29 avr. 2009

ADV : soirée bioéthique Paris 26 mai 2009

La tournée bioéthique en 10 villes étapes
Dans le cadre des Etats généraux de la bioéthique, l'Alliance pour les Droits de la Vie organise une Tournée Bioéthique du 11 au 27 mai 2009 dans 10 villes étapes, en partenariat avec l'Office chrétien des personnes handicapées, le Comité Protestant pour la Dignité Humaine et Convergence Soignants Soignés.

Enfantement, handicap et citoyenneté : nous sommes tous concernés !
- Comment garder une vision positive de la grossesse, quand les examens prénataux provoquent de plus en plus d’anxiété ?
- Pourquoi l’intérêt de l’enfant est-il négligé dans certaines techniques de procréation ?
- Les personnes ayant un handicap peuvent-elles durablement prendre place dans une société où l’on propose si souvent de les empêcher de naître ?
- L’utilisation des embryons humains pour la recherche est-elle compatible avec les droits de l’homme ?
Les intervenants
Des grands témoins de la vie prendront la parole. Parmi les intervenants à l’une ou l’autre des 10 villes-étapes de la Tournée Bioéthique :
Xavier Mirabel, cancérologue (Lille), président de l’ Alliance pour les Droits de la Vie
Philippe de Lachapelle, directeur de l’Office chrétien des personnes handicapées
Daniel Rivaud, délégué général du Comité Protestant pour la Dignité Humaine
Olivier Jonquet, professeur de médecine (Montpellier), porte-parole de Convergence Soignants Soignés
Annie Alary, cadre de santé (Manche), vivant avec une myopathie
Caroline Roux, secrétaire générale et coordinatrice de l’écoute de l’ Alliance pour les Droits de la Vie
Sophie Lutz, auteur de “Philippine, la force d’une vie fragile”
Tugdual Derville, délégué général de l’ Alliance pour les Droits de la Vie , fondateur d’A Bras Ouverts
Retrouvez le programme de la soirée Bioéthique à Paris sur http://www.adv.org/

Pour toute autre information : 06 29 75 39 41.

27 avr. 2009

Mercredi 29 avril 2009 : Conférence aux Mines de Paris : Etats Généraux de la bioéthique


L’Etat Français organise jusqu’à la fin du printemps 2009 les Etats Généraux de la Bioéthique pour réfléchir, débattre, s’informer avant de réviser les lois de bioéthique comme prévu par la loi de 2004. (http://www.etatsgenerauxdelabioethique.fr/)
Dans ce cadre, vous êtes cordialement invités par Chrétien en Grandes Ecoles Paris Centre à une rencontre avec Monsieur Jean-Marie Le Méné, Président de la fondation Jérôme Lejeune. Il abordera les enjeux des lois de bioéthique ainsi que la question de l’eugénisme.

Organisateur :
Aumônerie Sorbonne Saint-Jacques (Le Cep Sorbonne + CGE Paris Centre)
Date : mercredi 29 avril 2009
Heure : 19:30 - 21:00
Lieu : Ecole des Mines de Paris (Mines Paristech) - L 108
60 Boulevard Saint Michel
Téléphone :
0660395064

Témoignage de Stéphane Audran sur l'avortement

Samedi soir, Stéphane Audran a avoué lors de l’émission « On n’est pas couché » de Laurent Ruquier avoir regretté d’avoir avorté et d’avoir signé le manifeste des 343 salopes, écrit par Simone de Beauvoir qui appelait à la légalisation de l’avortement en 1971 en France. Elle s’est expliquée en affirmant avoir « évolué » et que cette évolution « a donné plus de respect à la vie humaine ». A l’attention des femmes qui aujourd’hui avortent par centaines de milliers en France, elle a déclaré « si on pouvait les aider…leur faire comprendre », insistant sur des « aides matérielles, ce qu’on ne fait pas ».


C’est le chroniqueur Eric Naulleau qui a mis les pieds dans le plat, remarquant que l’un des passages du livre est en contradiction totale avec l’avortement. Elle a justifié sa signature en disant "j'avais aucune idée", et en suggérant que l'époque était différente.


Stéphane Audran est une actrice célèbre, femme de Jean-Louis Trintignant, puis du réalisateur Claude Chabrol avec lequel elle tournera de nombreux films. Elle venait surtout pour présenter son livre "Une autre façon de vivre" (Le Cherche Midi).


Durant ce témoignage intense, la salle est restée silencieuse comme rarement durant cette émission.




26 avr. 2009

L'avortement est anticonstitutionnel

La mesure a été votée cette semaine en République dominicaine. Voilà une belle preuve que ce type de vote est possible et qu'il n'y a aucun fatalisme en la matière.
L'article 11 de la nouvelle constitution stipule que « le droit à la vie est inviolable depuis la conception jusqu'à la mort. La peine de mort ne peut pas être établie, prononcée ou appliquée, dans quelque cas que ce soit ».Point intéressant : l'appui de l'Église et "l'appel" à la conscience personnelle des législateurs ont entrâiné des résultats surprenants :
"Cette mesure a été approuvée à l'unanimité par les membres du Parti Révolutionnaire Cubain (PRD) et ceux du parti Réformiste Social Chrétien (PRSC), et par une partie seulement des membres du Parti de la Libération dominicaine (PLD)".Comme le disait l'archevêque de Saint Domingue, le cardinal Nicolás de Jesús López Rodríguez en ce dimanche de la Miséricorde :
"Nous avons confiance et croyons en la grande majorité de nos législateurs, qui sont des personnes respectables et s'opposent à la dépénalisation de l'avortement, étant donné que beaucoup d'entre eux ont déclaré en toute conscience qu'il s'agit pour eux d'un crime".La vie sauvegardée, préservée : le gage d'une société normale qui respectant ses bases naturelles, fonde et envisage un avenir solide.
Lu sur le Salon Beige

23 avr. 2009

USA : la pillule du lendemain dès 17 ans

L'autorité américaine de régulation des médicaments, la FDA, a abaissé hier d'un an, à 17 ans, la limite d'âge pour la vente sans ordonnance de la pilule du lendemain. Au même moment, la secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton, a défendu pour sa part l'avortement devant le Congrès américain, justifiant notamment les programmes de promotion du planning familial à l'étranger.

21 avr. 2009

L'exposition "Our Body" interdite par la justice


Un juge des référés du tribunal de grande instance de Paris a interdit, mardi, l'exposition anatomique "Our Body, à corps ouvert", laissant 24 heures aux organisateurs pour la suspendre.
La société Encore Events, qui organise l'exposition à Paris, a décidé de faire appel. "Ça me paraît aberrant comme jugement", s'est indigné Pascal Bernardin, gérant de cette société, rappelant : "Il y a 18 à 20 expositions anatomiques du même type qui tournent en ce moment à travers le monde, aux États-Unis ou en Europe, et qui n'ont jamais été interdites."

Déjà présentée en France, à Lyon et à Marseille, la manifestation, en place depuis le 12 février à Paris, devait s'achever le 10 mai à l'Espace 12, boulevard de la Madeleine, avant de migrer au Parc floral, du 22 mai au 23 août. Au prix de 15,50 euros l'entrée, Encore Events propose au public de découvrir 17 cadavres de Chinois, hommes et femmes, entiers ou disséqués.

Les corps sont préservés par plastination, une technique qui consiste à remplacer les liquides organiques par du silicone.
Dans son ordonnance, le juge des référés Louis-Marie Raingeard a estimé que l'exposition Our Body représentait "une atteinte illicite au corps humain" et que les "découpages" des corps qui sont exposés, ainsi que "les colorations arbitraires" et "les mises en scène déréalisantes" manquaient de "décence". "L'espace assigné par la loi au cadavre est celui du cimetière", a rappelé le magistrat dans sa décision, considérant que "l'objectif commercial" poursuivi portait "une atteinte manifeste au respect qui est dû" aux corps. Deux associations de lutte pour les droits humains ont assigné la société Encore Events, organisatrice de l'événement, pour en obtenir l'interdiction. Lors de l'audience, le 1er avril, cette dernière a souligné le caractère pédagogique et scientifique de la manifestation, tandis que les associations ont argué qu'elle portait atteinte aux droits humains.

Lu sur LePoint

20 avr. 2009

Samedi 25 avril 2009 : Réunion SPE à ND du Bon Conseil

L'association Soignants Porteurs d'Espérance propose aux professionnels soignants un après-midi d'échange sur l'actualité bioéthique et médicale.
Discussion thématique: "Le rôle des soignants par rapport aux avancées de la bioéthique".
En tant que soignant, vous êtes désireux de:- protéger la vie- prendre soin de tout être humain- réhumaniser les hôpitaux
RDV le samedi 25 avril à 14h au Bon Conseil.
6, rue Albert de Lapparent
Paris VII, M° Ségur
de 14h à 16h30
Venez nombreux!!



Cimetière pour les foetus à Lyon

Les jeunes parents endeuillés pourront mieux se recueillir au cimetière de la Guillotière (7e). Un carré de 750 m2 déjà existant pour les enfants mort-nés et en bas âge a été aménagé pour pouvoir accueillir les foetus dès aujourd'hui. Ce qui n'était pas possible avant une loi votée en 2008. « Dorénavant, même un foetus mort avant 180 jours de grossesse peut être reconnu et enterré. Il fallait donc s'adapter à cette nouvelle demande des parents », explique Etienne Tête, adjoint délégué au cadre de vie à la mairie de Lyon. Au total, 263 nouveaux caveaux et un espace de dispersion des cendres sont proposés. Une convention passée entre les Hospices civils de Lyon et la ville prévoit par ailleurs la prise en charge financière de l'enterrement et de la location du caveau pour les familles les plus démunies. « Les jeunes couples n'ont pas forcément de sépulture familiale et prendre une concession sur 40-50 ans peut coûter très cher », précise Etienne Tête.

Lu sur 20minutes.fr

18 avr. 2009

Condamnation du Parlement belge : la réponse du Vatican

ci-dessus : Alors que la polémique se déchaîne, le magazine belge "Le Vif-L'express" revient sur l'histoire d'une manipulation médiatique.


Le Vatican a critiqué vendredi la
résolution du Parlement belge qualifiant d'"inacceptables" les propos du pape sur le préservatif, en estimant qu'elle est fondée sur "un extrait d'interview tronqué et isolé de son contexte" et utilisé dans un but d'intimidation.

La secrétairerie d'Etat "déplore qu'une Assemblée parlementaire ait cru bon de critiquer le Saint-Père à partir d'un extrait d'interview tronqué et isolé de son contexte", dit-elle dans un communiqué.

Elle souligne que cette phrase a été utilisée "par certains groupes avec une intention intimidatrice manifeste, comme pour dissuader le Pape de s'exprimer sur certains thèmes, dont les implications morales sont pourtant évidentes, et d'enseigner la doctrine de l'Eglise".

La Chambre des représentants belge avait adopté début avril une résolution qualifiant d'"inacceptables" les propos du pape sur l'utilisation du préservatif. Cette résolution, qui demandait au gouvernement belge de protester "par la voie officielle et diplomatique" auprès du Vatican, faisait de la Belgique le premier pays à protester officiellement aux propos de Benoît XVI.

Au premier jour de sa visite en Afrique, le pape avait déclaré que l'on ne pouvait "pas résoudre le problème du sida (...) avec la distribution de préservatifs" et que, "au contraire", leur "utilisation (aggravait) le problème".

Dépêche AFP


16 avr. 2009

A propos des mères porteuses

Généthique rapporte :

Libération consacre un article à l'essai publié par la philosophe Sylviane Agacinski sur la "barbarie" des mères porteuses : Corps en miettes (Flammarion, 12 euros).
"On peut se demander si la leçon du nazisme a réellement été tirée tant l'opinion semble se soucier peu de ce que signifie notre humanité ou de l'esprit de nos lois. Elle privilégie la puissance technique et la demande individuelle. Certains techniques permettent de confectionner des enfants, et il y a des individus qui "demandent" à utiliser ces moyens. Le reste a-t-il vraiment de l'importance ?", écrit-elle.Elle dénonce par ailleurs l'usage du mot "gestatrice" qui "relève d'une ruse rhétorique qui contribue à secondariser la femme portant un enfant, pour faire un sac, une sorte de logement temporaire, simple entrepôt où stocker l'enfant conçu par d'autres qui en attendront la livraison". Idem pour l'abréviation "GPA" (pour "gestation pour autrui") : "trois petites lettres (...) sans doute rassurantes" mais qui "constituent une mystification et maquillent une forme inédite de servitude et d'abaissement des femmes".La philosophe s'élève contre l'exploitation du corps d'autrui au centre du "baby business", "l'aliénation biologique" qui "s'installe dans la procréation artificielle". "Devant l'indifférence à l'égard de ces femmes, dont on fait aujourd'hui des couveuses "indemnisées", on ne peut s'empêcher de reconnaître la froideur égoïste et le vieux mépris de classe de ceux qui estiment normal de mettre la vie des autres à leur service." Elle se demande enfin si le fait que les mères porteuses justifient leur "don" par générosité ou altruisme n'est pas "l'aspect le plus répugnant de l'affaire".
Par ailleurs, Le Parisien publiait, vendredi 10 avril dernier, un dossier sur les mères porteuses, au lendemain de l'appel lancé par 60 personnalités en faveur de la légalisation de cette pratique (cf. Synthèse de presse du 31/03/09) et alors que le sujet devrait être évoqué au cours de la révision de la loi de bioéthique. Secrétaire d'Etat à la Famille, Nadine Morano s'est de nouveau prononcée en faveur de la légalisation de cette pratique. En réponse à la position de Nadine Morano, Jean-Frédéric Poisson, député UMP des Yvelines et porte-parole du Forum des républicains sociaux (FRS), a déclaré que : "défendre les mères porteuses, c'est aller vers une société libertaire et utilitariste".
"C'est une chose de déclarer vouloir dépassionner le débat, c'en est une autre de traiter les questions de société à coup de bulldozer", a-t-il poursuivi.

De la conservation du sperme d'un homme mort

Aux Etats-Unis, le tribunal de Travis County a autorisé une mère, Missy Evans, à conserver le sperme de son fils Nikolas, mort le 5 avril dernier dans une bagarre de rue. Missy Evans espère ainsi trouver une mère porteuse et élever un jour son petit-fils ou sa petite-fille. La morgue a donc conservé le corps à 39,2° afin qu'un spécialiste puisse procéder au prélèvement.
+ d'infos sur l'affaire et les questions d'éthique dans la Presse Canadienne, Yahoo

15 avr. 2009

25 avril 2009 : 19ème journée mondiale pour la Vie à Paris

Le Salon Beige informe :
Samedi 25 avril 2009 se dérouleront des manifestations à Paris à l’occasion de la 19ème Journée Mondiale pour la Vie (Renseignements : 01 48 73 53 65) :
Le matin, course pédestre près de la Cathédrale Notre-Dame, comprenant deux épreuves : un 5 km, et un 1km réservé aux enfants. Rendez-vous 8 rue Massillon, près de la Cathédrale, à partir de 8h.
L’après-midi, animation sur le parvis de la Cathédrale, à 15h.
A 18h, 8 rue Massillon, près de la Cathédrale : Conférence sur le thème “création et évolution” par le Docteur Xavier Dor puis débat sur la fin de vie et l'arrêt de l'alimentation et de l'hydratation des malades avec le Docteur François Volff (aspects médicaux) et Maître RosnyMinvielle (aspects juridiques).

Dépénalisation de l'avortement à l'île Maurice : le débat s'amplifie

Le débat autour de la dépénalisation de l’avortement s’amplifie. Les pros et les anti engagent des actions pour sensibiliser les autorités sur leurs positions respectives.
Le Comité Interculturel pour le Respect de la Vie qui milite contre la légalisation de l’avortement fait parvenir son «Plaidoyer pour la vie » aux députés. Le Muvman Liberasyon Fam qui est en faveur de l’interruption volontaire de la grossesse écrit au Premier ministre.
Le Comité Interculturel pour le Respect de la Vie a adressé son «Plaidoyer pour la vie» aux membres de l’Assemblée nationale. Ce comité compte dans ses rangs des personnalités comme Cassam Uteem, ancien président de la République, Homa Mungapen, coordinatrice au Conseil des Religions, des membres du Mouvement d’Aide à la Maternité et ceux de l’Action Familiale.
«Depuis un certain nombre d’années, des activistes mènent campagne pour la légalisation de l’avortement. Ils n’ont pas réussi et ne sont pas près de réussir car, pour la grande majorité des Mauriciens, toutes cultures et religions confondues, la vie est sacrée», peut-on lire dans la lettre émanant du Comité Interculturel pour le Respect de la Vie.
Ceux qui militent contre la dépénalisation de l’avortement contestent l’argument de ceux qui veulent protéger les victimes de viol et d’inceste.
«On prétend qu’il ne faut pas rajouter à la détresse des victimes de viol et d’inceste en les trainant devant le tribunal. Sur le chiffre avancé de 20 000 avortements annuels, combien concernent les victimes de viol et d’inceste ? Mettons 5 ou 10 ou même 20. Doit-on être complice de 19 980 assassinats à cause de ces 20 ? », s’interroge le Comité Interculturel pour le Respect de la Vie.
Selon le comité, la loi doit être maintenue pour permettre « des poursuites méritées contre les mercenaires criminels qui assassinent pour de l’argent et contre les irresponsables qui tuent pour leur convenance égoïste ».
De son côté, le Muvman Liberasyon Fam (MLF) a constitué un front en faveur de la dépénalisation de l’avortement. Ce front a soumis une lettre au Premier Ministre, Navin Ramgoolam, le 14 avril, pour lui demander de suspendre la loi concernant l’avortement qui date de 1838.

Samedi 6 juin 2009 : Marche pour la vie à Bordeaux

Une grande Marche pour la Vie, qui rassemble des milliers de personnes, se déroule chaque début d'année à Paris.
A l'image de cette Marche, nous avons décidé d'organiser une GRANDE MARCHE POUR LA VIE ET LA FAMILLE à BORDEAUX. Une association, au nom évocateur de OUI A LA VIE, a donc été constituéeCette association n'a aucune ambition politique, si ce n'est celle de promouvoir une politique de la vie avec un grand V. Son objectif est de rassembler chaque année cette majorité silencieuse qui pense que la Vie étant le plus beau des cadeaux, elle doit être respectée de l'aurore au crépuscule. Nous sommes convaincus que l'enfant à naître représente notre avenir et que nos anciens sont nos racines. Et qu'il faut donc tout faire pour les protéger.
Cette grande marche sera aussi celle de la FAMILLE car il est difficile de revendiquer la Vie sans rendre hommage à celle-ci.
Cette GRANDE MARCHE POUR LA VIE ET LA FAMILLE aura lieu le 6 juin. Pourquoi cette date ? Tout simplement parce que le lendemain sera le jour de la fête mère.
Symbolique forte, la maman étant celle qui porte et donne la VIE.Nous vous demandons votre aide pour faire de ce 6 juin une journée de la VIE. Plusieurs façons de nous aider :
- en retenant la date du 6 juin et en venant nombreux à cette marche pour la VIE et LA FAMILLE
- en apportant votre contribution financière en adhérant ou en faisant un don à l'association OUI A LA VIE
- en nous apportant une aide matérielleEt pour ceux qui le peuvent, le tout en même temps.

12 avr. 2009

"J'ai été forcée d'avorter"

Le débat autour de l’avortement continue à défrayer la chronique sur l'Ile Maurice. Il s’agit cette fois de ce qu’on appelle l’affaire Shabeela Kalla qui est traduite devant le tribunal pour avoir eu recours à l’avortement, alors qu'elle déclare avoir été forcée à pratiquer l'acte.

Nous sommes en 2006, Shabeela est encore toute jeune. Agée de 20 ans, elle prend un emploi dans un centre d’appel. Son supérieur hiérarchique lui fait des avances, et elle succombe à ses charmes et finit dans les bras de ce dernier. Se retrouvant enceinte, Shabeela va voir son conjoint pour lui en faire part. Ce dernier est chamboulé par cette nouvelle, bat en retraite et refuse d’assumer sa responsabilité de paternité. "Il était contre. Contre toute attente, il a commencé à exercer une pression additionnelle au travail et s’est montré menaçant à mon encontre," raconte-t-elle.

Selon elle, le 30 septembre 2006, l'homme lui donne Rs 6 500 (150 euros) et l'emmène de force dans une clinique de la capitale pour la faire avorter. Mais l'operation coute Rs 12 000 (270 euros), et Shabeela est laissée à elle-même pour trouver la différence.

Dégoûtée, Shabeela affirme avoir “rompu toute relation avec lui." En octobre 2006, toujours traumatisée par cette tournure dans sa vie, elle part consigner une déposition à la police- à laquelle elle allègue: "J’ai été sodomisée et que je me suis fait avorter sous la menace”.

Entre-temps, nous raconte Shabeela - aujourd'hui agée de 23 ans - les choses tournent au vinaigre lorsqu’un article publié dans un hebdomadaire étale sa mésaventure au grand jour. "Cela était orchestré par mon... patron", allègue-t-elle. "J'ai vécu un véritable calvaire parce qu’il s’agissait là de faussetés dites à mon encontre”.

Cet épisode est un choc émotionnel violent qui la traumatise davantage. Pour éviter les regards accusateurs des gens, "alors que je suis victime", – dit-elle – Shabeela se renferme entre les quatre murs de sa maison, qu'elle ne quittera pas pendant près d'une année. "Heureusement que ma famille était là pour me soutenir. Ce n’était pas facile du tout à gérer ses longs moments de solitude”.

L'enquête policière qui avait été initiée débouche sur un non-lieu en faveur du médecin et son patron prononcé par le Directeur des Poursuites publiques. La raison - insuffisance de preuves.

Le médecin avait affirmé pendant l’enquête qu’il avait uniquement pratiqué un curetage après un avortement incomplet en faisant ressortir que Shabeela Kalla avait déjà pris des comprimés pour se faire avorter.

Le bureau du DPP décide alors d'enclencher des procédures contre elle - et l'accuse sous la section 235 du Criminal Code sur l'avortement, laquelle section stipule :

"Any person who, by any food, drink, medicine, or by violence, or by any other means, procures the miscarriage of any woman quick with child, or supplies, the means of procuring such miscarriage, whether the woman consents or not, shall be punished by penal servitude for a term not exceeding 10 years... The like punishment shall be pronounced against any woman who procures her own miscarriage, or who consents to make use of the means pointed out or administered to her with that intent, if such miscarriage ensues..."

Traduction : La peine de prison est de maximum 10 ans pour toute personne qui tenterait d'avorter par quelque moyen que ce soit.De son côté, Shabeela est déterminée à se battre jusq'au bout.“Les trois dernières années passées ont été un véritable supplice. Pour sortir de cet état, j’ai réalisé qu’il me fallait venir de l’avant pour donner un coup de main afin d’aider les autres femmes qui sont dans une situation similaire à la mienne d’une manière ou d’une autre. Je le fais non pas pour moi mais pour toutes les femmes parce que se faire avorter ou encore être traduite en justice et se faire lyncher par les médias, ce n’est pas chose facile”.

Dans cette optique, elle demande la suspension de cette loi et sollicite une rencontre avec le Premier ministre à travers un Front Commun.A noter que le 16 avril prochain, un débat sera organisé conjointement par le MLF et Women In Networking pour juger des actions à entreprendre pour la suspension de la loi qui rend l’avortement illégal.

Les pro-avortement de l'île tentent de récupérer cette histoire sordide pour libéraliser l'avortement dans l'île, notamment les associations MLF et Women In Networking. Shabeela devra se présenter le 7 mai prochain en Cour intermédiaire pour répondre à l'accusation qui pèse sur elle.

Obama reçoit plus de 2 millions d'enveloppes rouges


Un employé de la Maison Blanche interviewé par WorldNetDaily a bien confirmé l'arrivée de près de 2,5 millions d'enveloppes rouges vides, avec un message sur leur dos : "Cette enveloppe représente un enfant mort par avortement. Elle est vide car cette vie n'a pas pu offrir quoi que ce soit au monde. La VIE commence dès la conception". L'employé a déclaré ne pas se souvenir d'une campagne d'une ampleur similaire ces 35 dernières années."Vraiment, il y avait un véritable déluge de courriers" s'est-il amusé, "J'ai dû m'occuper de toutes [les enveloppes]". "Je suis ici depuis 35 ans, donc j'ai vu des présidents aller et venir." a-t-il dit avant de déclarer "Cette campagne se place parmi les plus importantes". L'initiateur de l'opération, Christ Otto (photo ci-contre), a eu cette idée d'envoyer des milliers d'enveloppes rouges au président pour protester contre son agenda politique sur l'avortement. La restriction de la liberté de conscience des médecins est à l'ordre du jour, ainsi que la loi dite "FOCA", qui vise à interdire toutes les restrictions existantes des Etats sur l'avortement (les Etats on en effet mis en place de nombreuses conditions et resctrictions à l'avortement, comme la possibilité de visionner des échographie, qui dissuade une majorité de femmes). Son initiative a été soutenue par de nombreux pro-vie qui l'ont relayée. Des sites Internet se sont aussi créés pour l'occasion. "Nous essayons de changer le coeur d'Obama", a-t-il déclaré, avant d'ajouter que "si la capitale est inondée avec tant de lettres que personne ne peut nier, j'espère qu'une image sera gravée dans l'esprit de Barack Obama : c'est du sang humain".L'opération, lancée le 31 mars, a donc eu un succès phénoménal. L'objectif affiché est plus qu'ambitieux : envoyer 50 millions d'enveloppes pour symboliser les 50 millions d'avortements qui ont pris place légalement aux Etats-Unis depuis sa légalisation.Source : LifeNews, RedEnvelopeProject, WorldNetDaily

Roselyne Bachelot à une question sur l'avortement

Le 20 janvier dernier, le député Christian Vanneste interrogeait la Ministre de la Santé sur le rapport de la délégation aux droits des femmes de l’Assemblée sur le suivi de la loi du 4 juillet 2001 relative à l’interruption volontaire de grossesse (IVG) et à la contraception et selon lequel le nombre d'avortements restait stable (autour de 200 000 par an) et relativement élevé par rapport aux autres pays européens. Ce rapport constatait par ailleurs une augmentation régulière du nombre d'avortements chez les jeunes femmes de moins de 20 ans et précisait que l’IVG "médicamenteuse" ne pouvait pas convenir à toutes les femmes. Il lui demandait donc si elle entendait faire "un bilan approfondi de la pratique de l’interruption volontaire de grossesse".La réponse de Roselyne Bachelot est parue mardi 7 avril dernier au Journal Officiel. Reconnaissant que le nombre d'avortements reste stable depuis de nombreuses années et qu'il augmente chez les tranches d'âge les plus jeunes, elle appelle à une "prise en charge globale améliorée des femmes engagées dans une démarche d’interruption d’une grossesse, vécue souvent douloureusement". Pour elle, la possibilité donnée aux centres de planification ou d’éducation familiale de pratiquer des IVG par voie médicamenteuse "est de nature à favoriser une meilleure prise en charge, au sein de ces structures déjà qualifiées pour assurer l’accompagnement psycho-social des femmes concernées par ces actes". Elle évoque ensuite le programme d’actions engagé au plan national dans le domaine de la contraception. Elle annonce enfin qu'une étude de l'INSERM devrait, d'ici à la fin de l'année 2009, nous communiquer de nombreuses données concernant l’accès à l'avortement en France : "ces résultats permettront de mieux connaître les parcours empruntés par les femmes, de mieux appréhender les difficultés rencontrées par celles qui se trouvent placées dans une situation de vulnérabilité ainsi que les raisons des échecs contraceptifs et d’évaluer le dispositif "IVG hors établissement de santé"".

L'Alliance pour les droits de la vie auditionnée pour la révision de la loi de bioéthique

Auditionnés par la mission parlementaire sur la révision de la loi de bioéthique, Xavier Mirabel, président de l'Alliance pour les droits de la vie (ADV), et Caroline Roux, secrétaire générale de l'association, ont interpellé les députés sur les dérives du diagnostic prénatal (DPN). Ils ont dénoncé la pression qui pèse sur les parents confrontés au handicap, s'interrogeant sur l'existence d'un libre choix : "une femme a-t-elle encore le droit de donner naissance à un enfant qui ne serait pas parfait ?".Xavier Mirabel a par ailleurs demandé un moratoire sur la question des embryons congelés, "compte tenu de l'imbroglio éthique" que posent ces embryons dits "surnuméraires" conçus dans le cadre de l'assistance médicale à la procréation (AMP). "En 2006, on a créé en AMP 238 000 embryons pour 14 000 naissances, c'est une situation qui nous préoccupe profondément", a-t-il souligné. Caroline Roux a évoqué le "choix impossible" auquel sont confrontés les parents de ces embryons : réactiver un "projet parental" ? les détruire ? les confier à l'adoption ? les donner à la recherche ?Le président de l'ADV a enfin plaidé en faveur d'un statu quo législatif sans céder aux pressions du "tourisme procréatif".
La Croix (Marine Lamoureux) 10/04/09

10 avr. 2009

Mobilisation pro-vie en Grande-Bretagne

Le nouvel Archevêque de Westminster encourage les 4.2 millions de Catholiques romains d'Angleterre et du Pays de Galles à s'opposer contre la volonté de permettre aux pro-avortement de faire de la publicité à la télévision et la radio. Le curé Vincent Nichols, qui sera installé comme le chef spirituel de l'Église Catholique d'Angleterre du Pays de galles le mois prochain, appelle aussi les chrétiens à protester contre le relâchement des règlementations concernant les publicités sur le préservatif.

Le mois dernier, dans une tentative de réduire le taux de grossesse des adolescentes montant en flèche en Grande-Bretagne, le Committee of Advertising Practice et le Broadcast Committee of Advertising Practice ont annoncé des propositions afin de de réduire les exigences des règles en place pour la publicité sur le préservatif et afin de permettre aux services pro-avortement de faire de la publicité à la télévision pour la première fois.

Le taux de grossesse en Grande-Bretagne est le plus haut d'Europe et Marie Stopes International, un des plus grand services consultatifs en avortement indépendant d'Angleterre, dont les cliniciens exécutent aussi des avortements, a dit qu'il envisagerait de faire des annonces à la télévision aussitôt qu'il le pourrait.
L'archevêque Nichols, qui a déjà forcé le Gouvernement à changer d'avis sur la question de l'adoption d'enfants par des homosexuels a affirmé que la télévision actuelle, en faisant de la publicité pour des préservatifs, avilie la jeunesse en dépeignant "le sexe occasionnel sur le coin de la rue" et "le sexe ivre".

Dans un entretien pour marquer le Vendredi saint, le jour où les Chrétiens commémorent la Crucifixion de Jésus, il a vivement encouragé les Catholiques à répondre à un exercice de consultation sur les changements proposés. Le pays ne s'attendrait pas à ce qu'on fasse la pub de l'avortement "à côté d'un paquet de chips", a-t-il dit. "Je ferais appel aux Catholiques pour répondre à la consultation. Deux des principes avancés sont que les publicités devraient être véridiques et de bon goût.
Je ne pense pas que les pubs pour l'avortement seront entièrement véridiques et diraient la vérité entière sur les effets de l'avortement dans la vie d'une femme. Je me demande sérieusement si quelque publicité pour l'utilisation de préservatifs seraient de bon goût.

Ils dépeignent le sexe occasionnel sur le coin de la rue et le sexe ivre. Je ne pense pas que ces choses font quoi que ce soit pour authentiquement aider des jeunes à se comprendre dans leur dignité propre et dans la signification appropriée de ce qu'est la sexualité humaine. Je sais que les médias aiment dire que sa tâche est de refléter la réalité, mais les médias ont toujours la responsabilité de mettre quelque chose devant le peuple. Ils ont aussi une fonction éducative. " L'archevêque Nichols affirme que l'enseignement de l'Église catholique sur la moralité sexuelle a présenté "un haut idéal" et il a reconnu la lutte de certains pour vivre conformément à la dignité donnée par Dieu.
Interrogé au sujet de l'enseignement Catholique apprenant que toute l'activité sexuelle devrait avoir lieu dans le mariage, il répond: "c'est le haut idéal que l'Église catholique tient avant nous. C'est difficile et je pense qu'il est important que nous ne perdons simplement pas espoir."

Concernant les relations homosexuelles, l'Archevêque répond "que le respect" était dû à chacun indépendamment de son orientation sexuelle. Il a ajouté : "une des choses que je regrette est que trop souvent dans notre société l'identité entière d'une personne est formée par leur sexualité ou par leur orientation sexuelle. Dans les yeux d'un bon Catholique, l'orientation sexuelle d'une personne n'importe pas. Nous luttons tous pour nous comporter dans la dignité que Dieu nous a donnée. Il n'y a rien d'anormal à vouloir se battre pour vivre une bonne vie, mais le respect est premier. C'est le devoir de chacun. "

Source : Times

8 avr. 2009

L'Ohio se dote d'une loi contre les avortements forcés

Aux Etats-Unis, dans l'Ohio, une nouvelle loi visant à diminuer le nombre d'avortements pratiqués par des femmes qui en réalité ne veulent pas avorter entre en vigueur aujourd'hui. La Protecting Pregnant Women from Coercion & Violence Bill exige ainsi des centres d'avortement qu'ils apposent une affiche expliquant aux femmes que personne ne peut les contraindre à avorter. Le texte ajoute qu'avant d'avorter chaque femme doit signer un consentement.

Vers la "grève du troisième ventre" ?

Le député écologiste Yves Cochet a, selon Libération, trouvé une "solution surprenante à l'actuelle crise économique et écologique" : sachant qu'un enfant européen représente "un coût écologique comparable à 620 trajets Paris-New York", il propose d'adopter une directive baptisée la "grève du troisième ventre". Cette-dernière mesure inverserait l'échelle des prestations familiales : "aujourd'hui, plus on a d'enfants, plus on touche. Je propose qu'une famille continue de percevoir des aides pour les deux premiers enfants, mais que ces aides diminuent sensiblement à partir du troisième". Relayant cette information sur site Internet, Marianne juge cette logique "aussi implacable qu'imbécile" car Yves Cochet "nie toute l'histoire démographique : (...) la relation entre démographie et croissance, les problèmes complexes posés par le vieillissement de sociétés (...)".

4 avr. 2009

Belgique: euthanasiée contre la loi


Source AFP
Une Belge de 93 ans qui avait fait la grève de la faim pendant dix jours en mars pour réclamer d'être euthanasiée est décédée mercredi, ont indiqué ses proches.

Mme Van Esbeen ne respectait par les conditions prévues par la loi belge de 2002 pour autoriser un médecin à aider un patient à mourir, à savoir être atteint d'une "affection incurable grave" et de souffrances "constantes, insupportables et inapaisables".

Son médecin avait donc refusé sa demande d'euthanasie. Désireuse de "mourir maintenant", elle avait entamé à la mi-mars une grève de la faim.

Le 24 mars, elle avait cependant recommencé à s'alimenter et rédigé une demande écrite d'euthanasie, acceptée par un autre médecin qui a pratiqué l'acte mercredi midi, ont expliqué les membres de sa famille.

Depuis que la Belgique est devenue en 2002 le deuxième pays au monde, après les Pays-Bas, à autoriser l'euthanasie, quelque 2.700 Belges ont choisi la "mort assistée". Selon la loi belge, le patient incurable doit être majeur et conscient.

Le débat sur l'extension de la pratique aux mineurs, aux personnes démentes et à celles n'étant pas en phase terminale a été relancé par le cas de Mme Van Esbeen et par une enquête récente indiquant que 76 mineurs avaient été "euthanasiés" depuis deux ans en Belgique.

Il faut "faire attention aux amalgames", avertit Jacqueline Herremans, membre de la commission qui contrôle l'application de la loi.

"Il ne peut être question d'euthanasie que dans l'hypothèse d'une demande volontaire, réitérée et réfléchie", souligne-t-elle dans un communiqué, alors que 22 des 76 enfants évoqués dans l'étude étaient des nourrissons. Mme Herremans se dit toutefois ouverte à un débat serein sur les autres facettes de la fin de vie, à la lumière de l'expérience de la loi sur l'euthanasie.


Des cellules auditives à partir de cellules foetales

Des scientifiques britanniques ont annoncé avoir obtenu des cellules auditives à partir de la différenciation de cellules souches de l'oreille interne d'un fœtus. Ils espèrent ainsi, d'ici 10 ans, pouvoir utiliser ces cellules pour les transplanter chez des patients sourds.

Rappelons que les cellules fœtales sont obtenues le plus souvent à partir de fœtus avortés.

1 avr. 2009

La polémique continue : "Our body, à corps ouvert" devant le tribunal de grande instance de Paris

Les associations, Ensemble contre la peine de mort (ECPM) et Solidarité Chine ont assigné l'organisateur de l'exposition "Our body, à corps ouvert" devant le tribunal de grande instance de Paris (cf. Synthèse de presse du 30/03/09) au motif que les cadavres pourraient être des prisonniers ou des condamnés à mort chinois. Ils estiment par ailleurs qu'une telle exposition va à l'encontre de l'article 16 du code civil qui "interdit toute atteinte à la dignité de la personne". Pour l'avocat des plaignants, Me Richard Sédillot, "l'exposition enfreint aussi le code de santé publique, qui précise que les corps et organes ne peuvent être utilisés qu'à des fins scientifique ou thérapeutique. Or dans le cas présent, ils sont détournés à des fins commerciales, puisque l'entrée du lieu est payante. Or cette visée-là n'est pas compatible avec le respect de la dignité humaine".

L'avocat de la partie adverse riposte que l'entrée n'a pas pour but d'enrichir quelqu'un mais n'est là que pour payer le loyer. Par ailleurs, il affirme qu'"il y a un intérêt pédagogique , et donc scientifique, à montrer l'anatomie humaine de manière aussi charnelle et aussi réaliste".

De son côté, le Comité nationale consultatif d'éthique (CCNE) a rendu l'année dernière un avis condamnant catégoriquement la tenue de cette exposition. Il estime que "le non-dit majeur" de l'exposition (était) "la prime au voyeurisme sous couvert de science". Il ajoutait que l'exposition introduisait "un regard techniciste" sur des corps "volontairement désingularisés" suivant "une approche qui n'est pas sans rappeler le traitement des cadavres dans les camps d'extermination lors de la dernière guerre".

Monaco : le comité de bioéthique diocésain attaque le projet


Selon le comité de bioéthique, le projet de loi proposant la création d'un centre de coordination prénatale et de soutien familial n'est qu'un «paravent» pour faire passer une loi sur la «dépénalisation partielle de l'avortement».

Après la publication dans notre édition d'hier des propos de Mgr Bernard Barsi, archevêque de Monaco, sur le projet de loi concernant l'avortement thérapeutique qui devrait être soumis ce soir au vote du conseil national, le comité diocésain de bioéthique de Monaco, entre dans le débat.

Ce comité, composé d'éminents juristes français et monégasques, de professeurs de médecine, de pharmaciens, de philosophes et de prêtres, précise qu'il a également consulté les autorités pontificales du Vatican avant de s'exprimer.

« La dépénalisation présentée comme partielle de l'avortement est bien la finalité exclusive de ce projet de loi à l'intitulé plus large... », estime ce comité de bioéthique.

Risque de « certification complaisante »

« Il ne faut pas se laisser abuser par la technique législative qui a fait ses preuves ailleurs : on commence par afficher le principe de prohibition de l'avortement, mais on lui adjoint aussitôt un second paragraphe, en apparence limité à trois exceptions qui, en réalité, ruinent tout l'édifice juridique en vigueur. Dans les trois cas prévus, seul le troisième, relatif au viol, est affecté d'un délai. Dans les deux autres (risque pour la santé ou la vie de la mère, et affection ou malformation de l'enfant), l'avortement pourra être pratiqué à tout moment et en toute impunité ».

« Pour la mère, le texte évoque uniquement un risque pour sa vie ou sa « santé physique » mais déjà, avant même le vote, cette restriction est outrepassée dans l'exposé des motifs où on annonce que l'avortement est envisageable si des troubles « psychologiques » mettent en danger sa vie ou sa santé, argument qu'il serait facile d'invoquer pour faciliter l'intervention souhaitée pour peu qu'il se trouve quelque certification complaisante... » « Pour l'enfant, c'est un arrêt de mort par anticipation s'il n'est pas conforme aux critères actuels (et donc évolutifs) de la normalité. Ce qu'on a médicalement traduit depuis peu en « interruption médicale de grossesse » est un avortement dit thérapeutique mais en vérité eugénique (de surcroît tardif !), car la thérapie suppose le traitement d'une maladie ; or ici on traite la maladie en faisant disparaître le malade. L'absence de délai autorise même une telle éventualité juste avant la naissance... Paradoxalement, ceci peut être aussi perçu comme une défiance vis-à-vis de la médecine et de la recherche car on met en jeu la vie d'un être humain uniquement sur « une grande probabilité » de troubles graves et nullement sur une certitude ; en outre, des troubles « irréversibles » ou une affection « incurable » peuvent ne plus l'être quelque temps après grâce aux progrès des sciences et aux découvertes de nouvelles techniques ou de nouveaux médicaments, ainsi que les dernières décennies nous l'ont déjà prouvé. Par ailleurs, n'est-il pas envisageable de proposer à la mère en détresse et la famille une autre alternative que celle unique de la suppression de la vie ?

« Le viol ? L'enfant n'en est pas le coupable...»

Quant au viol, acte criminel et infamant, force est de rappeler que le coupable n'en est nullement l'enfant. Or c'est pourtant à lui qu'on va interdire de vivre.

C'est principalement sur des données subjectives, et aucunement scientifiques et incontestables, que repose cette décision abortive selon le projet où on ne parle que de « risques », « probabilité », « menaces », ou « présomptions », ce qui pour un acte aussi grave et irréversible, n'offre aucune garantie. De plus, l'entretien préalable à l'intervention n'est pas obligatoire, alors qu'il faudrait informer la mère de tous les avantages qu'elle aurait de garder son enfant, et de toutes les aides susceptibles de l'y encourager. A vrai dire, cette optique n'est nullement envisagée dans ces dispositions qui ne visent qu'à faciliter l'avortement dès l'instant que c'est vers cette issue que l'intéressée souhaite s'orienter. C'est pourtant à ce moment-là que le Centre de « coordination prénatale » prévu par le texte pourrait se révéler le plus utile. Or, on découvre que le responsable de ce centre de soutien à la maternité fera partie des trois médecins chargés de permettre l'avortement !... ».

Lu sur Nicematin