Il ne s'agit pas ici de metre fin à un acharnement thérapeutique. Celui-ci désigne désigne le maintien artificiel en vie d'un patient mourant pour lequel on n'a plus aucun espoir d'amélioration ou de stabilisation d'un état physiologique jugé précaire : la personne ne peut plus vivre sans les machines ou les traitements douloureux que l'on met à sa disposition.
Mais l'alimentation et l'hydratation artificielles constituent « un moyen ordinaire et proportionné de maintien de la vie », qui ne doit être interrompu sous aucun prétexte par respect pour la dignité des patients.
Les religieuses qui la soignent se sont élevées contre ce transfert (elle va être transférée dans un établissement qui accepte le meurtre) : "Si certains la considèrent comme morte, alors qu'ils la laissent avec nous, car pour nous, elle est vivante. Nous ne demandons rien en échange, mis à part le silence et la liberté d'aimer et d'aider ceux qui sont faibles, petits et pauvres."
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