Nous relayons ici le message d'Olivia Déchelette, Porte-parole du Collectif Sages-femmes de demain, à la tête du combat contre un amendement visant à faire prescrire l'avortement médicamenteux par les sages-femmes. Proposée dans le rapport Poletti (photo ci-contre), l'amendement avait été retiré, puis est revenu en douce.
J’apprends à l’instant que, malgré la forte mobilisation de certains sénateurs (tous avaient reçu une lettre urgente que je leur avais adressée), l’article 22bis de la loi sur l’hôpital a été voté avec la modification que nous combattons.
Nombre de sénateurs ont peut-être été abusés par quelques articles de presse prétendant que les sages-femmes étaient d’accord avec cette pratique de l’avortement médicamenteux. C’est un échec, mais notre action n’est pas achevée. Le texte va être discuté en commission mixte paritaire et nous avons encore de quoi nous mobiliser.
Nous ne pouvons laisser croire celles qui, en notre nom, se sont engouffrées dans une revendication qui n’est pas la nôtre et qui n’est pas – j’en suis persuadée – celle de la plupart de nos collègues. C’est pourquoi, sans tabler sur les arguments « rassurants » de la prétendue clause de conscience ou de l’expérimentation régionale, nous devons nous mobiliser à nouveau. Pour le moment, en continuant de faire grandir notre Collectif, qui prendra de nouvelles initiatives sans baisser les bras. Soyez assurées de ma détermination.
Bien fidèlement,
Olivia Déchelette
Porte-parole du Collectif Sages-femmes de demain
J’apprends à l’instant que, malgré la forte mobilisation de certains sénateurs (tous avaient reçu une lettre urgente que je leur avais adressée), l’article 22bis de la loi sur l’hôpital a été voté avec la modification que nous combattons.
Nombre de sénateurs ont peut-être été abusés par quelques articles de presse prétendant que les sages-femmes étaient d’accord avec cette pratique de l’avortement médicamenteux. C’est un échec, mais notre action n’est pas achevée. Le texte va être discuté en commission mixte paritaire et nous avons encore de quoi nous mobiliser.
Nous ne pouvons laisser croire celles qui, en notre nom, se sont engouffrées dans une revendication qui n’est pas la nôtre et qui n’est pas – j’en suis persuadée – celle de la plupart de nos collègues. C’est pourquoi, sans tabler sur les arguments « rassurants » de la prétendue clause de conscience ou de l’expérimentation régionale, nous devons nous mobiliser à nouveau. Pour le moment, en continuant de faire grandir notre Collectif, qui prendra de nouvelles initiatives sans baisser les bras. Soyez assurées de ma détermination.
Bien fidèlement,
Olivia Déchelette
Porte-parole du Collectif Sages-femmes de demain
Lu sur avortementivg
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