29 mai 2009

Neuvaine de prière pour la Vie du 29 mai au 7 juin 2009

Suite à la demande des évêques d'Ile-de-France, une neuvaine pour la Vie nous est proposée. Vous pouvez vous joindre à nous en récitant cette prière chaque jour à partir d'aujourd'hui jusqu'au 7 juin.
"Ô Marie,
Aurore du monde nouveau,
Mère des vivants,
nous te confions la cause de la vie :
regarde, ô Mère, le nombre immense des enfants que l'on empêche de naître,
des pauvres pour qui la vie est rendue difficile,
des hommes et des femmes victimes d'une violence humaine,
des vieillards et des malades tués par l'indifférence ou par une pitié fallacieuse.
Fais que ceux qui croient en ton Fils sachent annoncer aux hommes de notre temps avec fermeté et amour l'Evangile de la Vie.
Obtiens-leur la grâce de l'accueillir comme un don toujours nouveau,
la joie de le célébrer avec reconnaissance dans toute leur existence et le courage d'en témoigner avec une tenacité active,
afin de construire,
avec tous les hommes de bonne volonté,
la civilisation de la vérité et de l'amour,
à la louange et à la gloire de Dieu Créateur qui aime la vie."

Compte-rendu de la Veillée pour la Vie

Nos reporters étaient sur place, ils ont vu. La veillée pour la Vie a rassemblé une foule immense hier soir à Notre-Dame de Paris. La cathédrale était comble. Prêtres, évêques, religieux, religieuses, fidèles de tous horizons, jeunes et vieux, portant en eux les souffrances du handicap, physique ou psychologique, de l'atteinte à la Vie, sans cesse attaquée. Des témoignages intenses de personnes que l'on exclue de la société de par leur handicap, de personnes qui osent se positionner en faveur de la défense de la vie, de personnes qui accompagnent les plus démunis vers la mort ou dans leur choix en faveur de la vie ont été relatés. La présence du Seigneur est bien réelle dans les coeurs. Le Saint Esprit guida les paroles de notre évêque Mgr André XXIII au long de la veillée, spécialement de l'homélie. Une longue litanie de supplication et de louange fut chantée en alternance par la chorale et la foule. Notre âme se reposa en Dieu seul, source de toute Vie, l'unique Vérité, en adorant le Saint Sacrement dans l'Eucharistie présentée sur l'autel. Enfin, Mgr André-Vingt-Trois nous envoya en mission.

Nous vous proposons de découvrir ou revivre cette veillée en visionnant cette vidéo que la chaîne catholique Kto a diffusé en cliquant ici.

A la fin de la veillée, les évêques d'Ile-de-France nous ont proposé de se joindre à une neuvaine pour la Vie jusqu'au 7 juin, fête de la Visitation. La prière est celle de Jean-Paul II, tirée de l'Evangile de la vie en 1995, adressée à Notre-Dame, visible dans l'article ci-dessus.

20 mai 2009

La crise et l'avortement vont de pair en Russie

La crise économique et financière mondiale accentue le recours à l'avortement en Russie, alors que le pays a déjà a le taux d'IVG le plus élevé au monde et est menacé d'une chute drastique de sa population au cours des prochaines décennies, selon des experts.

"Je paye chaque mois pour mon appartement, et pour le moment, je peux tout imaginer sauf être sans emploi", confie Irina, une femme venue se faire avorter dans une clinique au nord de Moscou. "Une amie a perdu son emploi et dit que cela lui donne davantage de temps pour élever son enfant. Je pense que c'est un peu fou", ajoute-t-elle.

En Russie, l'instabilité économique accroît le nombre d'avortements, qui va augmenter de 10 à 12%, prédit le médecin-chef d'une maternité de la capitale russe, Andreï Akopian.

Raisons financières

"Davantage de femmes veulent subir un avortement", renchérit Khazem Alsoabi, médecin à la clinique privée MedClinica à Moscou. "J'entends dire que c'est pour des raisons financières, il n'y a aucun doute là-dessus", dit-il. "Il se peut que des familles qui ont prévu d'avoir des enfants soient contraintes de revenir sur cette décision", ajoute-t-il.

La Russie a le taux d'avortement le plus élevé au monde, selon les Nations unies. D'après un sondage réalisé par le Centre d'étude de l'opinion publique russe (VTsIOM) au mois de novembre, quelques mois après le début de la crise qui frappe durement la Russie, seules 5% des femmes se sont dit prêtes à avoir des enfants au cours des cinq prochaines années.

Nouvel argument
Leurs proches recourent de plus en plus à l'argument de l'insécurité économique pour les pousser à avorter, confie Irina, psychologue dans un centre de planing familial, qui n'a pas souhaité donner son nom. "Il y a même une nouvelle catégorie de femmes qui disent qu'elles se font avorter parce qu'elle ne peuvent pas payer leur crédit", constate Svetlana Roudneva, qui dirige le fonds Famille et Enfance, proposant des conseils pour les naissances non désirées.

Les recherches du mot "avortement" sur le moteur de recherche internet russe Yandex ont plus que doublé après la crise financière qui a débuté à l'été 2008. En l'espace d'un seul mois, elle ont bondi à 151.471 en novembre dernier, après 94.526 en octobre.

Baisse des naissances

Cette situation complique la tâche des autorités russes qui essayent d'encourager leurs habitants à avoir des enfants, compte tenu de la baisse du nombre de naissances chaque année. "L'amour pour votre nation commence par la famille", lit-on dans le métro de Moscou, dans le cadre d'une campagne d'affichage lancée par l'Etat russe. En janvier et février, la Russie a recensé 270.800 naissances, en baisse de 3.700 par rapport à l'année précédente, selon le Service fédéral des statistiques (Rosstat).

Au cours des 16 dernières années, la population a chuté de 12 millions, relèvent les Nations unies dans un récent rapport. Une tendance appelée à s'amplifier d'ici à 2050, année où la Russie ne comptera plus que 116 millions d'habitants, contre 142 millions l'an passé, selon ce document de l'ONU.

Selon le directeur de Rosstat, Vladimir Sokoline, la population active russe baisse d'un million par an et le pays pourrait se retrouver face à une pénurie de main-d'oeuvre. (belga/cb)
Lu sur 7 sur 7

Le planning familial français autorisé à délivrer le RU486

Un nouveau décret autorise désormais des structures telles que le planning familial et les centres de santé, à délivrer la pilule abortive. Désignée sous le nom RU 486, ce médicament n’est pas un simple comprimé. Il nécessite, normalement, un suivi de plusieurs jours.
Auparavant réservée à l’hôpital, RU 486 est depuis le 28 juillet 2004, accessible chez les gynécologues et certains généralistes. En 2007, Roselyne Bachelot avait émis le souhait de permettre aux centres de planning familial de délivrer cette pilule. Aujourd’hui, c’est chose faite.
Le décret, qui vient d’être publié, autorise l’avortement par voie médicamenteuse dans les centres de santé, dans les 49 jours qui suivent la date des dernières règles, comme le dit la loi. Les structures devront signer une convention avec un centre hospitalier, ainsi qu’avec le Président du Conseil Général de leur département.
Pour les plannings familiaux, c’est une « avancée », mais ceux-ci ont peur de devoir se heurter aux refus des présidents des conseils régionaux. En effet, selon le décret, il « peut » passer cette convention (et non « doit »).
On peut légitimement se demander si le personnel du planning familal a vraiment les qualifications requise pour assurer un vrai suivi médical pour les femmes prenant cette pilule considérée comme dangereuse (les femmes ne réagissant pas de la même manière au choc hormonal qu'elle provoque). La réponse est non.

19 mai 2009

Fête des mères et journée pour la Vie




28 Mai : Message de Monseigneur Eric Aumonier : veillée pour la Vie

Veillée de prière pour la vie

« Choisis donc la vie ! »
Deutéronome 30,19

La vie humaine est le bien le plus précieux confié à l’humanité.
La tradition chrétienne, avec un bon nombre de traditions religieuses, la reçoit comme un don
de Dieu.
Sa dignité est inaliénable.
La communauté catholique désire la servir tout au long de son déploiement, de la conception
à la mort naturelle.
Dés ses débuts comme embryon, chaque personne humaine est une histoire sacrée qui ne peut
jamais être utilisée comme un moyen. Elle mérite d’être accompagnée dans les épreuves de
son existence pour pouvoir continuer à choisir la vie. La moindre exception à cette règle fait
régresser toute l’humanité et ne construit pas la paix.
Avec vous, je souhaite promouvoir un grand oui à la vie humaine.
C’est pourquoi, avec mes frères évêque d’Ile de France, je vous invite dans le cadre de la
journée mondiale de prière pour la vie, avec les catholiques de nos diocèses,
le jeudi 28 mai 2009 à 20h30
à Notre-Dame de Paris
à une grande veillée de prière pour la Vie
Pour être fidèle à l’évangile de la vie, le Christ, nous prierons :
- pour nos concitoyens, souvent témoins d’un réelle générosité mais parfois perdus face
aux modes de résolution des problèmes autour de la vie humaine.
- Pour ceux et celles qui sont confrontés à des choix difficiles, pour qu’ils aient l’audace
de la vie et se sentent soutenus pour l’assumer.
- Pour les hommes et les femmes de media, les scientifiques, ceux qui sont engagés
dans le monde médical. Que dans la recherche nécessaire de la vérité, leurs
compétences et leur professionnalisme servent toujours davantage la vie humaine.
Soyons nombreux, jeunes, parents et grands-parents, à donner de la profondeur à notre
témoignage pour la vie !
Je compte sur votre présence,

+ Eric Aumonier
Evêque de Versailles
16 rue Monseigneur Gibier 78000 Versailles
 01 30 97 67 69 Fax 01 30 97 67 53 E-mail : eveque.versailles@wanadoo.fr

15 mai 2009

L'Espagne va ouvrir l'autoroute de la mort

Lu sur le Salon Beige

Le gouvernement espagnol a présenté aujourd'hui en Conseil des ministres son projet de libéralisation de l'avortement. Il paraît que cette loi rapprochera l'Espagne de l'Europe, selon Mme Aido, ministre de l'Egalité (sic). Le projet prévoit de rendre l'avortement totalement libre jusqu'à la 14e semaine de grossesse et sous conditions jusqu'à la 22e semaine (risques pour la santé de la mère, malformation du foetus).
Et comme l'avortement appelle l'eugénisme, les femmes pourront aussi avorter si des anomalies sont détectées sur le foetus après la 22e semaine. Effectivement : bienvenue en Europe, le continent qui tue ses enfants.
Le texte va être étudié par les hautes instances du pouvoir judiciaire avant d'être approuvé formellement en Conseil des ministres puis renvoyé au Parlement.

Appel aux Sages-femmes : confrontation avec l'IVG

Daté du 14/05/2009 Lu sur Sages-femmes info

Par un biais de procédure parlementaire, l’amendement Poletti que nous avions fait retirer, vient d’être réintroduit au beau milieu d’une réunion confidentielle de la Commission des affaires sociales du Sénat, par un sénateur centriste. Nous devons tout faire pour que cette disposition ne soit pas votée ou soit annulée dans la suite de la procédure parlementaire.

791 sages-femmes, qui en représentent tant d’autres, cela doit compter pour faire comprendre à nos élus qu’on ne se débarrasse pas sur notre dos d’un problème de société complexe. C’est notre profession et toute son orientation qui sont aujourd’hui à nouveau menacés. Continuez à faire signer notre appel. De mon côté, je vais écrire en votre nom à toutes (et tous) aux sénateurs. Merci de votre engagement.

Olivia Déchelette
Porte-parole du Collectif Sages-femmes de demain

13 mai 2009

Mères porteuses : plaidoyer pour la défense des plus vulnérables

Dans la perspective de la révision des lois de bioéthique en juin, 82 personnalités du monde de la science ou de la culture lancent un manifeste contre la tentation de recourir à la «gestation pour autrui» et ses conséquences.

Prendre en compte la souffrance des couples infertiles ne peut justifier de transgresser des principes qui fondent notre vie collective et notamment le devoir de protection des plus vulnérables. La gestation pour autrui ouvre la voie à des pratiques hautement contestables : l'exploitation des femmes, la promotion du «tout génétique», la programmation d'enfants conçus pour être abandonnés par la femme qui les a portés.

Que la pratique soit légale ou non, la mère porteuse est dans la quasi-totalité des cas d'un milieu socio-économique et culturel défavorisé par rapport à celui du couple demandeur. Ce simple constat devrait nous arrêter, or ce n'est pas le cas. Les mères porteuses seraient sélectionnées en fonction de leur capacité à consacrer, par altruisme, neuf mois (plutôt douze) de leur existence à porter l'enfant d'un couple en s'interdisant de se fantasmer comme mère, ce qui s'apparente à un déni de maternité, tout en gardant la possibilité de se rétracter après la naissance. Pour soulager notre conscience ? Quel professionnel peut s'autoriser à déclarer telle femme «bonne pour le service» ? La loi doit-elle permettre des conventions permettant à une femme de consentir à sa propre aliénation organique et à s'exposer à des risques corporels (ceux communs à toute grossesse) et psychiques ?

Les conséquences sur son couple et sur ses propres enfants qui verraient leur mère donner le bébé qu'elle porte ne sont pas envisagées… pas plus que la place de l'enfant «porté» si elle se rétractait. Faut-il encourager des femmes consentantes, imaginant le plus souvent réparer une blessure ancienne plus ou moins enfouie, à embarquer leur famille dans cette aventure ? On ne peut concevoir que ces femmes ne soient pas rémunérées - on appellerait ça une indemnisation - ce qui revient à leur demander de se vendre pour produire une marchandise : l'enfant.

Le couple demandeur verrait se réaliser son souhait d'élever un enfant « de ses gènes ». Démarche bien différente de l'adoption qui valorise la parentalité d'intention, du don de sperme, d'ovule ou d'embryon, anonyme et gratuit, qui relativise l'apport du génétique. Il ne peut être comparé au don d'organe sauf à considérer l'enfant comme un «organe». Cette définition de l'individu par ses seuls gènes, évoquant le « pedigree » dont on sait les usages abusifs qui peuvent en découler va à l'encontre des valeurs de mixité et d'ouverture à l'autre.

L'enfant tant désiré est le grand oublié : qu'est-ce qu'être un fœtus porté par une femme instrumentalisée ? Nous connaissons l'importance des échanges entre la mère et le fœtus sur son développement physique, psychique et affectif. Nous connaissons les effets délétères des séparations précoces sur la vie entière. Les médecins doivent-ils se prêter à la conception d'enfants programmés pour être donnés par la femme qui les porte ?

Une loi peut limiter les dérives mercantiles des intermédiaires voire le tourisme procréatif. Il n'empêche qu'aussi restrictive soit-elle, elle légitimerait, avec la participation du médecin et du juge, des pratiques que nous condamnons parce qu'elles remettent en cause la protection qu'on doit aux plus vulnérables.

Lu sur le Figaro.fr

7 mai 2009

Portugal : ne pas interdire les corridas sans mettre fin à l'avortement légal...

Lu sur le blog de Jeanne Smits :

Si les villes portugaises de Viana do Castelo, Braga, Cascais et Sintra ont décidé d'interdire les corridas sur le territoire de leurs conseils municipaux, pourquoi permettent-elles l'avortement? Lire la suite.

Le Conseil d'Etat contre les mères porteuses

PARIS - Le Conseil d'Etat s'est prononcé pour l'autorisation des recherches sur les cellules souches embryonnaires en France mais contre la légalisation des mères porteuses, la gestation pour autrui (GPA). De même, l'autorité administrative préconise de ne pas étendre l'assistance médicale à la procréation (AMP) aux mères célibataires et aux homosexuelles.
"La prise en considération de l'intérêt de l'enfant et de la mère porteuse, principes fondamentaux qui sous-tendent l'interdiction actuelle, conduisent à recommander de ne pas légaliser la gestation pour autrui", dit-elle dans son rapport. Le Conseil d'Etat fait valoir que le don d'un enfant à un autre couple "présente une forte probabilité d'être vécu par cet enfant comme un abandon."
Il met également en avant les éventuelles conséquences médicales pour la mère porteuse et le risque d'exploitation de cette dernière. "La notion 'd'indemnité raisonnable' qui serait versée à la mère-porteuse est ambiguë", avance-t-il. Il propose cependant "des solutions ponctuelles" pour pallier les difficultés des familles souhaitant faire reconnaître des enfants nés d'une gestation pour autrui illégale. "On pourrait ainsi permettre la transcription de la seule filiation paternelle", indique-t-il.
Ce rapport avait été commandé par le Premier ministre, François Fillon, pour permettre une réévaluation de la loi bioéthique de 2004. Le groupe de travail présidé par Philippe Bas, ancien ministre de la Santé, a procédé à l'audition de plus de 60 personnalités. Dans le domaine de la recherche sur l'embryon et les cellules souches, le Conseil d'Etat propose de créer "un régime permanent d'autorisation" mais en "l'enserrant dans des conditions strictes. Il propose donc de substituer au régime de 2004 d'interdiction assorti de dérogations pendant une période de cinq ans un régime d'autorisation assorti de conditions afin de ne pas faire obstacle à de possibles découvertes scientifiques. Un moratoire "n'offre pas aux équipes de recherche la visibilité nécessaire", explique-t-il.
Il se prononce par ailleurs pour la levée, toujours sous certaines conditions, de l'anonymat du don de gamètes, pour permettre de répondre à la demande d'accès à leurs origines des enfants nés d'un tel don. Plus largement, le Conseil d'Etat estime que la législation française constitue un "point d'équilibre" par rapport à des législations étrangères plus libérales. Il recommande en conséquence de supprimer l'obligation de réexamen des lois bioéthiques tous les cinq ans.
Vu sur France 2, lu sur l'Express

6 mai 2009

Tour de France ou Tournée de la bioéthique : où aller ?

Information de l'ADV concernant la Tournée de Bioéthique (voir l'article du 29 avril) :
Participez à une soirée-étape de la Tournée bioéthique !

Quelle ville est la plus proche de chez vous ?

- LILLE : lundi 11 mai 20h30 à Lille Grand Palais, 1 boulevard des Cités Unies
- RENNES : mardi 12 mai 20h30 au Cinéma Cinéville, place du Colombier
- TOURS : mercredi 13 mai 20h30 au Mega CGR Tours Centre, place François Truffaut
- CLERMONT-FERRAND : jeudi 14 mai 20h30 à la Maison de la Culture, rue Léo Lagrange
- TOULOUSE : vendredi 15 mai 20h30 au Centre de Congrès, 11 esplanade Compans Caffarelli
- LYON : lundi 18 mai 20h30 Hôtel Sofitel Bellecour, 20 quai Gailleton
- GRENOBLE : mardi 19 mai 20h30 à l’Espace Saint-Martin, 93 cours Berriat
- NANTES : lundi 25 mai 20h30 à la cité des Congrès, 5 rue Valmy
- PARIS : mardi 26 mai 20h30 au Palais des Congrès Porte Maillot
- STRASBOURG : mercredi 27 mai 20h30 au Palais de la Musique et des Congrès, place de Bordeaux
Entrée libreRetrouvez le programme de la soirée Bioéthique près de chez vous sur http://www.adv.org/ Pour toute autre information : 06 29 75 39 41

Le Conseil d'Etat et le réexamen de la loi bioéthique

Le Point : Concernant la recherche sur l'embryon et les cellules souches embryonnaires, le Conseil d'Etat, "préconise de créer "un régime permanent d'autorisation", "enserré dans des conditions strictes, précisant que la possibilité d'autoriser serait une simple faculté et ne créerait donc pas un droit à autorisation", précise-t-il. La loi de bioéthique du 6 août 2004 a posé le principe de l'interdiction des recherches sur l'embryon humain, tout en ouvrant une période de cinq ans pendant laquelle de telles recherches pourraient être autorisées sous conditions."

Ainsi, le Conseil d'Etat veut aller plus loin que la législation actuelle, dont la logique est déjà schizophrène ! Pour avoir une meilleure idée sur les problématiques liées à l'embryon, lire l'article du Docteur Henri Bléhaut sur le très bon blog bioéthique de la conférence des évêques de France (et qu'ils soient une nouvelle fois salués pour cette belle initiative). Quoi qu'il en soit, il est temps de faire entendre la voix de la raison au coeur du débat bioéthique qui réveille surtout les imaginations délirantes d'une majorité bernée, qui "sent" plutôt qu'elle ne réfléchit. Pour participer aux Etats Généraux de la Bioéthique, voir ici, sur le site internet qui leur est consacré.
dessin : ti'hamo

Le Conseil d'Etat contre la légalisation des mères porteuses mais...

France Info : L’instance [le Conseil d'Etat], au nom de "l’intérêt de l’enfant et de la mère" recommande de "ne pas légaliser la gestation pour autrui".

...Par ailleurs, l’instance se prononce également en faveur d’un régime permanent d’autorisation des recherches sur l’embryon et les cellules souches embryonnaires, assorti de conditions strictes.

Une excellente idée pour le 8 mai (Province)

Lu sur le Salon Beige :
Elle porte un nom : l'Evangile de la Vie. L'oeuvre discrète mais extraordinaire de l'abbé Hubert Lelièvre mérite attention et soutien. L'Évangile de la Vie organise à Bollène le 9 mai une Messe à 21h30 puis une nuit d'Adoration "pour accompagner le Saint-Père, pour être mieux unis à lui lors de son pèlerinage en Terre Sainte" (modalités et réservations).

Mais dès le 8 mai, vous pourrez être accueillis par l'abbé Lelièvre - après contact - et l'aider pendant trois jours à continuer ses travaux qu'il mène presque seul, dans l'ancien couvent des Ursulines qui lui a été confié par monseigneur Cattenoz, évêque d'Avignon. Celui-ciil'encourage à y poursuivre l'installation de la Famille Missionnaire l'Évangile de la Vie :

"Depuis 2001, la Famille Missionnaire l'Évangile de la Vie propose des formations sur des questions de société dans le domaine de la vie, de la bioéthique. elles permettent d'aider les participants à comprendre mieux les enjeux pour le présent et l'avenir. Ces sessions sont vécues dans l'esprit de l'Encyclique du Pape Jean-Paul II Evangelium Vitae. Les intervenants rassemblent des théologiens, philosophes, scientifiques, chercheurs, journalistes, des associations engagées dans le service de la vie et de la famille. Pour l'été prochain, elles se dérouleront dans l'ancien couvent du Saint-Sacrement à Bollène, maison que Monseigneur Cattenoz, archevêque d'Avignon, a confiée à l'Association Diocésaine Famille Missionnaire l'Évangile de la Vie. Il participera lui-même à chaque session. Le Maire de Bollène en ouvrira les travaux".

Ceux qui ne peuvent se déplacer pourront toujours l'aider par des dons précis :
- l'achat de peinture à l'eau et rouleaux, pour 6 petites pièces, dont la sacristie ; d'un aspirateur ; d'un frigo ; d'une machine à laver. - des travaux de plomberie (2000 €) ; - don en ligne, directement à travers le site du diocèse d'Avignon : en cliquant sur "Évangile de la Vie"- par courrier : versement à l'ordre de l'ADFMEDV - 32 cours de la République - 84500 Bollène.

5 mai 2009

28 mai : Veillée de prière "Choisis donc la Vie" à ND de Paris

Le titre appelle aux jeunes : grande veillée de prière organisée par le dioscèse de Paris le jeudi 28 de ce mois de mai.
Retrouvez tous les évêques d’Ile de France pour cette veillée de prière, d’enseignement et de témoignages sur le thème "Choisis donc la vie !" (Dt 30, 19) à 20h30 à Notre-Dame de Paris. "Notre pays est engagé dans des États généraux de la bioéthique. De grandes questions sont en discussion en vue de la révision des lois dites « de bioéthique ». Ces sujets nous concernent tous.
La veillée a lieu en la cathédrale Notre-Dame, au cœur de notre région, le jeudi 28 mai prochain, de 20h30 à 22h00."

Lire impérativement la lettre d'invitation du Cardinal Mgr André XXIII. Nous vous proposons également de faire partie de la chorale, mais attention sous plusieurs conditions. Voici un message de Claire Balanant, déléguée pour le chant et la musique pour le dioscèse de Nanterre.
"Bonjour à tous,

Les 8 évêques d'Ile-de-France invitent à une veillée de prière à Notre-Dame de Paris le 28 mai prochain. Les 8 évêques et leurs auxiliaires seront présents. Veillée pour la vie : "Choisis donc la vie" (Dt 30, 19).
Jeudi 28 mai 2009 de 20h30 à 22h, en la cathédrale Notre-Dame de Paris.
Objectif : demander pour chacun et pour nos communautés un respect authentique de la vie humaine. Le cardinal Vingt-Trois a demandé à Bernadette Melois de piloter l'aspect musical de cette veillée. Bernadette souhaite que tous les délégués diocésains de musique soient associés à cette démarche ecclésiale et vous invite tout particulièrement à vous y rendre pour chanter dans le choeur, dans le même esprit que pour la visite du pape en septembre.
Nous constituons un choeur moteur composé de jeunes chanteurs, de 18 à 35 ans, venant de tous les diocèses d'Ile-de-France. Nous avons besoin de 100 à 150 chanteurs.
Trois conditions : être bon chanteur, savoir déchiffrer, et s'engager à être présent aux répétitions.
Dates de répétition :
Lundi 18 mai et lundi 25 mai, à 20h30
Lieu : 8 rue Massillon Paris 4ème, dans les anciens locaux de l'Ecole Cathédrale.
Pour le 28 mai : répétition à 19h.
Je vous demande donc de faire circuler cette information assez vite dans vos diocèses, de rassembler les "inscriptions" et de faire remonter, à Bernadette et à moi, le résultat de vos recherches. Dès que vous avez une idée du nombre de chanteurs intéressés, prévenez-nous pour la logistique des livrets de partitions. Le livret sera donné aux répétitions et servira de passe pour entrer dans Notre-Dame. Nous comptons sur vous !

Claire Balanant , Déléguée pour le chant et la musique pour le diocèse de Nanterre"
C'est le diocèse de Nanterre qui rassemblera les inscriptions : musique@catholique-nanterre.cef.fr ou 01 41 38 12 54.
Inscriptions : indiquer nom, prénom, pupitre, coordonnées.
Venez nombreux !

L'avortement en un clic


Une vidéo publiée par nos amis d'avortementIVG !

4 mai 2009

6 mai, à Paris, conférence, "Soins Palliatifs : un vrai défi ?"

L'Office Chrétien des personnes Handicapées propose le 6 mai à 20h30 une conférence sur les soins palliatifs, donnée par le Docteur Daniel d'Hérouville, médecin de service à la Maison médicale Jeanne Garnier. Elle aura lieu au Théâtre Saint Léon, 11 place du Cardinal Amette, dans le XVe ( métro La Motte-Picquet Grenelle, lignes 6, 8, 10)

Accessible aux personnes en fauteuil roulant. Messe à l’église (1 place du Cardinal Amette) à 19h Participation aux frais : 6 € Tarif réduit : 4 €

"La vie est tellement grande qu’elle peut tout contenir ... même la mort"

1 mai 2009

Plus Belle la Vie : promotion subversive de l'euthanasie

Passé plutôt inaperçue, cette belle tranche de bêtise guimauve et larmoyante, programmée pour faire pleurer dans le chaumières : l'euthanasie de l'un de personnages de la série Plus Belle la Vie, diffusé sur France 3, par deux de ses amis, qui plus est étudiants en médecine.

Au détriment de la cause de ceux qui promeuvent le développement d'une vraie prise en charge des personnes en fin de vie (rappelons que la "vie" s'arrête à la mort et non à l'approche de la mort), les auteurs de la série ne se privent pas de faire la promotion d'un acte interdit et surtout déjà assez mis en avant par la presse pour que besoin soit de "courageusement" se faire le héraut d'un "nouveau combat pour les droits humains".

Voici ce qu'en dit Paul Lombard sur son blog :

"Ces deux jeunes étudiants portent à eux deux la cause de l'euthanasie active. Allant au delà de toute éthique médicale telle qu'on l'enseigne actuellement (nous ne sommes pas la Suisse où il existe des médecins spécialisés dans ce traitement radical) ces deux idiots qui semblent ne pas être encadrés imposent leur morale à deux sous et leur droit à décider au delà de la loi, que sans doute, là encore, il faut trouver scélérate."

"Le pire arrive quand le commissaire s'entretient de l'affaire avec le juge d'instruction (bien sûr, ces deux fonctionnaires de justice ne sauraient faire autre chose que ce commande l'éthique de leur métier) et décident de classer l'affaire, sans plus se demander d'où est venue la morphine. Et nos imprudents se retrouvent libres là où ils auraient encourus jusqu'à 20 ans de prison. Promotion de l'euthanasie, décision arbitraire du juge d'instruction qui n'a pas de compte à rendre (voyez combien de temps il faut pour que le juge Burgaud se prenne un petit avertissement après avoir détruit tout un quartier) ce feuilleton de grande écoute ne se prive pas d'essayer d'influencer la société."
"Mais de quel droit ?"