27 nov. 2009

Aujourd'hui, ma Maman m'a fait mourir

Merci aux 43 367 signataires contre l'euthanasie

Chers amis,

L’Assemblée nationale a rejeté mardi 24 novembre au soir, par 326 voix contre 202, la proposition de loi sur l’euthanasie que nous combattions. Un grand merci à chacun et chacune d’entre vous pour l’engagement que vous avez manifesté. L’Appel de notre président, Xavier Mirabel, a pu être adressé aux responsables des partis politiques une semaine avant le vote (nous avions alors dépassé les 40 000 signatures).

Le jour du débat, nous avons également manifesté notre hostilité à l’euthanasie, de manière symbolique et spectaculaire, avec 90 gisants devant l’Assemblée nationale. Par ailleurs, le soir même, notre délégué général, Tugdual Derville, était opposé sur RFI à Jean-Luc Roméro, président de l’ADMD. Les principales retombées de nos actions (plus de 60 articles de presse, une douzaine de reportages télévisés et plusieurs dizaines de mention dans les sites internet d’informations) sont accessibles sur le site http://www.fautpaspousser.com/.

L’Alliance pour les Droits de la Vie reste plus que jamais mobilisée contre les nouvelles tentatives qui ne manqueront pas d’intervenir et nous comptons sur vous, lorsque le moment viendra, pour vous mobiliser à nouveau.


Bien cordialement,

L’équipe de l’Alliance pour les Droits de la Vie








17 nov. 2009

Le droit de mourir ? Le droit de tuer ? 19 Novembre 2009 : what else ?


Mobilisation urgente contre une loi sur l’euthanasie

Une proposition de loi sur l'euthanasie vient d’être déposée par 120 députés socialistes à l’Assemblée nationale. Elle sera discutée le 19 novembre prochain. Ces dernières semaines, certains députés de la majorité se sont déclarés favorables à une légalisation de l'euthanasie.

Il est urgent de se mobiliser pour manifester une forte opposition contre toute tentative de légalisation de l’euthanasie.

Signez l’appel contre l’euthanasie et pour la charte des droits des personnes en fin de vie

Cette pétition sera adressée dès le 17 novembre à tous les partis politiques et responsables des groupes parlementaires. Nous devons agir très vite pour obtenir le plus de signatures possible.

Mobilisez autour de vous : découvrez les 10 clés du débat.

Alliance pour les Droits de la Vie - www.adv.org
Site de la campagne : www.fautpaspousser.com

20 oct. 2009

Aidez C-FAM à rassembler 1 million de signatures

Je vous demande d'aller à ce site immédiatement et de signer la pétition de l'ONU pour l'enfant à naître et la famille. 



Une coalition des pro-vie et des groupes pro-famille, d'être dirigée par C-FAM (Catholic Family and Human Rights Institute) présentera les noms de la pétition à l'ONU en Décembre. Leur but est de amasser 1 million de noms! 



Je vous invite à allez ICI, lisez la pétition, puis signez la pétition et envoyez ce lien à tous vos contacts. 



Sur CE site, vous verrez aussi la pétition a été traduite dans plus de 15 langues. Il est vraiment universel!

S'il vous plaît allez ICI et signez la pétition et de transmettre ensuite ce message à toutes vos connaissances! 



Beaucoup de remerciements.

© Copyright 2009 Permission granted for unlimited use. Credit required.
866 United Nations Plaza, Suite 495, New York, NY 10017
www.c-fam.org

15 sept. 2009

13 sept. 2009

Hommage à la plus grande des “Feminists for Life”

La mort du sénateur Ted Kennedy, le 25 août dernier, a largement occulté celui d’une personnalité beaucoup plus lumineuse – sa sœur aînée Eunice Kennedy Shriver – survenu le 11 du même mois. Elle fut la seule du “Clan”, dès le début des années soixante-dix, à n’abdiquer aucune de ses convictions catholiques sur le droit des enfants à naître, et celui des plus faibles à être défendus.

18 juil. 2009

Retournement constitutionnel

Le collectif Sages-femmes de Demain se félicite de l’annulation par le Conseil constitutionnel de la disposition autorisant l’expérimentation de la pratique de l’IVG médicamenteuse par les sages-femmes. Pour Olivia Déchelette, porte-parole du Collectif :
« Nous sommes vraiment soulagées que cette disposition qui est arrivée sans consultation de la profession soit annulée, car elle constituait une lourde menace pour les sages-femmes. Nous avions dénoncé le caractère expéditif de cette mesure qui a été pratiquement votée à la sauvette. L’avis du Conseil constitutionnel le confirme. Nous continuons de nous battre pour que les sages-femmes ne portent pas la pratique de l’ivg en devenant les auxiliaires d’une médecine gynécologique en difficulté.»

8 juil. 2009

Blog en vacances

Amis bloggeurs, ce petit mot pour vous confirmer que l'info sera partielle cet été comme vous avez déjà pu le remarquer. Et nous souhaitons bon courage à ceux qui travaillent encore et bonnes vacances à ceux qui en ont !
Une petite phrase à méditer de Jean-Paul II que nos amis des JTVH (Jeunes Témoins de la Vie Humaine) ont depuis longtemps adoptée :
"Aime, sers et défends la Vie !"
Quelle importance y a-t-il à défendre la Vie ? Il est beau de dire qu'il faut défendre la Vie, mais concrètement, quelle action puis-je mettre en place (dons aux associations, aide bénévole ou autres, création ou collaboration aux sites internet et blogs pro-vie, formation éthique, etc.) ?

3 juil. 2009

La star du raï Cheb Mami condamnée à 5 ans prison de ferme


La star franco-algérienne du raï Cheb Mami, 42 ans, a été condamnée à 5 ans de prison ferme vendredi par le tribunal correctionnel de Bobigny (Seine-Saint-Denis) pour tentative d'avortement forcé sur son ex-compagne.


Ecroué depuis lundi à la prison de la Santé à Paris après deux ans de fuite en Algérie, Cheb Mami, Mohamed Khelifati à l'état-civil, reste également en prison, les juges ayant décidé son maintien en détention.

La peine est moins sévère que les six ans requis la veille par la procureure et en dessous de la peine maximale - dix ans- encourue.

Chemisette blanche, le chanteur est resté le visage fermé après l'énoncé du jugement. Il a ensuite été emmené sous escorte policière.

Son ex-manager Michel Lecorre (Maurice Lévy), qualifié d'"organisateur et instigateur" des actes de violences par le tribunal, a écopé de 4 ans de prison. Alors qu'il était jusqu'ici sous contrôle judiciaire, les juges ont lancé un mandat de détention contre lui.

La veille, Cheb Mami, avait demandé pardon à la victime. "Je regrette tout ce qui s'est passé. Je lui demande pardon, je regrette", avait-il lancé après les plaidoiries de ses conseils.

Cheb Mami avait reconnu sa responsabilité mais avait soutenu avoir été "piégé".

28 juin 2009

Réunion aujourd'hui 28 juin à Paris : Marche pour la Vie

Chers amis,

Je vous rappelle qu'une petite réunion "ouverte", portant sur la marche de janvier prochain (celle des 35 ans de la loi de 1975) aura lieu au :

Bon Conseil
6 rue Albert de Lapparent
Paris 7e (métro Ségur)
dans le créneau 18 heures - 21 heures.

L'esprit : faire un point des bonnes idées et des tâches à réaliser en vue de la marche 2010, autour de quelques boissons tirées du sac - et on a le droit d'arriver en retard et on part quand on veut !
Bien amicalement et à dimanche j'espère!

Cécile EDEL
Présidente

Choisir la Vie informe

Paris le 24 juin 2009

Communiqué de Presse

Vote de l'extension de la pratique de l'avortement aux sages-femmes: une saisie du Conseil Constitutionnel s'impose !


Lors de l'examen du projet de loi sur l'hôpital devant l'Assemblée nationale, Madame Poletti, député UMP des Ardennes, avait été l'instigatrice d'un amendement visant à étendre la pratique de l'IVG médicamenteuse aux sages-femmes.

Devant la forte mobilisation associative, Madame Poletti avait finalement retiré son amendement au mois de mars et déclaré alors qu'« elles (les sages-femmes) n'étaient pas encore prêtes" et qu'il fallait les "consulter" davantage.

Or, quelques mois plus tard seulement, le projet de loi revenait au Sénat et l'article 22bis autorisant la prescription et la diffusion de l'avortement médicamenteux par les sages- femmes était voté.
Après son examen et son vote au sein de la commission mixte paritaire le 16 juin dernier, les députés, puis les sénateurs ont entériné les 23 et 24 juin définitivement ce texte.

Choisir la Vie dénonce une fois de plus l'incohérence des pouvoirs publics qui, s'ils semblent déplorer le nombre croissant des recours à l'avortement, ne s'attachent nullement à endiguer le fléau qu'il constitue tant pour l'enfant à naître que pour l'équilibre psychologique des femmes mais, au contraire, en étendent et facilitent toujours davantage l'accès.
Choisir la Vie attire ainsi l'attention sur l’irresponsabilité du vote de cet article 22bis (devenu l’art 86) et sur l’urgence d’intervenir pour dénoncer cette dérive. Elle appelle de ses vœux une procédure de saisine du Conseil constitutionnel:

1)La prescription d’une IVG médicamenteuse est contraire à l’essence du métier de sage-femme dont la formation et les compétences sont orientées vers l’accompagnement et l’accueil de l’enfant à naître. Les obliger à devenir des auxiliaires de la médecine pour la pratique de l’avortement, met en péril le sens et les motivations attachés à la qualité de leur savoir-faire qui doit être préservé.

2)La pratique d’une IVG par voie médicamenteuse n’a rien d’anodin. Elle comporte de nombreux risques et couvre un champ de compétences médicales plus large que celles des sages-femmes. Par exemple, une sage-femme est-elle compétente pour vérifier la présence d’une insuffisance surrénale chronique chez la patiente, contre-indiquée dans la prescription du RU 486 ?

3)Le risque est grand d’une rupture avec le conseil de l’ordre de la profession d’un certain nombre de sages-femmes refusant cette pratique, en totale opposition avec l’identité de leur métier.

Contact presse: 06 72 01 53 31

AOCPA Choisir la Vie
6, square du Trocadéro
75116 PARIS
01 47 51 60 04
choisirlavie@choisirlavie.org
www.choisirlavie.fr

27 juin 2009

Clôture des Etats généraux de la bioéthique

La presse revient largement sur la clôture des Etats généraux de la bioéthique qui a eu lieu mardi dernier. Un rapport de synthèse sur ces Etats généraux devrait être remis à la fin du mois au chef de l'Etat et rendu public ensuite.
Quelques orientations semblent toutefois se dessiner. En ce qui concerne la grossesse pour autrui, il semble que le panel des citoyens censé représenter les français y soit opposé. En ce qui concerne l'assistance médicale à la procréation (AMP), le jury s'est prononcé contre une extension aux femmes célibataires et aux couples d'homosexuelles. Au niveau de la recherche sur l'embryon, l'idée qui aurait émergé serait de créer deux régimes, selon qu'il y ait ou non un projet parental. S'il en existe un, le jury souhaite renforcer l'interdiction de toute expérimentation. Dans le cas contraire, il se prononce en faveur d'une autorisation claire et encadrée de la recherche. En ce qui concerne la levée partielle de l'anonymat du don de gamètes, la ministre de la santé, Roselyne Bachelot s'y est déclarée favorable. Madame Bachelot a également expliqué que ce devrait être la dernière révision globale des lois de bioéthique. La législation "ne sera plus examinée à date fixe, tous les cinq ans, mais à la demande, selon des modalités innovantes qu'il reste à définir".
Dans le Figaro, Tugdual Derville, délégué général de l'Alliance pour les droits de la vie livre lui aussi ses réflexions sur ces Etats généraux. Il regrette que la formation des citoyens sélectionnés ait comporté des lacunes mais se félicite que la dérive eugénique soit enfin reconnue. Il rappelle que la France mène déjà une politique de "sélection anténatale drastique, du fait de l'accumulation des décision individuelles d'interruptions médicales de grossesse (IMG)". Et de citer plus précisément "la traque du trisomique". Il rappelle que la France élimine avant la naissance deux fois plus de fœtus porteurs de handicap qu'aux Etats-Unis, et le fait davantage pour des affections bénignes et curables. Il regrette enfin que notre société fasse de moins en moins de place aux personnes handicapées et qu'une "discrimination culturelle frappe les êtres humains porteurs de handicap, plus que partout ailleurs dans le monde". Enfin, Libération cite le livre du philosophe Ruwen Ogien : "La Vie, la Mort, L'Etat", dans lequel l'auteur se dit pour la gestation pour autrui, le clonage reproductif, l'ouverture de l'AMP aux couples homosexuels et aux femmes "supposées ne plus être en âge de procréer" , pour le dépistage prénatal ou pour l'euthanasie. Pour lui, la dignité humaine serait "inutile et dangereuse" car elle limite les libertés individuelles.

Barack Obama dissout le Conseil de Bioéthique


Le Conseil de bioéthique du président des Etats-Unis a été dissout la semaine dernière par Barack Obama. Nommé par Georges W. Bush à la veille des décisions sur les cellules souches embryonnaires, en 2001, le Conseil avait eu pour président le Dr Leon Kass, de l'université de Chicago, puis à partir de 2005, le Dr Edmund Pellegrino, de la Georgetown University. Tous deux étaient hostiles à la recherche sur l'embryon. Le conseil avait vocation plutôt à favoriser la discussion et le développement d'un consensus. La déclaration du Dr Pellegrino, en mars 2009, affirmant qu' "éthiquement, [il] ne pouvait accepter aucune politique autorisant la production ou la destruction délibérée de foetus ou d'embryons humains à quelque fin que ce soit, scientifique ou thérapeutique", aurait hâté la dissolution du conseil.
La nouvelle commission souhaitée par Barack Obama serait "structurée dans le contexte de son administration propre", ainsi que l'indique le Dr Ruth Faden, bioéthicienne de la John Hopkins University. Son rôle serait d'offrir des solutions politiques concrètes, qui soient un soutien direct pour les stratégies économiques et politiques du Président des Etats-Unis. Pour le Dr Alta Charo, de l'Université du Wisconsin, la nouvelle commission devra se concentrer sur une "politique éthiquement défendable".

23 juin 2009

Avortement par les sages-femmes : appelez-en à la responsabilité de votre député !

Message d'e-Deo :
L'association "Choisir la Vie" nous invite chacun à envoyer à notre député cet "appel à la responsabilité" concernant l'autorisation de la pratique de l'avortement par les sages-femmes, qui doit être voté demain. L'objectif est d'obtenir par 60 députés la saisine du Conseil constitutionnel.

http://e-deo.typepad.fr/mon_weblog/2009/06/tres-urgent-contre-la-pratique-de-lavortement-par-les-sagesfemmes-appelezen-%C3%A0-la-responsabilit%C3%A9-du-l.html

Faites suivre cet appel à tous vos contacts, propagez l'information tout autour de vous (blogs, fora...) !

Bien à vous,
Thibaud COUPRY
pour e-deo

18 juin 2009

Cour de Cassation : le foetus est un enfant

D'après les magistrats, un foetus né sans vie peut être déclaré à l'état civil, quel que soit son niveau de développement.

Les trois arrêts pris par la Cour de cassation mercredi devraient réconforter les associations de parents endeuillés suite à un décès durant la grossesse. Depuis plusieurs années, des associations demandent que soit comblé le vide juridique qui existe en France pour les foetus de 16 à 22 semaines nés sans vie après une mort in utero ou une interruption médicale de grossesse. Les arrêts de principe rendus par la première chambre civile de la Cour de cassation revêtent donc une grande importance.

Dans la plupart des hôpitaux, les foetus de moins de 22 semaines sont encore incinérés avec les déchets du bloc opératoire

En obtenant le droit d'inscrire leur bébé sur les registres de l'état civil, les parents obtiennent du même coup la possibilité de donner un nom à leur enfant, de bénéficier de certains droits sociaux comme le droit au congé maternité, ou encore celui de récupérer son corps afin d'organiser ses obsèques et de faire leur deuil. Actuellement, dans la plupart des hôpitaux, les foetus de moins de 22 semaines sont encore incinérés avec les déchets du bloc opératoire.

L'affaire jugée mercredi concerne trois familles. Les parents de trois enfants morts-nés entre 1996 et 2001 avaient porté l'affaire en justice après s'être vu refuser la possibilité d'enregistrer leur enfant à l'état civil. Jusqu'à présent, les enfants dont un médecin pouvait attester qu'ils avaient vécu au moins quelques instants se voyaient dresser un acte de naissance, ainsi qu'un acte de décès.

"Ces arrêts risquent de provoquer une grande anarchie" (source judicaire)

Les autres, morts-nés, ne pouvaient bénéficier, depuis 1993, que d'une "déclaration d'enfant sans vie", et ce seulement s'ils répondaient à la définition d'enfant viable donnée en 1977 par l'Organisation mondiale de la santé, soit un poids de plus de 500 grammes ou une grossesse de plus de 22 semaines. Or, les trois foetus concernés avaient entre 18 et 21 semaines et pesaient entre 155 et 400 grammes.

Saisi des trois dossiers, un tribunal de grande instance avait donc débouté les familles. En mai 2005, la cour d'appel de Nîmes avait confirmé les jugements. Mercredi, la Cour de cassation a jugé, dans trois arrêts identiques, que la cour d'appel avait violé l'article 79-1 du Code civil car il "ne subordonne pas l'établissement d'un acte d'enfant sans vie ni au poids du foetus, ni à la durée de la grossesse". Selon elle, la cour d'appel a tout bonnement "ajouté au texte des conditions qu'il ne prévoit pas".

Par une telle décision, la Cour de cassation décide de bousculer le législateur. Dans ses conclusions, l'avocat général Alain Legoux avait d'ailleurs rappelé que "ce n'est pas à (la jurisprudence) de fixer la norme mais à la loi". Or, avait-il suggéré à la Cour, "quelle meilleure façon d'y inciter le législateur" que de casser les trois arrêts, cela "permettra au législateur de faire oeuvre d'harmonisation".

D'un grand réconfort pour les familles, ces arrêts "risquent de provoquer une grande anarchie", souligne toutefois une source judiciaire. On peut en effet imaginer que des mères qui décident d'interrompre volontairement leur grossesse après quatre semaines profitent de la nouvelle donne pour déclarer leur enfant et ainsi bénéficier des avantages sociaux qui y sont liés. En revanche, il ne devrait pas y avoir d'impact sur le volet pénal, la Cour de cassation ayant déjà écarté dans d'autres arrêts l'incrimination d'homicide dans le cas de décès in utero du fait d'un accident de circulation ou d'un accident médical.
Lu sur LePoint.fr

14 juin 2009

Dublin : Marche pour la Vie

En janvier dernier, nos amis irlandais étaient représentés à la marche pour la vie de Paris... si vous avez la chance d'être en Irlande le 4 juillet, ne manquez pas de rejoindre leur grand rendez-vous pro-vie : le "Rally for Life" de Dublin !
Aller sur le site rallyforlife

12 juin 2009

Scandale : prescription de la pilule, plus besoin de médecin !

Le Sénat vient d’adopter une disposition, dans le cadre du projet de loi sur l’hôpital, autorisant pharmaciens et infirmiers à prescrire sous conditions la pilule contraceptive à la place des généralistes et gynécologues. Cette mini-révolution, censée «éviter les grossesses indésirées», pourrait entraîner des dérives. Décryptage.

Qui peut prescrire la pilule ?

Aujourd’hui, seuls les médecins généralistes et les gynécologues sont habilités à prescrire la pilule et autres formes de contraception (patch, l’implant, le stérilet…)

Avec ce nouveau texte: pour la première prescription, seuls les médecins restent compétents.
En revanche, infirmiers et pharmaciens seront autorisés à renouveler les prescriptions pour les seules pilules remboursées par la sécurité sociale.

Limite: En réalité, ce texte ne concerne donc que les pilules dites de deuxième génération (les plus anciennes), les seules prises en charge par la Sécu. Les nouvelles (les mini-dosées) ne sont pas concernées par cette nouvelle loi. Pourquoi? «Certainement pour éviter que les pharmaciens soient tentés de prescrire et donc de vendre les pilules les plus chères (jusqu’à 45 euros les 3 plaquettes). Les sénateurs ne veulent pas encourager le lobbying pharmaceutique, cela paraît assez clair», selon Elisabeth Paganelli, gynécologue libérale à Tours et membre du Syngof, le syndicat des gynécologues et obstétriciens de France.

Quel est le délai maximal de prescription?

Aujourd’hui, médecins et gynécologues prescrivent la pilule pour six mois ou un an maximum. Ils ne peuvent pas dépasser.

Avec ce nouveau texte, les infirmiers et pharmaciens pourront renouveler les prescriptions pour «une durée maximum de six mois, non renouvelable».

Limite: «Sauf que la disposition de loi telle que rédigée n’empêche pas en pratique une femme de changer tous les six mois d’infirmier ou de pharmacien pour se faire à nouveau prolonger l’ordonnance. Cela ouvre la voie à de graves dérives», s’inquiète le docteur Michel Chassang, président du CSMF, le principal syndicat des médecins libéraux. Et de rappeler, au passage: «la pilule n’est pas un bonbon. C’est un médicament avec ses contre-indications et ses effets secondaires redoutables (accident cardio-vasculaire, troubles métaboliques majeurs…).»

Pourquoi un tel assouplissement de la loi ?

- D’abord, parce qu’il y a un décalage entre la loi et la réalité.
Aujourd’hui, les professionnels le reconnaissent: dans les faits, les pharmaciens délivrent déjà la pilule. «Pour dépanner», que la cliente ait oublié son ordonnance ou qu’elle jure être en attente de rendez-vous… «Tiens, encore cet après-midi, une jeune patiente d’une vingtaine d’années m’a avoué qu’elle prenait la pilule depuis quatre ans sans avoir consulté depuis», témoigne la gynécologue Elisabeth Paganelli.
- Ensuite, et c’est le combat des infirmières scolaires, cette mesure doit permettre de lutter contre les IVG, en progression chez les mineures.

«Le nombre de grossesses non désirées, en particulier chez les jeunes femmes, est un problème de santé publique. Cette mesure a donc pour objectif de faire baisser le nombre d'interruption volontaire de grossesse (IVG)», rappelle Béatrice Gaultier, secrétaire générale adjointe du syndicat des infirmières scolaires, le SNIC-FSU.

«Souvent, chez les plus jeunes, il y a des ruptures de prescriptions. Parce qu’elles oublient de prendre rendez-vous chez le docteur ou parce que c’est pas forcément évident de parler de ces sujets avec ses parents. Et puis il y a aussi celles qui se disent “j’ai plus de petit copain, j’en ai pas besoin”», raconte l'infirmière scolaire.

Et d’insister: «Le but, ce n’est pas de remplacer les médecins. Mais plutôt de collaborer pour assurer une meilleur suivi des jeunes filles.» En face, la représentante du syndicat de gynécologues répond: «Cette mesure est bénéfique pour tout le monde. Elle permettra d’éviter les pilules délivrées sous le manteau et de réorienter les patientes en cas de problème vers un spécialiste. Soyons clair, aujourd’hui on manque de spécialistes, donc nous, gynéco, on est plus utile à traiter les cas pathologiques que les cas normaux...»

Lu sur Libération

France : les sages-femmes participeront aussi aux avortements

Nous relayons ici le message d'Olivia Déchelette, Porte-parole du Collectif Sages-femmes de demain, à la tête du combat contre un amendement visant à faire prescrire l'avortement médicamenteux par les sages-femmes. Proposée dans le rapport Poletti (photo ci-contre), l'amendement avait été retiré, puis est revenu en douce.

J’apprends à l’instant que, malgré la forte mobilisation de certains sénateurs (tous avaient reçu une lettre urgente que je leur avais adressée), l’article 22bis de la loi sur l’hôpital a été voté avec la modification que nous combattons.

Nombre de sénateurs ont peut-être été abusés par quelques articles de presse prétendant que les sages-femmes étaient d’accord avec cette pratique de l’avortement médicamenteux. C’est un échec, mais notre action n’est pas achevée. Le texte va être discuté en commission mixte paritaire et nous avons encore de quoi nous mobiliser.

Nous ne pouvons laisser croire celles qui, en notre nom, se sont engouffrées dans une revendication qui n’est pas la nôtre et qui n’est pas – j’en suis persuadée – celle de la plupart de nos collègues. C’est pourquoi, sans tabler sur les arguments « rassurants » de la prétendue clause de conscience ou de l’expérimentation régionale, nous devons nous mobiliser à nouveau. Pour le moment, en continuant de faire grandir notre Collectif, qui prendra de nouvelles initiatives sans baisser les bras. Soyez assurées de ma détermination.

Bien fidèlement,

Olivia Déchelette
Porte-parole du Collectif Sages-femmes de demain

7 juin 2009

Fête des mères et journée pour la Vie


ADV : Appel Bioéthique à signer avant le 15 juin 2009

Nous vous transmettons un message de l'Alliance des Droits pour la Vie. Appel à signer en cliquant ici avant le 15 juin 2009.

A l'attention de M.Nicolas Sarkozy, président de la République et de M. Jean Leonetti, président du comité de pilotage des Etats généraux de la bioéthique.

Les signataires de cet Appel Bioéthique souhaitent apporter leur contribution au grand débat citoyen des Etats généraux de la bioéthique. Ils expriment solennellement 4 demandes qu'ils considèrent comme urgentes et essentielles pour la paix sociale et le respect des droits de l'homme.

1. Préservons le sens de la maternité qui est d'accueillir la vie

L'accompagnement des grossesses doit protéger la maternité pour qu'elle reste une réalité naturelle et épanouissante, centrée sur l'accueil de la vie.
Pourquoi multiplier les examens angoissants, visant à traquer les anomalies du foetus qu'on n'envisage pas de soigner ?
Les diagnostics médicaux précoces doivent avoir comme objectifs de prendre soin de la mère et de son enfant et de préparer l'accueil des nouveau-nés, spécialement ceux qui ont un handicap ou une maladie.

2. Stoppons l’escalade vers le bébé zéro défaut

Avec l’explosion des investigations prénatales et du diagnostic préimplantatoire, la naissance d’enfants sans défaut tend à devenir une exigence : comme si certaines vies avaient moins de valeur que d’autres.
Au lieu d’empêcher de naître les personnes handicapées déjà conçues, la société doit les aider à y prendre leur place et soutenir leurs familles.

3. Donnons la priorité au droit de l’enfant sur le droit à l’enfant

La souffrance des personnes confrontées à l'infertilité doit être écoutée, mais elle ne légitime pas des modes de procréation contraires aux droits et à l'intérêt des enfants.
Un enfant a besoin de ne pas être privé délibérément d’un père ou d’une mère. Les moyens artificiels ne peuvent donc pas justifier qu'on le prive de son origine biologique ou qu'on lui impose deux pères ou deux mères.
De même, le système des mères porteuses est injuste car il programme, avant la conception, la rupture entre un enfant et celle qui l’enfantera.

4. Soutenons la recherche qui respecte l'embryon humain

L"embryon humain ne peut pas être traité comme un objet. Il n’est pas juste de congeler des embryons humains vivants. Il n’est pas juste de les utiliser pour des expérimentations ou des modes de procréation impliquant leur destruction.
Les moyens financiers doivent aller aux recherches thérapeutiques respectant les droits de l’homme : sang du cordon ombilical, cellules-souches adultes... C’est le moment de décréter un moratoire en faveur de l'embryon humain, autrement dit d'arrêter de le congeler et de l'utiliser comme matériel de laboratoire.

5 juin 2009

Ecosse : les statistiques de l'avortement inquiètent

Les derniers chiffres publiés par le service de la santé britannique révèle une augmentation du nombre d'avortements pratiqués en Ecosse, et ce alors que la pilule du lendemain fait l'objet d'une large campagne. Ainsi, en 2008, 13 817 avortements ont été pratiqués dont 3 500 par des adolescentes et 343 par des jeunes filles âgées de moins de 16 ans. Ces chiffres montrent aussi que de plus en plus de femmes avortent plusieurs fois : 3 770 avortements ont été pratiqués par des femmes qui avaient déjà avorté au moins une fois.

Le ministre de la Santé, Shona Robison estime qu’il faut encore accentuer « l’éducation sexuelle » déjà fortement développée dans les écoles du pays.

Le cardinal Keith O’Brien, primat catholique d’Ecosse qui avait déjà parlé vigoureusement de cette tragédie en 2007, a commenté ces nouveaux chiffres.

« Les statistiques de l’avortement en 2008 confirment l’échec abject de la prétendue “stratégie pour la santé sexuelle” de ces dernières années. En 2007 j’ai affirmé que nous tuons l’équivalent d’une classe pleine d’enfants chaque jour et beaucoup ont dénoncé la véhémence de mon propos. « De manière grotesque, nous avons constaté depuis que la taille des classes diminue en Ecosse tandis que le nombre d’avortements augmente. »

Et de souligner qu’à raison de plus de 50 avortements par jour en Ecosse, on en est à l’équivalent de deux classes pleines d’enfants.

« Si ce carnage se produisant parmi des enfants qui auraient eu assez de chance pour voir le jour, notre colère serait sans bornes. »

Lu sur avortementivg

Les Sages-femmes divisées sur l'avortement

SANTE. Un amendement sur l’autorisation des sages-femmes à prescrire la pilule abortive est à l'ordre du jour au Sénat.

Le sujet fait débat dans la profession.Les sages-femmes, spécialistes du suivi de la grossesse et de la naissance, doivent-elles prescrire l’IVG médicamenteuse (voir plus bas) ? La question est discutée cette semaine, au Sénat, sous forme d’un amendement au projet de loi sur la réforme de l’hôpital. Et suscite un vif débat au sein de la profession. D’un côté, le projet est soutenu par le Conseil national de l’ordre des sages-femmes. « Notre vocation est d’accompagner la grossesse quelle que soit son issue, y compris lorsque la femme choisit d’y mettre un terme, explique Marianne Benoît Truong, élue de l’ordre. C’est d’ailleurs déjà ce que nous faisons dans le cadre des interruptions médicales de grossesse. »

Mais toutes les praticiennes ne partagent pas ce point de vue. Ainsi, le collectif Sages-femmes de demain, qui regroupe aujourd’hui 900 d’entre elles, s’y oppose. « Nous ne remettons pas en cause le droit à l’avortement, mais nous pensons que cet acte ne correspond pas à l’essence de notre métier, qui est de préparer, d’accompagner et de suivre les naissances, constate Olivia Déchelette, sa porte-parole. Nous souhaitons que notre profession évolue vers plus de responsabilités. Mais pas dans une direction opposée aux raisons pour lesquelles nous avons choisi ce métier ! »

En France, le nombre d’avortements reste stable, mais élevé, avec plus de 200 000 par an. Tandis que le nombre de médecins volontaires pour les réaliser ne cesse de diminuer. « Nous sommes confrontés à un problème de santé publique. Les praticiens militants qui ont connu l’époque des avortements clandestins et leurs conséquences pour les femmes partent à la retraite. Les médecins plus jeunes considèrent l’IVG comme un acquis et n’ont pas envie de s’y impliquer. Dans ces conditions, donner cette compétence aux sages-femmes, c’est augmenter les possibilités pour les femmes », explique Bérengère Poletti, députée UMP et auteure d’un rapport sur le sujet.

Signe que le sujet reste sensible plus de trente ans après la loi Veil : l’amendement avait été retiré au dernier moment en février lors du vote en première lecture à l’Assemblée. De son côté, l’Alliance pour les droits de la vie, l’association fondée par Christine Boutin pour la prévention de l’avortement, réclame un bilan de la pratique de l’IVG avant d’envisager toute évolution législative. « Est-il raisonnable d’augmenter les prescripteurs sans s’interroger sur le nombre important des IVG en France ? se demande Tugdual Derville, son délégué général. En entraînant les sages-­femmes sur un terrain qui n’est pas le leur, on cherche aussi à banaliser un acte qui n’est jamais banal. »

Un médicament pas comme les autres.
Le RU 486 – ou pilule abortive (à ne pas confondre avec la pilule du lendemain) – peut être prescrit aux femmes enceintes jusqu’à la 7e semaine d’absence de règles. L’avortement se déroule le plus souvent à domicile, 48 heures après la prise de deux comprimés. Le recours à l’IVG médicamenteuse représentait 46 % de l’ensemble des IVG en 2006 et augmente régulièrement chaque année. La prescription du RU est autorisée depuis 2004 en médecine de ville. Mais les médecins restent peu nombreux à passer la nécessaire convention avec un établissement de santé chargé d’accueillir la femme en cas de difficulté.

Lu sur lavie.fr

4 juin 2009

Timor oriental : le code pénal autorise l'avortement d'urgence

Une mention d’exception autorisant l’avortement dans les cas où la grossesse met la vie de la mère en danger a été ajoutée cette semaine dans le code pénal du Timor oriental. La nouvelle loi stipule qu’il est "légitime" de préférer la santé maternelle à la vie d’un enfant non-né. Outre cette condition d’urgence, les législateurs ont posé comme condition préalable l’accord de trois médecins et des parents. Cette clause restant irréalisable dans les régions rurales où les médecins sont rares, les sages-femmes seront habilitées à pratiquer les interruptions de grossesse.

L’Eglise catholique, prédominante au Timor oriental, a marqué dès le départ son opposition à une telle mesure. Le 15 avril, Monseigneur Alberto Ricardo da Silva et Monseigneur Basilio do Nascimento of Boucau avaient fait paraître une lettre pastorale réaffirmant fermement "la nature sacrée et inviolable de la vie humaine, de la conception à la mort". Elle rappelait que, si tel est l’enseignement de l’Eglise, il en est de même pour la culture du Timor oriental. Les deux évêques ont par ailleurs rencontré plusieurs membres du gouvernement dans le courant du mois de mars.

Le mois dernier, le Catholic Family and Human Rights Institute a rapporté que plusieurs organisations non-gouvernementales (ONG), soutenues par les Nations-Unies, faisaient pression en faveur de l’avortement depuis longtemps.


Madrid : Une majorité d'Espagnols est opposée à l'avortement libre pour les mineures

Une majorité d'Espagnols est opposée au droit à l'avortement sans consentement parental dès l'âge de 16 ans tel que voulu par le gouvernement, selon trois sondages publiés lundi.

Selon un sondage réalisé pour le journal El Pais auprès de 1.000 personnes par Metroscopia les 27 et 28 mai, 64% des Espagnols y sont apposés. Ils sont 56% parmi les votants socialistes.

Selon un autre sondage effectué auprès de 1.040 personnes du 25 au 28 mai réalisé par l'institut DYM et publié dans ABC, 57% des Espagnols sont soit totalement ou relativement en désaccord avec ce projet.

Selon un troisième sondage réalisé auprès de 1.000 personnes par Noxa entre les 25 et 28 mai et publié dans le journal catalan La Vanguardia, 71% des sondés sont plutôt en désaccord avec ce projet.

L'avortement sans consentement parental entre 16 et 18 ans est une des dispositions les plus controversées du projet du gouvernement socialiste de réforme de la loi sur l'avortement.

Le chef du gouvernement socialiste José Luis Rodriguez Zapatero est récemment monté au créneau pour la défendre en affirmant qu'il ne fallait pas "intervenir dans la décision libre et intime d'une femme".

"Nous parlerons de tout cela" lors du parcours parlementaire du projet de loi, a commenté lundi la ministre de la Défense Carme Chacon sur la radio Cadena Ser. "Le but est d'éviter que des parents obligent leur fille de 17 ans, de 16 ans à rester enceinte alors qu'elle ne le souhaite pas (...), et malheureusement cela arrive. Mais dans tous les cas, ce sera bon d'en débattre", a ajouté la ministre.

Le gouvernement espagnol souhaite libéraliser totalement l'avortement jusqu'à la 14e semaine de grossesse, à la colère des milieux conservateurs et catholiques. Le Parti Populaire (PP, droite), a annoncé vendredi son intention de présenter un recours devant le Tribunal constitutionnel.

L'avant-projet de loi doit être étudié par les hautes instances judiciaires avant d'être formellement approuvé par le gouvernement et envoyé au Parlement.

Actuellement, l'avortement n'est autorisé en Espagne qu'en cas de viol dans un délai maximum de 12 semaines de grossesse, de malformations du foetus (22 semaines) ou en cas de "danger pour la santé physique ou psychique de la mère" (sans limitation de temps).

L'écrasante majorité des interruptions volontaires de grossesse sont pratiquées pour "risque psychologique" pour la mère, ce qui peut paradoxalement donner lieu à des avortements très tardifs, à plus de six mois de grossesse.

Selon le sondage publié dans ABC, 61% des Espagnols pensent que cette réforme est au moins un peu souhaitée par la population. Selon le sondage de La Vanguardia 47% sont plutôt d'accord avec la réforme et 46% un peu en désaccord.

Lu sur La Croix

Rappel & changement de lieu : marche pour la VIE à Bordeaux le 6 juin 2009


29 mai 2009

Neuvaine de prière pour la Vie du 29 mai au 7 juin 2009

Suite à la demande des évêques d'Ile-de-France, une neuvaine pour la Vie nous est proposée. Vous pouvez vous joindre à nous en récitant cette prière chaque jour à partir d'aujourd'hui jusqu'au 7 juin.
"Ô Marie,
Aurore du monde nouveau,
Mère des vivants,
nous te confions la cause de la vie :
regarde, ô Mère, le nombre immense des enfants que l'on empêche de naître,
des pauvres pour qui la vie est rendue difficile,
des hommes et des femmes victimes d'une violence humaine,
des vieillards et des malades tués par l'indifférence ou par une pitié fallacieuse.
Fais que ceux qui croient en ton Fils sachent annoncer aux hommes de notre temps avec fermeté et amour l'Evangile de la Vie.
Obtiens-leur la grâce de l'accueillir comme un don toujours nouveau,
la joie de le célébrer avec reconnaissance dans toute leur existence et le courage d'en témoigner avec une tenacité active,
afin de construire,
avec tous les hommes de bonne volonté,
la civilisation de la vérité et de l'amour,
à la louange et à la gloire de Dieu Créateur qui aime la vie."

Compte-rendu de la Veillée pour la Vie

Nos reporters étaient sur place, ils ont vu. La veillée pour la Vie a rassemblé une foule immense hier soir à Notre-Dame de Paris. La cathédrale était comble. Prêtres, évêques, religieux, religieuses, fidèles de tous horizons, jeunes et vieux, portant en eux les souffrances du handicap, physique ou psychologique, de l'atteinte à la Vie, sans cesse attaquée. Des témoignages intenses de personnes que l'on exclue de la société de par leur handicap, de personnes qui osent se positionner en faveur de la défense de la vie, de personnes qui accompagnent les plus démunis vers la mort ou dans leur choix en faveur de la vie ont été relatés. La présence du Seigneur est bien réelle dans les coeurs. Le Saint Esprit guida les paroles de notre évêque Mgr André XXIII au long de la veillée, spécialement de l'homélie. Une longue litanie de supplication et de louange fut chantée en alternance par la chorale et la foule. Notre âme se reposa en Dieu seul, source de toute Vie, l'unique Vérité, en adorant le Saint Sacrement dans l'Eucharistie présentée sur l'autel. Enfin, Mgr André-Vingt-Trois nous envoya en mission.

Nous vous proposons de découvrir ou revivre cette veillée en visionnant cette vidéo que la chaîne catholique Kto a diffusé en cliquant ici.

A la fin de la veillée, les évêques d'Ile-de-France nous ont proposé de se joindre à une neuvaine pour la Vie jusqu'au 7 juin, fête de la Visitation. La prière est celle de Jean-Paul II, tirée de l'Evangile de la vie en 1995, adressée à Notre-Dame, visible dans l'article ci-dessus.

20 mai 2009

La crise et l'avortement vont de pair en Russie

La crise économique et financière mondiale accentue le recours à l'avortement en Russie, alors que le pays a déjà a le taux d'IVG le plus élevé au monde et est menacé d'une chute drastique de sa population au cours des prochaines décennies, selon des experts.

"Je paye chaque mois pour mon appartement, et pour le moment, je peux tout imaginer sauf être sans emploi", confie Irina, une femme venue se faire avorter dans une clinique au nord de Moscou. "Une amie a perdu son emploi et dit que cela lui donne davantage de temps pour élever son enfant. Je pense que c'est un peu fou", ajoute-t-elle.

En Russie, l'instabilité économique accroît le nombre d'avortements, qui va augmenter de 10 à 12%, prédit le médecin-chef d'une maternité de la capitale russe, Andreï Akopian.

Raisons financières

"Davantage de femmes veulent subir un avortement", renchérit Khazem Alsoabi, médecin à la clinique privée MedClinica à Moscou. "J'entends dire que c'est pour des raisons financières, il n'y a aucun doute là-dessus", dit-il. "Il se peut que des familles qui ont prévu d'avoir des enfants soient contraintes de revenir sur cette décision", ajoute-t-il.

La Russie a le taux d'avortement le plus élevé au monde, selon les Nations unies. D'après un sondage réalisé par le Centre d'étude de l'opinion publique russe (VTsIOM) au mois de novembre, quelques mois après le début de la crise qui frappe durement la Russie, seules 5% des femmes se sont dit prêtes à avoir des enfants au cours des cinq prochaines années.

Nouvel argument
Leurs proches recourent de plus en plus à l'argument de l'insécurité économique pour les pousser à avorter, confie Irina, psychologue dans un centre de planing familial, qui n'a pas souhaité donner son nom. "Il y a même une nouvelle catégorie de femmes qui disent qu'elles se font avorter parce qu'elle ne peuvent pas payer leur crédit", constate Svetlana Roudneva, qui dirige le fonds Famille et Enfance, proposant des conseils pour les naissances non désirées.

Les recherches du mot "avortement" sur le moteur de recherche internet russe Yandex ont plus que doublé après la crise financière qui a débuté à l'été 2008. En l'espace d'un seul mois, elle ont bondi à 151.471 en novembre dernier, après 94.526 en octobre.

Baisse des naissances

Cette situation complique la tâche des autorités russes qui essayent d'encourager leurs habitants à avoir des enfants, compte tenu de la baisse du nombre de naissances chaque année. "L'amour pour votre nation commence par la famille", lit-on dans le métro de Moscou, dans le cadre d'une campagne d'affichage lancée par l'Etat russe. En janvier et février, la Russie a recensé 270.800 naissances, en baisse de 3.700 par rapport à l'année précédente, selon le Service fédéral des statistiques (Rosstat).

Au cours des 16 dernières années, la population a chuté de 12 millions, relèvent les Nations unies dans un récent rapport. Une tendance appelée à s'amplifier d'ici à 2050, année où la Russie ne comptera plus que 116 millions d'habitants, contre 142 millions l'an passé, selon ce document de l'ONU.

Selon le directeur de Rosstat, Vladimir Sokoline, la population active russe baisse d'un million par an et le pays pourrait se retrouver face à une pénurie de main-d'oeuvre. (belga/cb)
Lu sur 7 sur 7

Le planning familial français autorisé à délivrer le RU486

Un nouveau décret autorise désormais des structures telles que le planning familial et les centres de santé, à délivrer la pilule abortive. Désignée sous le nom RU 486, ce médicament n’est pas un simple comprimé. Il nécessite, normalement, un suivi de plusieurs jours.
Auparavant réservée à l’hôpital, RU 486 est depuis le 28 juillet 2004, accessible chez les gynécologues et certains généralistes. En 2007, Roselyne Bachelot avait émis le souhait de permettre aux centres de planning familial de délivrer cette pilule. Aujourd’hui, c’est chose faite.
Le décret, qui vient d’être publié, autorise l’avortement par voie médicamenteuse dans les centres de santé, dans les 49 jours qui suivent la date des dernières règles, comme le dit la loi. Les structures devront signer une convention avec un centre hospitalier, ainsi qu’avec le Président du Conseil Général de leur département.
Pour les plannings familiaux, c’est une « avancée », mais ceux-ci ont peur de devoir se heurter aux refus des présidents des conseils régionaux. En effet, selon le décret, il « peut » passer cette convention (et non « doit »).
On peut légitimement se demander si le personnel du planning familal a vraiment les qualifications requise pour assurer un vrai suivi médical pour les femmes prenant cette pilule considérée comme dangereuse (les femmes ne réagissant pas de la même manière au choc hormonal qu'elle provoque). La réponse est non.

19 mai 2009

Fête des mères et journée pour la Vie




28 Mai : Message de Monseigneur Eric Aumonier : veillée pour la Vie

Veillée de prière pour la vie

« Choisis donc la vie ! »
Deutéronome 30,19

La vie humaine est le bien le plus précieux confié à l’humanité.
La tradition chrétienne, avec un bon nombre de traditions religieuses, la reçoit comme un don
de Dieu.
Sa dignité est inaliénable.
La communauté catholique désire la servir tout au long de son déploiement, de la conception
à la mort naturelle.
Dés ses débuts comme embryon, chaque personne humaine est une histoire sacrée qui ne peut
jamais être utilisée comme un moyen. Elle mérite d’être accompagnée dans les épreuves de
son existence pour pouvoir continuer à choisir la vie. La moindre exception à cette règle fait
régresser toute l’humanité et ne construit pas la paix.
Avec vous, je souhaite promouvoir un grand oui à la vie humaine.
C’est pourquoi, avec mes frères évêque d’Ile de France, je vous invite dans le cadre de la
journée mondiale de prière pour la vie, avec les catholiques de nos diocèses,
le jeudi 28 mai 2009 à 20h30
à Notre-Dame de Paris
à une grande veillée de prière pour la Vie
Pour être fidèle à l’évangile de la vie, le Christ, nous prierons :
- pour nos concitoyens, souvent témoins d’un réelle générosité mais parfois perdus face
aux modes de résolution des problèmes autour de la vie humaine.
- Pour ceux et celles qui sont confrontés à des choix difficiles, pour qu’ils aient l’audace
de la vie et se sentent soutenus pour l’assumer.
- Pour les hommes et les femmes de media, les scientifiques, ceux qui sont engagés
dans le monde médical. Que dans la recherche nécessaire de la vérité, leurs
compétences et leur professionnalisme servent toujours davantage la vie humaine.
Soyons nombreux, jeunes, parents et grands-parents, à donner de la profondeur à notre
témoignage pour la vie !
Je compte sur votre présence,

+ Eric Aumonier
Evêque de Versailles
16 rue Monseigneur Gibier 78000 Versailles
 01 30 97 67 69 Fax 01 30 97 67 53 E-mail : eveque.versailles@wanadoo.fr

15 mai 2009

L'Espagne va ouvrir l'autoroute de la mort

Lu sur le Salon Beige

Le gouvernement espagnol a présenté aujourd'hui en Conseil des ministres son projet de libéralisation de l'avortement. Il paraît que cette loi rapprochera l'Espagne de l'Europe, selon Mme Aido, ministre de l'Egalité (sic). Le projet prévoit de rendre l'avortement totalement libre jusqu'à la 14e semaine de grossesse et sous conditions jusqu'à la 22e semaine (risques pour la santé de la mère, malformation du foetus).
Et comme l'avortement appelle l'eugénisme, les femmes pourront aussi avorter si des anomalies sont détectées sur le foetus après la 22e semaine. Effectivement : bienvenue en Europe, le continent qui tue ses enfants.
Le texte va être étudié par les hautes instances du pouvoir judiciaire avant d'être approuvé formellement en Conseil des ministres puis renvoyé au Parlement.

Appel aux Sages-femmes : confrontation avec l'IVG

Daté du 14/05/2009 Lu sur Sages-femmes info

Par un biais de procédure parlementaire, l’amendement Poletti que nous avions fait retirer, vient d’être réintroduit au beau milieu d’une réunion confidentielle de la Commission des affaires sociales du Sénat, par un sénateur centriste. Nous devons tout faire pour que cette disposition ne soit pas votée ou soit annulée dans la suite de la procédure parlementaire.

791 sages-femmes, qui en représentent tant d’autres, cela doit compter pour faire comprendre à nos élus qu’on ne se débarrasse pas sur notre dos d’un problème de société complexe. C’est notre profession et toute son orientation qui sont aujourd’hui à nouveau menacés. Continuez à faire signer notre appel. De mon côté, je vais écrire en votre nom à toutes (et tous) aux sénateurs. Merci de votre engagement.

Olivia Déchelette
Porte-parole du Collectif Sages-femmes de demain

13 mai 2009

Mères porteuses : plaidoyer pour la défense des plus vulnérables

Dans la perspective de la révision des lois de bioéthique en juin, 82 personnalités du monde de la science ou de la culture lancent un manifeste contre la tentation de recourir à la «gestation pour autrui» et ses conséquences.

Prendre en compte la souffrance des couples infertiles ne peut justifier de transgresser des principes qui fondent notre vie collective et notamment le devoir de protection des plus vulnérables. La gestation pour autrui ouvre la voie à des pratiques hautement contestables : l'exploitation des femmes, la promotion du «tout génétique», la programmation d'enfants conçus pour être abandonnés par la femme qui les a portés.

Que la pratique soit légale ou non, la mère porteuse est dans la quasi-totalité des cas d'un milieu socio-économique et culturel défavorisé par rapport à celui du couple demandeur. Ce simple constat devrait nous arrêter, or ce n'est pas le cas. Les mères porteuses seraient sélectionnées en fonction de leur capacité à consacrer, par altruisme, neuf mois (plutôt douze) de leur existence à porter l'enfant d'un couple en s'interdisant de se fantasmer comme mère, ce qui s'apparente à un déni de maternité, tout en gardant la possibilité de se rétracter après la naissance. Pour soulager notre conscience ? Quel professionnel peut s'autoriser à déclarer telle femme «bonne pour le service» ? La loi doit-elle permettre des conventions permettant à une femme de consentir à sa propre aliénation organique et à s'exposer à des risques corporels (ceux communs à toute grossesse) et psychiques ?

Les conséquences sur son couple et sur ses propres enfants qui verraient leur mère donner le bébé qu'elle porte ne sont pas envisagées… pas plus que la place de l'enfant «porté» si elle se rétractait. Faut-il encourager des femmes consentantes, imaginant le plus souvent réparer une blessure ancienne plus ou moins enfouie, à embarquer leur famille dans cette aventure ? On ne peut concevoir que ces femmes ne soient pas rémunérées - on appellerait ça une indemnisation - ce qui revient à leur demander de se vendre pour produire une marchandise : l'enfant.

Le couple demandeur verrait se réaliser son souhait d'élever un enfant « de ses gènes ». Démarche bien différente de l'adoption qui valorise la parentalité d'intention, du don de sperme, d'ovule ou d'embryon, anonyme et gratuit, qui relativise l'apport du génétique. Il ne peut être comparé au don d'organe sauf à considérer l'enfant comme un «organe». Cette définition de l'individu par ses seuls gènes, évoquant le « pedigree » dont on sait les usages abusifs qui peuvent en découler va à l'encontre des valeurs de mixité et d'ouverture à l'autre.

L'enfant tant désiré est le grand oublié : qu'est-ce qu'être un fœtus porté par une femme instrumentalisée ? Nous connaissons l'importance des échanges entre la mère et le fœtus sur son développement physique, psychique et affectif. Nous connaissons les effets délétères des séparations précoces sur la vie entière. Les médecins doivent-ils se prêter à la conception d'enfants programmés pour être donnés par la femme qui les porte ?

Une loi peut limiter les dérives mercantiles des intermédiaires voire le tourisme procréatif. Il n'empêche qu'aussi restrictive soit-elle, elle légitimerait, avec la participation du médecin et du juge, des pratiques que nous condamnons parce qu'elles remettent en cause la protection qu'on doit aux plus vulnérables.

Lu sur le Figaro.fr

7 mai 2009

Portugal : ne pas interdire les corridas sans mettre fin à l'avortement légal...

Lu sur le blog de Jeanne Smits :

Si les villes portugaises de Viana do Castelo, Braga, Cascais et Sintra ont décidé d'interdire les corridas sur le territoire de leurs conseils municipaux, pourquoi permettent-elles l'avortement? Lire la suite.

Le Conseil d'Etat contre les mères porteuses

PARIS - Le Conseil d'Etat s'est prononcé pour l'autorisation des recherches sur les cellules souches embryonnaires en France mais contre la légalisation des mères porteuses, la gestation pour autrui (GPA). De même, l'autorité administrative préconise de ne pas étendre l'assistance médicale à la procréation (AMP) aux mères célibataires et aux homosexuelles.
"La prise en considération de l'intérêt de l'enfant et de la mère porteuse, principes fondamentaux qui sous-tendent l'interdiction actuelle, conduisent à recommander de ne pas légaliser la gestation pour autrui", dit-elle dans son rapport. Le Conseil d'Etat fait valoir que le don d'un enfant à un autre couple "présente une forte probabilité d'être vécu par cet enfant comme un abandon."
Il met également en avant les éventuelles conséquences médicales pour la mère porteuse et le risque d'exploitation de cette dernière. "La notion 'd'indemnité raisonnable' qui serait versée à la mère-porteuse est ambiguë", avance-t-il. Il propose cependant "des solutions ponctuelles" pour pallier les difficultés des familles souhaitant faire reconnaître des enfants nés d'une gestation pour autrui illégale. "On pourrait ainsi permettre la transcription de la seule filiation paternelle", indique-t-il.
Ce rapport avait été commandé par le Premier ministre, François Fillon, pour permettre une réévaluation de la loi bioéthique de 2004. Le groupe de travail présidé par Philippe Bas, ancien ministre de la Santé, a procédé à l'audition de plus de 60 personnalités. Dans le domaine de la recherche sur l'embryon et les cellules souches, le Conseil d'Etat propose de créer "un régime permanent d'autorisation" mais en "l'enserrant dans des conditions strictes. Il propose donc de substituer au régime de 2004 d'interdiction assorti de dérogations pendant une période de cinq ans un régime d'autorisation assorti de conditions afin de ne pas faire obstacle à de possibles découvertes scientifiques. Un moratoire "n'offre pas aux équipes de recherche la visibilité nécessaire", explique-t-il.
Il se prononce par ailleurs pour la levée, toujours sous certaines conditions, de l'anonymat du don de gamètes, pour permettre de répondre à la demande d'accès à leurs origines des enfants nés d'un tel don. Plus largement, le Conseil d'Etat estime que la législation française constitue un "point d'équilibre" par rapport à des législations étrangères plus libérales. Il recommande en conséquence de supprimer l'obligation de réexamen des lois bioéthiques tous les cinq ans.
Vu sur France 2, lu sur l'Express

6 mai 2009

Tour de France ou Tournée de la bioéthique : où aller ?

Information de l'ADV concernant la Tournée de Bioéthique (voir l'article du 29 avril) :
Participez à une soirée-étape de la Tournée bioéthique !

Quelle ville est la plus proche de chez vous ?

- LILLE : lundi 11 mai 20h30 à Lille Grand Palais, 1 boulevard des Cités Unies
- RENNES : mardi 12 mai 20h30 au Cinéma Cinéville, place du Colombier
- TOURS : mercredi 13 mai 20h30 au Mega CGR Tours Centre, place François Truffaut
- CLERMONT-FERRAND : jeudi 14 mai 20h30 à la Maison de la Culture, rue Léo Lagrange
- TOULOUSE : vendredi 15 mai 20h30 au Centre de Congrès, 11 esplanade Compans Caffarelli
- LYON : lundi 18 mai 20h30 Hôtel Sofitel Bellecour, 20 quai Gailleton
- GRENOBLE : mardi 19 mai 20h30 à l’Espace Saint-Martin, 93 cours Berriat
- NANTES : lundi 25 mai 20h30 à la cité des Congrès, 5 rue Valmy
- PARIS : mardi 26 mai 20h30 au Palais des Congrès Porte Maillot
- STRASBOURG : mercredi 27 mai 20h30 au Palais de la Musique et des Congrès, place de Bordeaux
Entrée libreRetrouvez le programme de la soirée Bioéthique près de chez vous sur http://www.adv.org/ Pour toute autre information : 06 29 75 39 41

Le Conseil d'Etat et le réexamen de la loi bioéthique

Le Point : Concernant la recherche sur l'embryon et les cellules souches embryonnaires, le Conseil d'Etat, "préconise de créer "un régime permanent d'autorisation", "enserré dans des conditions strictes, précisant que la possibilité d'autoriser serait une simple faculté et ne créerait donc pas un droit à autorisation", précise-t-il. La loi de bioéthique du 6 août 2004 a posé le principe de l'interdiction des recherches sur l'embryon humain, tout en ouvrant une période de cinq ans pendant laquelle de telles recherches pourraient être autorisées sous conditions."

Ainsi, le Conseil d'Etat veut aller plus loin que la législation actuelle, dont la logique est déjà schizophrène ! Pour avoir une meilleure idée sur les problématiques liées à l'embryon, lire l'article du Docteur Henri Bléhaut sur le très bon blog bioéthique de la conférence des évêques de France (et qu'ils soient une nouvelle fois salués pour cette belle initiative). Quoi qu'il en soit, il est temps de faire entendre la voix de la raison au coeur du débat bioéthique qui réveille surtout les imaginations délirantes d'une majorité bernée, qui "sent" plutôt qu'elle ne réfléchit. Pour participer aux Etats Généraux de la Bioéthique, voir ici, sur le site internet qui leur est consacré.
dessin : ti'hamo

Le Conseil d'Etat contre la légalisation des mères porteuses mais...

France Info : L’instance [le Conseil d'Etat], au nom de "l’intérêt de l’enfant et de la mère" recommande de "ne pas légaliser la gestation pour autrui".

...Par ailleurs, l’instance se prononce également en faveur d’un régime permanent d’autorisation des recherches sur l’embryon et les cellules souches embryonnaires, assorti de conditions strictes.

Une excellente idée pour le 8 mai (Province)

Lu sur le Salon Beige :
Elle porte un nom : l'Evangile de la Vie. L'oeuvre discrète mais extraordinaire de l'abbé Hubert Lelièvre mérite attention et soutien. L'Évangile de la Vie organise à Bollène le 9 mai une Messe à 21h30 puis une nuit d'Adoration "pour accompagner le Saint-Père, pour être mieux unis à lui lors de son pèlerinage en Terre Sainte" (modalités et réservations).

Mais dès le 8 mai, vous pourrez être accueillis par l'abbé Lelièvre - après contact - et l'aider pendant trois jours à continuer ses travaux qu'il mène presque seul, dans l'ancien couvent des Ursulines qui lui a été confié par monseigneur Cattenoz, évêque d'Avignon. Celui-ciil'encourage à y poursuivre l'installation de la Famille Missionnaire l'Évangile de la Vie :

"Depuis 2001, la Famille Missionnaire l'Évangile de la Vie propose des formations sur des questions de société dans le domaine de la vie, de la bioéthique. elles permettent d'aider les participants à comprendre mieux les enjeux pour le présent et l'avenir. Ces sessions sont vécues dans l'esprit de l'Encyclique du Pape Jean-Paul II Evangelium Vitae. Les intervenants rassemblent des théologiens, philosophes, scientifiques, chercheurs, journalistes, des associations engagées dans le service de la vie et de la famille. Pour l'été prochain, elles se dérouleront dans l'ancien couvent du Saint-Sacrement à Bollène, maison que Monseigneur Cattenoz, archevêque d'Avignon, a confiée à l'Association Diocésaine Famille Missionnaire l'Évangile de la Vie. Il participera lui-même à chaque session. Le Maire de Bollène en ouvrira les travaux".

Ceux qui ne peuvent se déplacer pourront toujours l'aider par des dons précis :
- l'achat de peinture à l'eau et rouleaux, pour 6 petites pièces, dont la sacristie ; d'un aspirateur ; d'un frigo ; d'une machine à laver. - des travaux de plomberie (2000 €) ; - don en ligne, directement à travers le site du diocèse d'Avignon : en cliquant sur "Évangile de la Vie"- par courrier : versement à l'ordre de l'ADFMEDV - 32 cours de la République - 84500 Bollène.

5 mai 2009

28 mai : Veillée de prière "Choisis donc la Vie" à ND de Paris

Le titre appelle aux jeunes : grande veillée de prière organisée par le dioscèse de Paris le jeudi 28 de ce mois de mai.
Retrouvez tous les évêques d’Ile de France pour cette veillée de prière, d’enseignement et de témoignages sur le thème "Choisis donc la vie !" (Dt 30, 19) à 20h30 à Notre-Dame de Paris. "Notre pays est engagé dans des États généraux de la bioéthique. De grandes questions sont en discussion en vue de la révision des lois dites « de bioéthique ». Ces sujets nous concernent tous.
La veillée a lieu en la cathédrale Notre-Dame, au cœur de notre région, le jeudi 28 mai prochain, de 20h30 à 22h00."

Lire impérativement la lettre d'invitation du Cardinal Mgr André XXIII. Nous vous proposons également de faire partie de la chorale, mais attention sous plusieurs conditions. Voici un message de Claire Balanant, déléguée pour le chant et la musique pour le dioscèse de Nanterre.
"Bonjour à tous,

Les 8 évêques d'Ile-de-France invitent à une veillée de prière à Notre-Dame de Paris le 28 mai prochain. Les 8 évêques et leurs auxiliaires seront présents. Veillée pour la vie : "Choisis donc la vie" (Dt 30, 19).
Jeudi 28 mai 2009 de 20h30 à 22h, en la cathédrale Notre-Dame de Paris.
Objectif : demander pour chacun et pour nos communautés un respect authentique de la vie humaine. Le cardinal Vingt-Trois a demandé à Bernadette Melois de piloter l'aspect musical de cette veillée. Bernadette souhaite que tous les délégués diocésains de musique soient associés à cette démarche ecclésiale et vous invite tout particulièrement à vous y rendre pour chanter dans le choeur, dans le même esprit que pour la visite du pape en septembre.
Nous constituons un choeur moteur composé de jeunes chanteurs, de 18 à 35 ans, venant de tous les diocèses d'Ile-de-France. Nous avons besoin de 100 à 150 chanteurs.
Trois conditions : être bon chanteur, savoir déchiffrer, et s'engager à être présent aux répétitions.
Dates de répétition :
Lundi 18 mai et lundi 25 mai, à 20h30
Lieu : 8 rue Massillon Paris 4ème, dans les anciens locaux de l'Ecole Cathédrale.
Pour le 28 mai : répétition à 19h.
Je vous demande donc de faire circuler cette information assez vite dans vos diocèses, de rassembler les "inscriptions" et de faire remonter, à Bernadette et à moi, le résultat de vos recherches. Dès que vous avez une idée du nombre de chanteurs intéressés, prévenez-nous pour la logistique des livrets de partitions. Le livret sera donné aux répétitions et servira de passe pour entrer dans Notre-Dame. Nous comptons sur vous !

Claire Balanant , Déléguée pour le chant et la musique pour le diocèse de Nanterre"
C'est le diocèse de Nanterre qui rassemblera les inscriptions : musique@catholique-nanterre.cef.fr ou 01 41 38 12 54.
Inscriptions : indiquer nom, prénom, pupitre, coordonnées.
Venez nombreux !

L'avortement en un clic


Une vidéo publiée par nos amis d'avortementIVG !

4 mai 2009

6 mai, à Paris, conférence, "Soins Palliatifs : un vrai défi ?"

L'Office Chrétien des personnes Handicapées propose le 6 mai à 20h30 une conférence sur les soins palliatifs, donnée par le Docteur Daniel d'Hérouville, médecin de service à la Maison médicale Jeanne Garnier. Elle aura lieu au Théâtre Saint Léon, 11 place du Cardinal Amette, dans le XVe ( métro La Motte-Picquet Grenelle, lignes 6, 8, 10)

Accessible aux personnes en fauteuil roulant. Messe à l’église (1 place du Cardinal Amette) à 19h Participation aux frais : 6 € Tarif réduit : 4 €

"La vie est tellement grande qu’elle peut tout contenir ... même la mort"

1 mai 2009

Plus Belle la Vie : promotion subversive de l'euthanasie

Passé plutôt inaperçue, cette belle tranche de bêtise guimauve et larmoyante, programmée pour faire pleurer dans le chaumières : l'euthanasie de l'un de personnages de la série Plus Belle la Vie, diffusé sur France 3, par deux de ses amis, qui plus est étudiants en médecine.

Au détriment de la cause de ceux qui promeuvent le développement d'une vraie prise en charge des personnes en fin de vie (rappelons que la "vie" s'arrête à la mort et non à l'approche de la mort), les auteurs de la série ne se privent pas de faire la promotion d'un acte interdit et surtout déjà assez mis en avant par la presse pour que besoin soit de "courageusement" se faire le héraut d'un "nouveau combat pour les droits humains".

Voici ce qu'en dit Paul Lombard sur son blog :

"Ces deux jeunes étudiants portent à eux deux la cause de l'euthanasie active. Allant au delà de toute éthique médicale telle qu'on l'enseigne actuellement (nous ne sommes pas la Suisse où il existe des médecins spécialisés dans ce traitement radical) ces deux idiots qui semblent ne pas être encadrés imposent leur morale à deux sous et leur droit à décider au delà de la loi, que sans doute, là encore, il faut trouver scélérate."

"Le pire arrive quand le commissaire s'entretient de l'affaire avec le juge d'instruction (bien sûr, ces deux fonctionnaires de justice ne sauraient faire autre chose que ce commande l'éthique de leur métier) et décident de classer l'affaire, sans plus se demander d'où est venue la morphine. Et nos imprudents se retrouvent libres là où ils auraient encourus jusqu'à 20 ans de prison. Promotion de l'euthanasie, décision arbitraire du juge d'instruction qui n'a pas de compte à rendre (voyez combien de temps il faut pour que le juge Burgaud se prenne un petit avertissement après avoir détruit tout un quartier) ce feuilleton de grande écoute ne se prive pas d'essayer d'influencer la société."
"Mais de quel droit ?"