, drames de la stérilité ou interminables agonies), les réflexions montreront l’importance de prendre en compte les aspects médicaux, législatifs, sociaux et politiques des enjeux bioéthiques. Les participants sont également invités à une réflexion personnelle à partir de l’encyclique l’Evangile de la vie de Jean-Paul II. Etape essentielle pour ceux qui veulent mieux servir la vie et en témoigner autour d’eux.

25 févr. 2009

On découvre que l'avortement est devenu un confort

"Et cela pose problème : la pénurie de praticiens de l'avortement ne serait pas uniquement liée à un problème de restructuration hospitalière ou de renouvellement de génération, mais au désinvestissement de professionnels qui se posent de plus en plus de questions face à la consommation de l'IVG. Le Dr Grégoire Moutel, responsable du laboratoire d'éthique médicale de l'université Paris-Descartes, indique :
"Beaucoup de professionnels, qui ne sont pas du tout des militants pro-vie, changent aujourd'hui de regard après avoir trop vu de glissements sur la pratique. À l'origine, les indications d'un avortement impliquaient une détresse matérielle ou psychologique de la femme, elles sont aujourd'hui plus de l'ordre du confort, ce qui n'est pas dans l'esprit de la loi."
Sans blague. Et ce médecin a l'audace de penser que la révision des lois bioéthiques doit précisément être l'occasion, non pas de remettre l'IVG en cause, mais de repenser son accès et la façon dont ses indications sont posées.
On pourrait (commencer) par limiter l'avortement uniquement aux femmes vraiment en détresse. Ce serait déjà un moindre mal. En attendant d'autres prises de conscience.

Jeudi 26 février 2009 à 20h30 : conférence de bioéthique à Vannes

Conférence de l'Amiral Michel Berger
Président d'Union Pour La Vie et Membre d'ICHTUS
La Bioéthique : morale, science ou idéologie ?
Les thèmes abordés sont ceux du projet de révision de la loi de bioéthique en 2010 :
- Assistance médicale à la procréation (AMP)
- Diagnostic prénatal (DPN) ou préimplantatoire (DPI)
- Don de gamètes, don d’organes
- Mères porteuses
- Recherches embryonnaires…
Au dela des procédures, le débat est anthropologique et non plus seulement moral et spirituel. C'est la conception de l'homme qui est enjeu.
Adresse :
Maison du Diocèse à Vannes (50 rue Mgr Tréhiou).
Cette conférence veut rappeler l'importance et l'enjeu de cette loi sur la Bioéthique pour l'orienter vers une culture pro-vie, entre autre auprès des politiques.
Télécharger le tract
Pour tout renseignement : Association Catho Breizh en partenariat avec Catholiques en Campagne.

Message de sa Sainteté le Pape Benoît XVI pour le Carême 2009

Pour l'entrée en Carême qui commence aujourd'hui, le Très Saint Père nous envoie ce message :
"[...]
Chers frères et sœurs, à bien regarder, le jeûne a comme ultime finalité d’aider chacun d’entre nous, comme l’écrivait le Serviteur de Dieu Jean-Paul II, à faire un don total de soi à Dieu (cf. Veritatis splendor, 21). Que le Carême soit donc mis en valeur dans toutes les familles et dans toutes les communautés chrétiennes, pour éloigner de tout ce qui distrait l’esprit et intensifier ce qui nourrit l’âme en l’ouvrant à l’amour de Dieu et du prochain. Je pense en particulier à un plus grand engagement dans la prière, la lectio divina, le recours au Sacrement de la Réconciliation et dans la participation active à l’Eucharistie, par dessus tout à la Messe dominicale. Avec cette disposition intérieure, nous entrons dans le climat de pénitence propre au Carême. Que la Bienheureuse Vierge Marie, Causa nostrae laetitiae, nous accompagne et nous soutienne dans nos efforts pour libérer notre cœur de l’esclavage du péché et pour en faire toujours plus un « tabernacle vivant de Dieu ». En formulant ce souhait et en assurant de ma prière tous les croyants et chaque communauté ecclésiale afin que tous suivent avec profit l’itinéraire du Carême, j’accorde à tous et de tout cœur la Bénédiction Apostolique."
Pour lire la totalité du message, cliquez ici
Ce qu'apporte le jeûne

24 févr. 2009

Vers un eugénisme sans douleur?


Docteur en philosophie et chercheur associée à l'Institut de recherche interdisciplinaire sur les enjeux sociaux (CNRS, Inserm, EHESS), Danielle Moyse publie, dans La Croix, une tribune sur l'eugénisme prénatal. L'auteur se demande si "la concrétisation des derniers "progrès" du dépistage prénatal de la trisomie 21" va "nous faire assister à l'éradication des derniers scrupules concernant l'élimination d'environ 90% des fœtus qui en sont déclarés porteurs".

Rappelons qu'en octobre dernier, des chercheurs de l'université de Stanford ont annoncé avoir mis au point un nouveau test précoce de dépistage de la trisomie 21 à partir d'une simple prise de sang : il se fonde sur l'analyse de l'ADN du fœtus circulant dans le sang de la mère. L'"avantage" de cette technique est d'éviter l'amniocentèse, qui entraîne une fausse-couche dans 1% des cas, y compris pour les fœtus "normaux", et c'est ce qui émeut... "En ce qui concerne les fœtus porteurs de trisomie, toute inquiétude de ce genre a en effet déjà été étouffée", souligne Danielle Moyse, "si l'on réalise une amniocentèse dans le but de détecter cette anomalie, qui ouvre "droit" à une "interruption médicale de grossesse", il va de soi que, au cas où une fausse couche se produirait qui expulserait un fœtus "mongolien", comme on dit encore, une telle réaction de l'organisme maternel ne ferait qu'anticiper le geste fœticide qui se serait très probablement produit !".

En résumé, comprenez que ce nouveau

test permettra de "
sauver des fœtus "normaux"" ; "pour "les autres", la légitimité de leur élimination est une affaire admise par la politique de dépistage généralisée". Il serait en effet illogique de dépister de façon massive la trisomie 21 sans que cela ne conduise à l'élimination anténatale des fœtus concernés, "en un contexte où aucune recherche publique n'est menée pour tenter de soigner cette anomalie".

Danielle Moyse dénonce ensuite ce "progrès" du dépistage prénatal dans la mesure où, réalisé dans les premières semaines de grossesse, il permettrait la suppression du fœtus atteint de trisomie 21 "à un stade si précoce que cela épargnerait à la mère la violence d'un avortement, réalisé jusque là à un moment de la gestation où elle a, comme on dit, "investi" le futur enfant de telle manière qu'il lui faut en faire le deuil dans les larmes et la douleur".

"Par l'invention de tests réalisés en tout début de grossesse, ne serions-nous pas (ne sommes-nous pas, déjà ?) à la veille d'une sélection qui, par son caractère presque indolore, ferait taire les dernières inquiétudes à son sujet ?", remarque l'auteur qui se demande pourquoi une telle pratique ne s'étendrait pas à d'autres maladies. Comment donc "éviter la sournoise mise en place d'une gestion de plus en plus normative des naissances" ? "Le droit de sélectionner, brandi au nom de la liberté, ne sera-t-il pas alors l'aliénation suprême (...) ?"

Lu sur Gènéthique.fr

Dans le coma, il se réveille avant d'être débranché

Aux Etats-Unis, un homme de 56 ans dans le coma s'est réveillé juste avant d'être "débranché". D'après les médecins, Mike Connolly n'aurait jamais dû se remettre de l'état dans lequel l'a plongé son arrêt cardiaque de 35 minutes et le fait que son cerveau n'ait pas été oxygéné pendant 10 minutes environ. D'habitude, on estime qu'une absence d'oxygénation de plus de quatre minutes entraîne de sévères dommages dans le cerveau.
Lu sur Gènéthique
Source : Life News 20/02/09

Bioéthique : la mise en garde du pape et du président de l'Académie pontificale pour la vie

Le 19 février, lors de l'ouverture du congrès organisé au Vatican sur le thème "les nouvelles frontières de la génétique et le risque de l'eugénisme", Mgr Rino Fisichella, président de l'Académie pontificale pour la vie, a rappelé qu'il n'est pas "de la responsabilité exclusive du scientifique d'établir les critères qui permettent" de définir le caractère "licite" des expérimentations qu'il accomplit. Le scientifique "doit toujours être conscient que tout ce qui est scientifiquement et techniquement possible n'est pas également licite", a rappelé Mgr Fisichella. "Il a besoin, il doit ressentir le besoin de se confronter aux autres" disciplines scientifiques pour "vérifier les limites et l'objectivité de la demande éthique soutenue".
Mgr Fisichella a rappelé que "le risque d'une dérive de la génétique n'est pas seulement un rappel théorique" mais "appartient malheureusement à une mentalité qui tend lentement mais inexorablement à se répandre". Ainsi l'eugénisme pourrait-il "réapparaître dans la pratique en toute bonne conscience", se cachant "sous le masque du visage consolant de celui qui voudrait améliorer physiquement l'espèce humaine", a souligné Mgr Fisichella. "Dans tous les cas, cette mentalité réductive [...] tend à considérer qu'il y a des personnes qui ont moins de valeurs que d'autres." "L'homme est redevable de sa vie", a-t-il conclu.
Au cours de l'audience accordée à l'académie, le pape a rappelé que l'Académie pour la vie, créée par Jean-Paul II avec Jérôme Lejeune, fêtait son 15ème anniversaire cette année. Revenant sur les bienfaits de la science et notamment de la génétique, il en a condamné les dérives : "les discriminations contre les personnes, les peuples ou les ethnies [...] basées sur des facteurs génétiques sont comme un attentat contre l'humanité entière". " Les idéologies eugénistes et raciales qui ont [...] provoqué d'immenses souffrances ne sont pas de retour, mais une nouvelle mentalité se développe qui tend à justifier une conception différente de la vie et de la dignité de la personne."
"On a tendance a privilégier la capacité opérationnelle, l'efficacité, la perfection et la beauté physique au détriment des autres dimensions de l'existence humaine, affaiblissant le respect dû à chaque être humain, même en présence de défauts dans son développement ou de maladies génétiques",
a-t-il ajouté.

23 févr. 2009

Toronto : A 12 ans, Lia gagne le concours d'éloquence avant d'être disqualifiée

Elle s'appelle Lia. Elle a 12 ans. Elle habite à Toronto, Canada, et elle a choisi l'avortement pour son discours de classe. Autre caractéristique : elle est manifestement très douée !
Pour le concours d'éloquence de sa classe, elle avait décidé de parler de l'avortement. Son professeur, une femme «pro-choix», lui demandait de choisir un autre sujet. Sa mère aussi (quoique contre l'avortement). Elle a tenu bon. Le professeur a dû reconnaître qu'elle était la meilleure, ce qui la qualifiait pour le concours de l'école. Où elle fut d'abord disqualifiée, avant d'être reconnue gagnante... Ce qui la qualifiait pour le concours régional. C'était mercredi soir. Elle a perdu. Pas question qu'un tel discours représente la région de Toronto.
Plus de 320.000 personnes ont déjà vu sa vidéo sur youtube en moins de deux semaines. Dont au moins une qui a décidé de ne pas avorter, selon les commentaires qui ont été laissés sur YouTube. On remarque aussi que, exceptionnellement, YouTube a fermé les commentaires, en raison du torrent d'insultes visant la petite fille de 12 ans.
Dans son discours, elle fait une sortie magistrale contre l'idéologie «pro-choix». La vidéo n'est pour l'instant diponique qu'en anglais.
Selon sa mère, depuis un événement pro-vie, la petite fille est "passionnée" dans l'attente de "voir l'avortement prendre fin". Sa mère, qui a aussi tenté de la dissuadé, sans résultat a déclaré que sa fille était consciente d'avoir abandonné ses chances de victoire pour parler sur le sujet. Lia pense désormais se présenter à une autre compétition régionnalle de discours.

Mais voici la traduction du début de sa performance :
« Qu'est-ce que vous diriez si je vous disais que à cet instant précis quelqu'un est en train de "choisir" si vous devez vivre ou mourir ? Qu'est-ce que vous diriez si je vous disais que ce "choix" n'est pas basé sur ce que vous pouvez faire ou ne pas faire, ce que vous avez fait dans le passé, ou ce que vous ferez dans l'avenir ? Et qu'est-ce que vous diriez si je vous disais que vous ne pouvez rien faire contre cela ? Chers élèves et chers maîtres, des milliers d'enfants sont en ce moment même dans cette situation. Quelqu'un est en train de "choisir" - sans même les connaître - s'ils vont vivre ou s'ils vont mourir. Ce quelqu'un, c'est leur mère. Et ce "choix", c'est l'avortement.»
Et de continer plus loin : «Pourquoi pensons-nous qu'un foetus n'est pas encore humain juste parce qu'il ne peut pas parler ou faire ce que nous pouvons faire? Des bébés naissent à 5 mois seulement. Ces bébés ne seraient pas humain? Nous ne dirions jamais cela. Cependant des avortements sont réalisés sur des foetus de cinq mois tout le temps.»


19 févr. 2009

Euthanasie : une nouvelle proposition de loi à redouter

Alors que la loi sur le congé d'accompagnement de la fin de vie à été voté à l'unanimité, les partisans de l'euthanasie réaffirment leurs revendications.
Un nouvelle proposition de loi a été déposée par les députés André Wojciechowski, Olivier Dassault, Patrice Debray, Alain Ferry, Philippe Armand Martin, Christophe Priou, Didier Quentin, Francis Saint-Léger et Bruno Sandras.
Le figaro a mis en ligne le contenu de cette proposition de loi => ICI

A ce propos, le figaro met en ligne une vidéo concernant le discours qu'avait tenu Nicolas Sarkozy sur l'euthanasie avant les élections: 

Une victoire pour la vie!


Suites aux actions menées contre le projet de loi visant à autoriser les sages-femmes à prescrire l'avortement médicamenteux, Olivia Déchelette, responsable du collectif sages-femmes de demain, a annoncé ce matin sur www.sages-femmes.info
"Je viens de recevoir un courrier de Bérengère Poletti m’assurant que son amendement prévoyant que les sages-femmes puissent prescrire l’IVG médicamenteuse était officiellement retiré. Nous avons été entendues. Les parlementaires ont pris conscience de notre appel et ont montré qu’il ne s’agissait pas d’une réforme demandée par la profession. A l’heure où je vous écris, 741 sages-femmes nous ont rejointes. 
Même si nous restons bouleversées par ce qui a failli advenir pour notre métier, je veux tout de suite partager avec vous cette joie de voir notre mobilisation rapide se traduire par une victoire. 
Nous devons rester très vigilantes, car la proposition n’est pas advenue par hasard et pourrait fort bien revenir sous une autre forme, c’est pourquoi je vous propose de rester reliées pour défendre ensemble l’avenir de notre profession."

18 févr. 2009

Création d'une allocation pour les proches accompagnants à la fin de vie


L'Assemblée a adopté mardi à l'unanimité une proposition de loi créant une allocation journalière de 49 euros limitée à trois semaines qui permet à un proche d'accompagner à domicile une personne en fin de vie. 

Accompagner la mort aussi bien que la naissance : c'était une des principales suggestions du rapport de Jean Leonetti sur la fin de vie, rendu début décembre. Regrettant «un certain effacement des solidarités traditionnelles entre les générations», Nicolas Sarkozy a souhaité, vendredi dernier, dans son discours sur la politique familiale, que la proposition de loi créant un congé de solidarité familiale rémunéré puisse être rapidement votée par le Parlement. Elle a été présentée mardi à l'Assemblée nationale par Jean Leonetti sous la forme d'une allocation journalière d'accompagnement d'une personne en fin de vie. D'une durée maximale de trois semaines, elle permettra de rester aux côtés d'«un patient en phase avancée ou terminale d'une affection grave et incurable», à condition que ce dernier soit traité à domicile. Des hospitalisations non désirées, et coûteuses pour l'assurance-maladie, seront ainsi évitées, espère Jean Leonetti. Cette nouvelle allocation devrait concerner 20 000 personnes par an et coûter 20 millions d'euros.

Concrètement, ce dispositif permettrait aux familles d'entourer au mieux leurs proches, sans perdre tout leur salaire. Frère ou sœur, mari ou femme - voire concubin - du malade toucheraient en effet une allocation d'un montant forfaitaire de 49 euros par jour. En attendant, ces aidants familiaux naviguent entre débrouille et épuisement. Ils sont peu nombreux à prendre les congés de solidarité familiale, non rémunérés, pour assister un proche dans ses derniers moments. «Ce dispositif n'est pas passé dans les faits parce que non financé», pointe le rapport Leonetti, dénonçant une «forme de dénégation sociétale de la mort». Mais, face à la détresse des aidants, nombre de médecins n'hésitent pas à délivrer des arrêts maladie de complaisance

[...] Selon le Pr Régis Aubry, président du comité de suivi du développement des soins palliatifs, le congé de fin de vie rémunéré ne coûterait pas plus cher que le système actuel, «financé par les faux arrêts maladie». Il permettrait aussi «d'économiser le coût des “deuils compliqués”, soit les maladies chroniques et dépressions dont souffrent les personnes qui perdent un proche sans avoir pu l'accompagner», estime-t-il. Enfin, il faciliterait le maintien au domicile des malades, solution moins coûteuse que l'hospitalisation et plus respectueuse de la volonté d'une majorité de Français. Actuellement, trois personnes sur quatre meurent à l'hôpital, sans un proche à leurs côtés. La majorité des Français souhaitent pourtant pouvoir terminer leurs jours à domicile. Et, fait rarissime en politique, les députés de droite comme de gauche ont finalement voté ensemble la proposition de Jean Leonetti mardi.

Lu dans Lefigaro.fr

17 févr. 2009

Angleterre: père à 13 ans, un adolescent lance un débat sur la sexualité.


L'histoire d'un Anglais, supposé être père à l'âge de 13 ans, a lancé outre-Manche un débat sur la sexualité des adolescents. Un article du tabloïd britannique The Sun, publié le 13 février, qui raconte la naissance d'une petite fille issue de la liaison de Chantelle Steadam, 15 ans, et d'Alfie Patten, a provoqué une émotion populaire et fait réagir toute la presse et la classe politique anglaises.

"Je veux que nous fassions tout ce qui est en notre pouvoir pour réduire le nombre de grossesses d'adolescentes", a assuré Ed Balls, actuel ministre de l'éducation (travailliste). David Cameron, chef de l'opposition, s'est exprimé dans The Sun : "Nous devons revaloriser le sens des responsabilités chez les jeunes, ne pas nous limiter à leur apprendre l'éducation sexuelle, mais aussi leur parler de relations de couple." Au Royaume-Uni, le taux élevé de grossesses chez les adolescentes est considéré comme un problème de société : sept mille huit cent vingt-six jeunes filles de moins de 16 ans y étaient enceintes en 2006.

En dehors de la sphère politique, le débat se porte sur la sexualité des adolescents, comme le relate le quotidien The Times. Linda Blair, psychologue de l'enfance, y estime que "nous avons progressé beaucoup plus rapidement techniquement que moralement, et nous avons besoin de ralentir". Norman Wells, directeur de l'association caritative Family and Youth Concern, considère que l'origine du problème se trouve dans la vision du sexe dans nos sociétés : "Nous devons changer la perception du sexe comme activité récréative, pour le présenter comme l'expression d'un don de soi total dans le cadre du mariage."

Les photos et vidéos du couple après l'accouchement ont choqué l'Angleterre. Le père fait beaucoup plus jeune que son âge : à 13 ans, il mesure 1,22 mètre et sa voix n'a pas encore mué. Son inexpérience s'affiche dans une vidéo en ligne sur le site du Sun : quand on lui a demandé comment il prendrait en charge financièrement son enfant, il a répondu : "C'est quoi 'financièrement' ?"

Lu dans LeMonde.fr

16 févr. 2009

États généraux de la bioéthique : ouverture du site internet


Comme nous vous l'avions annoncé, aujourd'hui est mis à la disposition des citoyens un site internet sur les questions de bioéthique(http://www.etatsgenerauxdelabioethique.fr/). Celui-ci vise à informer la population à l'occasion de l'ouverture d'un grand débat national sur les questions suivantes : les prélèvements et les greffes, la médecine prédictive, la recherche sur les cellules souches et l'embryon, l'assistance médicale à la procréation, et les diagnostics prénatal et préimplantatoires.
Rappelons les propos de Nicolas Sarkozy lors de la venue de Benoît XVI en France : "Les progrès rapides et importants de la science dans les domaines de la génétique et de la procréation posent à nos sociétés de délicates questions de bioéthique. Elles engagent notre conception de l'homme et de la vie, et peuvent conduire à des mutations de société. C'est pourquoi elles ne peuvent pas rester l'affaire des seules experts. La responsabilité du politique est d'organiser le cadre propre à cette réflexion. C'est ce que la France fera avec les états généraux de la bioéthique qui se dérouleront l'an prochain. Naturellement les traditions philosophiques et les traditions religieuses seront présentées à ce débat."

La parole nous est donnée, il ne tiens qu'à nous de nous impliquer dans ce débat pour faire entendre les droits de la vie!

Nous vous rappelons également que l'Eglise catholique s'implique dans cet événement par le biais d'un site internet : www.bioethique.catholique.fr

12 févr. 2009

Urgent! Appel des sages-femmes!


Sages-femmes !  Signez de toute urgence l'appel contre la prescription de l'IVG par les  sages-femmes. Quelques députés veulent faire  voter sans débat dans les  tout prochains jours, une mesure ajoutant à  la mission des sages-femmes « la pratique de l'IVG médicamenteuse » (avortement par RU 486) ajoutée au dernier moment dans le projet de loi Hôpital. Ce projet couvait dans les cabinets ministériels depuis quelques mois… Pour essayer de rassurer on parle d'une « expérimentation régionale ». Mais, ne nous y trompons pas, c'est l'avenir de toute notre profession qui se joue. De toute urgence mobilisons les sages-femmes cette semaine. Et mobilisons tous ceux qui sont attachés au métier qui accompagne la naissance. Signez l'appel contre la prescription, de l'IVG par les  sages-femmes sur


Nous comptons sur vous!
Olivia Déchelette.
Lettre du Collectif Sages-femmes de demain

Message pour le Samedi 14 février 2009 : neuvaine de prière pour le Saint Père

"Chers amis,
Depuis quelques jours Notre Saint Père le Pape, et à travers lui toute l'Eglise, est l'objet d'attaques très violentes venant de tous horizons et parfois du sein même de l'Eglise.
Lorsque nous voyons cela, comment ne pas penser à Notre-Seigneur qui, mené devant le Sanhédrin, a supporté le premier les insultes, les calomnies et les gifles de ses persécuteurs. «Mais Lui se taisait et ne répondait rien» nous dit l'évangéliste Saint Marc. Et pourquoi cela ? Car Il priait et déjà offrait tout cela pour notre salut et celui du monde.
Notre Saint-père, lors de son élection au Siège de Pierre, reprenant les paroles de Notre-Seigneur : « Je vous envoie comme une brebis au milieu des loups », avait bien conscience de la rude mission et des souffrances immenses qui l'attendaient en acceptant cette charge. Alors il fit appel à nos prières afin de ne pas défaillir dans sa mission. Aujourd'hui, plus que jamais, il en a besoin pour tenir ferme la barre du navire de Pierre que la tempête et les ennemis tentent de faire sombrer.
Saint Jean Bosco, dans son célèbre songe dit « des trois blancheurs », nous indique les deux colonnes auxquelles doit être amarré le navire Pierre pour ne pas sombrer dans la tourmente : la Sainte Eucharistie et la Sainte Vierge Marie.
Afin de répondre à l'appel de Notre Saint-Père et en s'inspirant du songe de Don Bosco, nous vous proposons de commencer, samedi 14 février, une neuvaine à Notre-Dame qui durera jusqu'au dimanche 22 février, fête de la chaire de Saint Pierre. Ce même dimanche nous pourrons offrir notre communion aux intentions de Notre Très Saint-Père et de toute l'Eglise.
Plus nous seront nombreux et fervents, plus le souffle de la grâce se fera puissant pour soutenir notre Saint-Père et l'Eglise. Faites donc circuler largement ce mail.
Vous trouverez au bas de ce mail la neuvaine à Notre-Dame et, en pièce jointe, le récit du songe de Saint Jean Bosco.
Si vous décidez de participer à cette œuvre de prière vous pouvez envoyer un mail vide à l'adresse suivante : neuvainepourlepape@googlemail.com, en mettant simplement comme objet : « Je participe à la neuvaine pour le Pape ».
« Demandez et vous recevrez ».
In Christo ,
Des fidèles qui comme vous aiment l'Eglise et le Pape. "
Neuvaine à Notre Dame.
Un Pater, trois Ave, un Gloria suivis de cette prière :
"Très Sainte Mère de Dieu, que Notre Seigneur a choisi pour Mère et protectrice de l'Eglise Universelle, c'est avec la plus grande confiance possible que nous implorons votre secours très puissant pour cette même Eglise qui lutte sur terre.
Protégez, nous vous en supplions, d'une sollicitude particulière et de cet amour maternel dont vous brûlez, Notre Très Saint Père le Pape Benoit XVI, les évêques et les prêtres unis au Saint Siège de Pierre. Soyez la protectrice de tous ceux qui œuvrent pour sauver les âmes au milieu des angoisses et adversités de ce monde."

Amen
Mater Ecclesiae, ora pro nobis
Sancte Petre, ora pro nobis

11 févr. 2009

Eugénisme : vers "le meilleur des mondes?"


Portail d'informations canadien sur l'actualité internationale, Canoë publie une chronique sur "le meilleur des mondes". Réagissant à la lettre ouverte d'un père d'un enfant trisomique s'inquiétant des impacts du programme de dépistage prénatal de la trisomie 21 que le ministère de la Santé s'apprête à mettre à disposition des couples québécois, l'auteur s'interroge : "permettre aux futurs parents de se débarrasser d'un fœtus parce qu'il est atteint de trisomie 21 constitue-t-il de l'eugénisme ?".

"D'un côté, si une mère ne se sent pas capable d'élever un enfant handicapé, on ne peut quand même pas la forcer à mener sa grossesse à terme" mais, "de l'autre, les enfants trisomiques ont le droit de vivre. Jeter un fœtus aux poubelles juste parce qu'il est différent de la norme soulève le spectre de l'eugénisme". L'auteur s'inquiète de l'éventuelle boîte de Pandore qu'ouvrirait cette pratique ; par la suite éliminera-t-on les enfants aveugles, sourds, ceux qui ont une jambe plus courte que l'autre ? Et de citer l'exemple de cette femme qui a demandé d'avorter parce que l'échographie avait révélé que son enfant avait un bec de lièvre et à qui une interruption de grossesse lui a été refusée une première fois. "Frustrée, la bonne femme est allée voir un autre médecin, et elle l'a eu, son avortement. On dirait un consommateur qui a échangé un sofa parce qu'il a découvert une tache sur un coussin."

"Il fut un temps pas très lointain où les Noirs étaient considérés comme des sous-humains. Aurait-on permis à une femme enceinte de se débarrasser de son fœtus juste parce qu'il avait le malheur de ne pas être Blanc ?", lance l'auteur.

"Actuellement, au Canada, les fœtus humains n'ont aucun droit. Les hamsters et les serpents ont plus de droits qu'eux !", dénonce-t-il. "Plus tard, je suis sûr, on va se pencher sur les mœurs de notre époque et on va dire que notre conception du fœtus était barbare. Et inhumaine."

Un autre organe de presse canadien s'inquiète de ce que le génétique ouvre aujourd'hui la porte à une sélection par l'Homme de sa descendance. Ainsi, aux Etats-Unis, certaines cliniques proposent déjà des profils génétiques de donneurs potentiels de sperme et d'ovocytes. Au Texas, une "banque de l'embryon" proposait même - avant d'être contrainte à fermer - de croiser du sperme et un ovocyte de donneurs sélectionnés sur des critères génétique et d'implanter l'embryon issu de ce croisement.

Par ailleurs, le diagnostic préimplantatoire (DPI) pourrait permettre à n'importe quel parent de recourir à une fécondation in vitro (FIV) pour sélectionner leur progéniture selon les critères désirés. Pour Peter Ward (Université de Washington), certains parents pourraient même un jour faire "pression pour changer des gènes" afin de transmettre à leur enfant "beauté, intelligence, (...) don pour la musique ou (...) bon caractère"...

Lu sur gènéthique.org

10 févr. 2009

Nouvelle agression des anti-avortements à Grenoble

Un rassemblement d’opposants à l’avortement volontaire (dit IVG) réunis devant l’hôpital « couple-enfant » de Grenoble à l’appel de plusieurs associations pro-vie, a été violemment pris à partie par des activistes pro-avortement.Les pro-vie ont été soumis à un déluge de pierres et menacés en première ligne des pro-avortement, couteau à la main. Ils ont été contraints de se réfugier dans l’Intermarché tout proche qui a alors été attaqué par les pro-avortement et a subit d’importantes dégradations, en particulier vitrine fracassée.
Plus d'info sur avortementivg

Mort d'Eluana Englaro : une fin tragique, l'euthanasie d'une innocente


Eluana Englaro, la jeune femme italienne en coma végétatif depuis 17 ans, est décédée lundi soir, peu après vingt heures. C'est ce qu'a annoncé le ministre de la Santé Maurizio Sacconi aux sénateurs italiens justement réunis pour examiner un projet de loi destiné à empêcher l'arrêt de son alimentation, autorisé par la justice. Car sa famille, après des années d'un long combat, avait finalement réussi à obtenir le droit de cesser de l'alimenter, par un arrêt définitif de la Cour de cassation le 13 novembre 2008. Vendredi dernier, Eluana Englaro était entrée dans une clinique privée qui avait acceptée de ne plus l'alimenter, au grand dam d'une partie de l'opinion publique et du Vatican. Les médecins estimaient alors qu'elle ne pourrait tenir qu'«entre 12 à 14 jours». Elle est finalement partie au bout d'un peu plus de trois jours. Les sénateurs ont observé une minute de silence en sa mémoire.
Depuis des mois, le cas d'Eluana divisait le pays. La jeune femme se trouvait dans un état végétatif irréversible suite à un accident de voiture, survenu en janvier 1992 alors qu'elle avait vingt ans. Son entourage, et plus particulièrement son père, luttait depuis dix ans pour qu'elle soit débranchée. Et même si la famille avait finit par obtenir gain de cause en novembre dernier, le ministre de la Santé italien avait adressé en décembre une mise en garde aux établissements qui accepteraient d'accueillir Eluana et promulgué une ordonnance interdisant aux hôpitaux publics de suspendre les soins.
Car pour Maurizio Sacconi, «Eluana n'est pas en état de mort cérébrale ni soumise à un acharnement thérapeutique, elle est seulement alimentée et hydratée par une sonde, condition dans laquelle se trouvent de nombreux handicapés». Malgré les pressions gouvernementales et religieuses, la clinique d'Udine, située au nord-est de l'Italie, avait accepté d'accueillir la jeune femme. Le cardinal Javier Lozano Barragon, président du conseil pontifical pour les opérateurs sanitaires du Vatican, avait alors parlé d'un «abominable assassinat», alors que le pape Benoît XVI évoquait un «acte indigne de l'homme». Lundi, le Vatican a toutefois réagi à l'annonce de la mort d'Eluana en expliquant que «Dieu» pardonne aux responsables de sa mort.

8 févr. 2009

Bébé avorté jeté vivant à la poubelle aux Etats-Unis : le médecin perd sa licence

L'affaire remontre à juillet 2006. A dix-huit ans, enceinte de 23 semaines, Sycloria Williams est allée se faire avorter dans une clinique près de Miami pour la coquette somme de 1200 dollars. Alors qu'elle était prête pour l'avortement, ayant pris ses médicaments, elle enfanta d'une petite fille bien vivante avant que le docteur Pierre Jean-Jacque Renelique n'arrive. Ce dernier était en effet en retard de plusieurs heures. L'une des propriétaire de la clinique, Belkis Gonzalez, n'ayant pourtant aucune licence médicale pour procéder à des avortements, a coupé le cordon ombilical et a mis le bébé vivant dans un sac poubelle. Le médecin a perdu aujourd'hui sa license.
Article complet sur avortementivg

7 févr. 2009

Samedi 7 février à 17 H dans toutes les cathédrales

Lu sur l'Universinfos :
Aujourd'hui, le 204ème Rosaire pour la vie est prié dans toutes les cathédrales. Pour plus d'information, rendez-vous sur www.sos.touspetits

6 févr. 2009

États généraux de la bioéthique

Le 4 février dernier, Roselyne Bachelot a lancé les états généraux de la bioéthique, qui ont pour objectif la révision de la loi de bioéthique de 2004. 
De vastes débats s'organisent à cette occasion jusqu'à fin juin. La participation des citoyens est attendue et s'organise dans les régions. Le site internet du Premier Ministre annonce le rassemblement de forum citoyens à Marseille le 9 juin, à Rennes le 11 juin, à Strasbourg le 16 juin, ainsi qu'un colloque de synthèse national le 23 juin en présence du Président de la République.
L'ensemble des informations sur ce sujet sera mis en ligne par la création d'un site internet: www.etatsgenerauxdelabioethique.fr
Celui-ci ne sera effectif qu'à partir du 16 février.

Ce débat national est pour nous l'occasion de faire entendre qu'il est nécessaire de protéger la vie. Soyons nombreux à soutenir les valeurs qui y sont attachées.


L'Église catholique entend prendre pleinement part à cet événement en créant à son tour un blog (www.bioethique.catholique.fr) et en publiant le livre: "Bioéthique, propos pour un dialogue".

5 févr. 2009

Conférence au collège des Bernardins samedi 7 février 2009

Ce samedi 7 février 2009 a lieu, de 9h à 17h, une conférence au collège des Bernardins sur le thème de :
"Regards croisés sur l'embryon"
Cette journée d'étude intéressera particulièrement les professionnels de la santé. Pour vous y inscrire, allez sur le site http://www.collegedesbernardins.fr/
Voici le programme :
8h30 : Accueil des participants
9h : Introduction
9h10 : La médecine procréative et ses acteurs : réalités de l'assistance médicale à la procréation aujourd'hui M. Tugdual Derville, délégué général de l'Alliance pour les Droits de la Vie
9h40 : Le développement embryonnaire humain Dr. Henri Bléhaut, directeur de la recherche à la Fondation et à l'Institut Jérôme Lejeune
10h10 : Questions aux conférenciers Pause
10h45 : Faut-il définir un statut juridique pour l’embryon humain ? Mme Aude Mirkovic, maître de conférences en droit à l’université d’Evry, codirectrice du master 2 Droit des biotechnologies à Evry
11h15 : Questions au conférencier
14h : Regards philosophiques sur l’embryonM. Thibaud Colin, philosophe
15h : Le statut éthique de l'embryon humain : la réflexion innovante du magistère récent M.Pierre-Olivier Arduin, directeur de la commission bioéthique du diocèse de Fréjus-Toulon, directeur des études du master en bioéthique de la Fondation Jérôme Lejeune et de l’Institut politique Léon Harmel
15h30 : Questions aux conférenciersPause
16h15 : Les enjeux du projet de révision des lois de bioéthique Mme Elizabeth Montfort, juriste et philosophe, conseillère régionale d’Auvergne
16h45 : Questions au conférencier
17h15 : Conclusion

4 févr. 2009

Eluana Englaro bientôt privée d'alimentation

D'une affaire bien délicate, voici un article très explicite de la synthèse de presse de Généthique :
"Eluana Englaro, cette jeune italienne de 38 ans plongée dans le coma à la suite d'un accident de voiture il y a 17 ans, a été transférée, mardi matin, dans une clinique privée d'Udine, dans le nord du pays. Cet établissement s'est déclaré prêt à accueillir la jeune femme et une équipe médicale s'est constituée pour accéder, dans un délai de quelques jours, à la demande du père de la jeune femme de la "débrancher".
Ces derniers mois, la jeune fille s'est retrouvée au cœur d'un débat politique et judiciaire. Le 13 novembre dernier, la famille obtenait définitivement gain de cause auprès de la cour de Cassation (cf. Synthèse de presse du 14/11/08). Malgré cette décision de justice, le ministre des Affaires sociales, Maurizio Sacconi, avait adressé en décembre une mise en garde aux établissements qui accepteraient d'accueillir Eluana pour la débrancher et promulgué une ordonnance interdisant aux hôpitaux publics de suspendre les soins (cf. Synthèse de presse du 18/12/08).
L'Eglise, le Vatican et le gouvernement ont tout tenté pour sauver Eluana d'une mort certaine. Maurizio Sacconi, rappelle qu'"Eluana n'est pas en état de mort cérébral ni soumise à un acharnement thérapeutique, elle est seulement alimentée et hydratée par une sonde, condition dans laquelle se trouvent de nombreux handicapés". Le cardinal Lozano Barragan, président du Conseil pontifical pour les affaires sanitaires, a lancé un appel pour que soit arrêté "cet abominable assassinat".
De son côté, le président de l'Ordre des médecins de Milan a rappelé qu'une telle décision de justice autorisant le débranchement d'Eluana représentait une lourde interférence dans le code déontologique des médecins et qui va bien au delà de ses pouvoirs.
Le protocole mis en place par la clinique prévoit maintenant de réduire de moitié l'alimentation le deuxième jour et de la suspendre le quatrième. Des antiépileptiques et des antidouleurs lui seront administrés par voie musculaire. La mort devrait intervenir dans un délai de 15 à 20 jours."

A propos des soins palliatifs en Europe

Le rapport sur les soins palliatifs du Dr Wolfgang Wodarg, médecin interniste qui siège non seulement au Bundestag, le parlement allemand, mais aussi à l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe, a été adopté la semaine dernière à Strasbourg. Il s'agit d'une réflexion sur l'avenir des systèmes de santé européen.
Pour le Dr Wodarg, il faut s'interroger sur le principe de "la guérison par l'innovation à tout prix", qui donne de faux espoirs aux malades, parfois au prix de leur qualité de vie. Il estime qu'il faut orienter la santé vers une conception plus "palliative" des soins répondant à des impératifs éthiques et sociaux. Il dénonce que trop de pays européens voient dans la santé un marché axé sur l'expansion et la production plutôt qu'un service basé sur la solidarité et la dignité.
Le Dr Wodarg souhaite un vrai débat sur ces questions pour faire des soins palliatifs "un pilier essentiel des droits des patients".

Keny Arkana : prière

Keny Arkana, née le 20 décembre 1982 à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), est une rappeuse française engagée. Elle milite aussi pour des causes proches de la philosophie altermondialiste, avec « La Rage Du Peuple », collectif créé en 2004 à Noailles, quartier du centre ville de Marseille.