Un nouveau décret autorise désormais des structures telles que le planning familial et les centres de santé, à délivrer la pilule abortive. Désignée sous le nom RU 486, ce médicament n’est pas un simple comprimé. Il nécessite, normalement, un suivi de plusieurs jours.
Auparavant réservée à l’hôpital, RU 486 est depuis le 28 juillet 2004, accessible chez les gynécologues et certains généralistes. En 2007, Roselyne Bachelot avait émis le souhait de permettre aux centres de planning familial de délivrer cette pilule. Aujourd’hui, c’est chose faite.
Le décret, qui vient d’être publié, autorise l’avortement par voie médicamenteuse dans les centres de santé, dans les 49 jours qui suivent la date des dernières règles, comme le dit la loi. Les structures devront signer une convention avec un centre hospitalier, ainsi qu’avec le Président du Conseil Général de leur département.
Pour les plannings familiaux, c’est une « avancée », mais ceux-ci ont peur de devoir se heurter aux refus des présidents des conseils régionaux. En effet, selon le décret, il « peut » passer cette convention (et non « doit »).
On peut légitimement se demander si le personnel du planning familal a vraiment les qualifications requise pour assurer un vrai suivi médical pour les femmes prenant cette pilule considérée comme dangereuse (les femmes ne réagissant pas de la même manière au choc hormonal qu'elle provoque). La réponse est non.
Lu sur avortementivg
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