28 juin 2009

Réunion aujourd'hui 28 juin à Paris : Marche pour la Vie

Chers amis,

Je vous rappelle qu'une petite réunion "ouverte", portant sur la marche de janvier prochain (celle des 35 ans de la loi de 1975) aura lieu au :

Bon Conseil
6 rue Albert de Lapparent
Paris 7e (métro Ségur)
dans le créneau 18 heures - 21 heures.

L'esprit : faire un point des bonnes idées et des tâches à réaliser en vue de la marche 2010, autour de quelques boissons tirées du sac - et on a le droit d'arriver en retard et on part quand on veut !
Bien amicalement et à dimanche j'espère!

Cécile EDEL
Présidente

Choisir la Vie informe

Paris le 24 juin 2009

Communiqué de Presse

Vote de l'extension de la pratique de l'avortement aux sages-femmes: une saisie du Conseil Constitutionnel s'impose !


Lors de l'examen du projet de loi sur l'hôpital devant l'Assemblée nationale, Madame Poletti, député UMP des Ardennes, avait été l'instigatrice d'un amendement visant à étendre la pratique de l'IVG médicamenteuse aux sages-femmes.

Devant la forte mobilisation associative, Madame Poletti avait finalement retiré son amendement au mois de mars et déclaré alors qu'« elles (les sages-femmes) n'étaient pas encore prêtes" et qu'il fallait les "consulter" davantage.

Or, quelques mois plus tard seulement, le projet de loi revenait au Sénat et l'article 22bis autorisant la prescription et la diffusion de l'avortement médicamenteux par les sages- femmes était voté.
Après son examen et son vote au sein de la commission mixte paritaire le 16 juin dernier, les députés, puis les sénateurs ont entériné les 23 et 24 juin définitivement ce texte.

Choisir la Vie dénonce une fois de plus l'incohérence des pouvoirs publics qui, s'ils semblent déplorer le nombre croissant des recours à l'avortement, ne s'attachent nullement à endiguer le fléau qu'il constitue tant pour l'enfant à naître que pour l'équilibre psychologique des femmes mais, au contraire, en étendent et facilitent toujours davantage l'accès.
Choisir la Vie attire ainsi l'attention sur l’irresponsabilité du vote de cet article 22bis (devenu l’art 86) et sur l’urgence d’intervenir pour dénoncer cette dérive. Elle appelle de ses vœux une procédure de saisine du Conseil constitutionnel:

1)La prescription d’une IVG médicamenteuse est contraire à l’essence du métier de sage-femme dont la formation et les compétences sont orientées vers l’accompagnement et l’accueil de l’enfant à naître. Les obliger à devenir des auxiliaires de la médecine pour la pratique de l’avortement, met en péril le sens et les motivations attachés à la qualité de leur savoir-faire qui doit être préservé.

2)La pratique d’une IVG par voie médicamenteuse n’a rien d’anodin. Elle comporte de nombreux risques et couvre un champ de compétences médicales plus large que celles des sages-femmes. Par exemple, une sage-femme est-elle compétente pour vérifier la présence d’une insuffisance surrénale chronique chez la patiente, contre-indiquée dans la prescription du RU 486 ?

3)Le risque est grand d’une rupture avec le conseil de l’ordre de la profession d’un certain nombre de sages-femmes refusant cette pratique, en totale opposition avec l’identité de leur métier.

Contact presse: 06 72 01 53 31

AOCPA Choisir la Vie
6, square du Trocadéro
75116 PARIS
01 47 51 60 04
choisirlavie@choisirlavie.org
www.choisirlavie.fr

27 juin 2009

Clôture des Etats généraux de la bioéthique

La presse revient largement sur la clôture des Etats généraux de la bioéthique qui a eu lieu mardi dernier. Un rapport de synthèse sur ces Etats généraux devrait être remis à la fin du mois au chef de l'Etat et rendu public ensuite.
Quelques orientations semblent toutefois se dessiner. En ce qui concerne la grossesse pour autrui, il semble que le panel des citoyens censé représenter les français y soit opposé. En ce qui concerne l'assistance médicale à la procréation (AMP), le jury s'est prononcé contre une extension aux femmes célibataires et aux couples d'homosexuelles. Au niveau de la recherche sur l'embryon, l'idée qui aurait émergé serait de créer deux régimes, selon qu'il y ait ou non un projet parental. S'il en existe un, le jury souhaite renforcer l'interdiction de toute expérimentation. Dans le cas contraire, il se prononce en faveur d'une autorisation claire et encadrée de la recherche. En ce qui concerne la levée partielle de l'anonymat du don de gamètes, la ministre de la santé, Roselyne Bachelot s'y est déclarée favorable. Madame Bachelot a également expliqué que ce devrait être la dernière révision globale des lois de bioéthique. La législation "ne sera plus examinée à date fixe, tous les cinq ans, mais à la demande, selon des modalités innovantes qu'il reste à définir".
Dans le Figaro, Tugdual Derville, délégué général de l'Alliance pour les droits de la vie livre lui aussi ses réflexions sur ces Etats généraux. Il regrette que la formation des citoyens sélectionnés ait comporté des lacunes mais se félicite que la dérive eugénique soit enfin reconnue. Il rappelle que la France mène déjà une politique de "sélection anténatale drastique, du fait de l'accumulation des décision individuelles d'interruptions médicales de grossesse (IMG)". Et de citer plus précisément "la traque du trisomique". Il rappelle que la France élimine avant la naissance deux fois plus de fœtus porteurs de handicap qu'aux Etats-Unis, et le fait davantage pour des affections bénignes et curables. Il regrette enfin que notre société fasse de moins en moins de place aux personnes handicapées et qu'une "discrimination culturelle frappe les êtres humains porteurs de handicap, plus que partout ailleurs dans le monde". Enfin, Libération cite le livre du philosophe Ruwen Ogien : "La Vie, la Mort, L'Etat", dans lequel l'auteur se dit pour la gestation pour autrui, le clonage reproductif, l'ouverture de l'AMP aux couples homosexuels et aux femmes "supposées ne plus être en âge de procréer" , pour le dépistage prénatal ou pour l'euthanasie. Pour lui, la dignité humaine serait "inutile et dangereuse" car elle limite les libertés individuelles.

Barack Obama dissout le Conseil de Bioéthique


Le Conseil de bioéthique du président des Etats-Unis a été dissout la semaine dernière par Barack Obama. Nommé par Georges W. Bush à la veille des décisions sur les cellules souches embryonnaires, en 2001, le Conseil avait eu pour président le Dr Leon Kass, de l'université de Chicago, puis à partir de 2005, le Dr Edmund Pellegrino, de la Georgetown University. Tous deux étaient hostiles à la recherche sur l'embryon. Le conseil avait vocation plutôt à favoriser la discussion et le développement d'un consensus. La déclaration du Dr Pellegrino, en mars 2009, affirmant qu' "éthiquement, [il] ne pouvait accepter aucune politique autorisant la production ou la destruction délibérée de foetus ou d'embryons humains à quelque fin que ce soit, scientifique ou thérapeutique", aurait hâté la dissolution du conseil.
La nouvelle commission souhaitée par Barack Obama serait "structurée dans le contexte de son administration propre", ainsi que l'indique le Dr Ruth Faden, bioéthicienne de la John Hopkins University. Son rôle serait d'offrir des solutions politiques concrètes, qui soient un soutien direct pour les stratégies économiques et politiques du Président des Etats-Unis. Pour le Dr Alta Charo, de l'Université du Wisconsin, la nouvelle commission devra se concentrer sur une "politique éthiquement défendable".

23 juin 2009

Avortement par les sages-femmes : appelez-en à la responsabilité de votre député !

Message d'e-Deo :
L'association "Choisir la Vie" nous invite chacun à envoyer à notre député cet "appel à la responsabilité" concernant l'autorisation de la pratique de l'avortement par les sages-femmes, qui doit être voté demain. L'objectif est d'obtenir par 60 députés la saisine du Conseil constitutionnel.

http://e-deo.typepad.fr/mon_weblog/2009/06/tres-urgent-contre-la-pratique-de-lavortement-par-les-sagesfemmes-appelezen-%C3%A0-la-responsabilit%C3%A9-du-l.html

Faites suivre cet appel à tous vos contacts, propagez l'information tout autour de vous (blogs, fora...) !

Bien à vous,
Thibaud COUPRY
pour e-deo

18 juin 2009

Cour de Cassation : le foetus est un enfant

D'après les magistrats, un foetus né sans vie peut être déclaré à l'état civil, quel que soit son niveau de développement.

Les trois arrêts pris par la Cour de cassation mercredi devraient réconforter les associations de parents endeuillés suite à un décès durant la grossesse. Depuis plusieurs années, des associations demandent que soit comblé le vide juridique qui existe en France pour les foetus de 16 à 22 semaines nés sans vie après une mort in utero ou une interruption médicale de grossesse. Les arrêts de principe rendus par la première chambre civile de la Cour de cassation revêtent donc une grande importance.

Dans la plupart des hôpitaux, les foetus de moins de 22 semaines sont encore incinérés avec les déchets du bloc opératoire

En obtenant le droit d'inscrire leur bébé sur les registres de l'état civil, les parents obtiennent du même coup la possibilité de donner un nom à leur enfant, de bénéficier de certains droits sociaux comme le droit au congé maternité, ou encore celui de récupérer son corps afin d'organiser ses obsèques et de faire leur deuil. Actuellement, dans la plupart des hôpitaux, les foetus de moins de 22 semaines sont encore incinérés avec les déchets du bloc opératoire.

L'affaire jugée mercredi concerne trois familles. Les parents de trois enfants morts-nés entre 1996 et 2001 avaient porté l'affaire en justice après s'être vu refuser la possibilité d'enregistrer leur enfant à l'état civil. Jusqu'à présent, les enfants dont un médecin pouvait attester qu'ils avaient vécu au moins quelques instants se voyaient dresser un acte de naissance, ainsi qu'un acte de décès.

"Ces arrêts risquent de provoquer une grande anarchie" (source judicaire)

Les autres, morts-nés, ne pouvaient bénéficier, depuis 1993, que d'une "déclaration d'enfant sans vie", et ce seulement s'ils répondaient à la définition d'enfant viable donnée en 1977 par l'Organisation mondiale de la santé, soit un poids de plus de 500 grammes ou une grossesse de plus de 22 semaines. Or, les trois foetus concernés avaient entre 18 et 21 semaines et pesaient entre 155 et 400 grammes.

Saisi des trois dossiers, un tribunal de grande instance avait donc débouté les familles. En mai 2005, la cour d'appel de Nîmes avait confirmé les jugements. Mercredi, la Cour de cassation a jugé, dans trois arrêts identiques, que la cour d'appel avait violé l'article 79-1 du Code civil car il "ne subordonne pas l'établissement d'un acte d'enfant sans vie ni au poids du foetus, ni à la durée de la grossesse". Selon elle, la cour d'appel a tout bonnement "ajouté au texte des conditions qu'il ne prévoit pas".

Par une telle décision, la Cour de cassation décide de bousculer le législateur. Dans ses conclusions, l'avocat général Alain Legoux avait d'ailleurs rappelé que "ce n'est pas à (la jurisprudence) de fixer la norme mais à la loi". Or, avait-il suggéré à la Cour, "quelle meilleure façon d'y inciter le législateur" que de casser les trois arrêts, cela "permettra au législateur de faire oeuvre d'harmonisation".

D'un grand réconfort pour les familles, ces arrêts "risquent de provoquer une grande anarchie", souligne toutefois une source judiciaire. On peut en effet imaginer que des mères qui décident d'interrompre volontairement leur grossesse après quatre semaines profitent de la nouvelle donne pour déclarer leur enfant et ainsi bénéficier des avantages sociaux qui y sont liés. En revanche, il ne devrait pas y avoir d'impact sur le volet pénal, la Cour de cassation ayant déjà écarté dans d'autres arrêts l'incrimination d'homicide dans le cas de décès in utero du fait d'un accident de circulation ou d'un accident médical.
Lu sur LePoint.fr

14 juin 2009

Dublin : Marche pour la Vie

En janvier dernier, nos amis irlandais étaient représentés à la marche pour la vie de Paris... si vous avez la chance d'être en Irlande le 4 juillet, ne manquez pas de rejoindre leur grand rendez-vous pro-vie : le "Rally for Life" de Dublin !
Aller sur le site rallyforlife

12 juin 2009

Scandale : prescription de la pilule, plus besoin de médecin !

Le Sénat vient d’adopter une disposition, dans le cadre du projet de loi sur l’hôpital, autorisant pharmaciens et infirmiers à prescrire sous conditions la pilule contraceptive à la place des généralistes et gynécologues. Cette mini-révolution, censée «éviter les grossesses indésirées», pourrait entraîner des dérives. Décryptage.

Qui peut prescrire la pilule ?

Aujourd’hui, seuls les médecins généralistes et les gynécologues sont habilités à prescrire la pilule et autres formes de contraception (patch, l’implant, le stérilet…)

Avec ce nouveau texte: pour la première prescription, seuls les médecins restent compétents.
En revanche, infirmiers et pharmaciens seront autorisés à renouveler les prescriptions pour les seules pilules remboursées par la sécurité sociale.

Limite: En réalité, ce texte ne concerne donc que les pilules dites de deuxième génération (les plus anciennes), les seules prises en charge par la Sécu. Les nouvelles (les mini-dosées) ne sont pas concernées par cette nouvelle loi. Pourquoi? «Certainement pour éviter que les pharmaciens soient tentés de prescrire et donc de vendre les pilules les plus chères (jusqu’à 45 euros les 3 plaquettes). Les sénateurs ne veulent pas encourager le lobbying pharmaceutique, cela paraît assez clair», selon Elisabeth Paganelli, gynécologue libérale à Tours et membre du Syngof, le syndicat des gynécologues et obstétriciens de France.

Quel est le délai maximal de prescription?

Aujourd’hui, médecins et gynécologues prescrivent la pilule pour six mois ou un an maximum. Ils ne peuvent pas dépasser.

Avec ce nouveau texte, les infirmiers et pharmaciens pourront renouveler les prescriptions pour «une durée maximum de six mois, non renouvelable».

Limite: «Sauf que la disposition de loi telle que rédigée n’empêche pas en pratique une femme de changer tous les six mois d’infirmier ou de pharmacien pour se faire à nouveau prolonger l’ordonnance. Cela ouvre la voie à de graves dérives», s’inquiète le docteur Michel Chassang, président du CSMF, le principal syndicat des médecins libéraux. Et de rappeler, au passage: «la pilule n’est pas un bonbon. C’est un médicament avec ses contre-indications et ses effets secondaires redoutables (accident cardio-vasculaire, troubles métaboliques majeurs…).»

Pourquoi un tel assouplissement de la loi ?

- D’abord, parce qu’il y a un décalage entre la loi et la réalité.
Aujourd’hui, les professionnels le reconnaissent: dans les faits, les pharmaciens délivrent déjà la pilule. «Pour dépanner», que la cliente ait oublié son ordonnance ou qu’elle jure être en attente de rendez-vous… «Tiens, encore cet après-midi, une jeune patiente d’une vingtaine d’années m’a avoué qu’elle prenait la pilule depuis quatre ans sans avoir consulté depuis», témoigne la gynécologue Elisabeth Paganelli.
- Ensuite, et c’est le combat des infirmières scolaires, cette mesure doit permettre de lutter contre les IVG, en progression chez les mineures.

«Le nombre de grossesses non désirées, en particulier chez les jeunes femmes, est un problème de santé publique. Cette mesure a donc pour objectif de faire baisser le nombre d'interruption volontaire de grossesse (IVG)», rappelle Béatrice Gaultier, secrétaire générale adjointe du syndicat des infirmières scolaires, le SNIC-FSU.

«Souvent, chez les plus jeunes, il y a des ruptures de prescriptions. Parce qu’elles oublient de prendre rendez-vous chez le docteur ou parce que c’est pas forcément évident de parler de ces sujets avec ses parents. Et puis il y a aussi celles qui se disent “j’ai plus de petit copain, j’en ai pas besoin”», raconte l'infirmière scolaire.

Et d’insister: «Le but, ce n’est pas de remplacer les médecins. Mais plutôt de collaborer pour assurer une meilleur suivi des jeunes filles.» En face, la représentante du syndicat de gynécologues répond: «Cette mesure est bénéfique pour tout le monde. Elle permettra d’éviter les pilules délivrées sous le manteau et de réorienter les patientes en cas de problème vers un spécialiste. Soyons clair, aujourd’hui on manque de spécialistes, donc nous, gynéco, on est plus utile à traiter les cas pathologiques que les cas normaux...»

Lu sur Libération

France : les sages-femmes participeront aussi aux avortements

Nous relayons ici le message d'Olivia Déchelette, Porte-parole du Collectif Sages-femmes de demain, à la tête du combat contre un amendement visant à faire prescrire l'avortement médicamenteux par les sages-femmes. Proposée dans le rapport Poletti (photo ci-contre), l'amendement avait été retiré, puis est revenu en douce.

J’apprends à l’instant que, malgré la forte mobilisation de certains sénateurs (tous avaient reçu une lettre urgente que je leur avais adressée), l’article 22bis de la loi sur l’hôpital a été voté avec la modification que nous combattons.

Nombre de sénateurs ont peut-être été abusés par quelques articles de presse prétendant que les sages-femmes étaient d’accord avec cette pratique de l’avortement médicamenteux. C’est un échec, mais notre action n’est pas achevée. Le texte va être discuté en commission mixte paritaire et nous avons encore de quoi nous mobiliser.

Nous ne pouvons laisser croire celles qui, en notre nom, se sont engouffrées dans une revendication qui n’est pas la nôtre et qui n’est pas – j’en suis persuadée – celle de la plupart de nos collègues. C’est pourquoi, sans tabler sur les arguments « rassurants » de la prétendue clause de conscience ou de l’expérimentation régionale, nous devons nous mobiliser à nouveau. Pour le moment, en continuant de faire grandir notre Collectif, qui prendra de nouvelles initiatives sans baisser les bras. Soyez assurées de ma détermination.

Bien fidèlement,

Olivia Déchelette
Porte-parole du Collectif Sages-femmes de demain

7 juin 2009

Fête des mères et journée pour la Vie


ADV : Appel Bioéthique à signer avant le 15 juin 2009

Nous vous transmettons un message de l'Alliance des Droits pour la Vie. Appel à signer en cliquant ici avant le 15 juin 2009.

A l'attention de M.Nicolas Sarkozy, président de la République et de M. Jean Leonetti, président du comité de pilotage des Etats généraux de la bioéthique.

Les signataires de cet Appel Bioéthique souhaitent apporter leur contribution au grand débat citoyen des Etats généraux de la bioéthique. Ils expriment solennellement 4 demandes qu'ils considèrent comme urgentes et essentielles pour la paix sociale et le respect des droits de l'homme.

1. Préservons le sens de la maternité qui est d'accueillir la vie

L'accompagnement des grossesses doit protéger la maternité pour qu'elle reste une réalité naturelle et épanouissante, centrée sur l'accueil de la vie.
Pourquoi multiplier les examens angoissants, visant à traquer les anomalies du foetus qu'on n'envisage pas de soigner ?
Les diagnostics médicaux précoces doivent avoir comme objectifs de prendre soin de la mère et de son enfant et de préparer l'accueil des nouveau-nés, spécialement ceux qui ont un handicap ou une maladie.

2. Stoppons l’escalade vers le bébé zéro défaut

Avec l’explosion des investigations prénatales et du diagnostic préimplantatoire, la naissance d’enfants sans défaut tend à devenir une exigence : comme si certaines vies avaient moins de valeur que d’autres.
Au lieu d’empêcher de naître les personnes handicapées déjà conçues, la société doit les aider à y prendre leur place et soutenir leurs familles.

3. Donnons la priorité au droit de l’enfant sur le droit à l’enfant

La souffrance des personnes confrontées à l'infertilité doit être écoutée, mais elle ne légitime pas des modes de procréation contraires aux droits et à l'intérêt des enfants.
Un enfant a besoin de ne pas être privé délibérément d’un père ou d’une mère. Les moyens artificiels ne peuvent donc pas justifier qu'on le prive de son origine biologique ou qu'on lui impose deux pères ou deux mères.
De même, le système des mères porteuses est injuste car il programme, avant la conception, la rupture entre un enfant et celle qui l’enfantera.

4. Soutenons la recherche qui respecte l'embryon humain

L"embryon humain ne peut pas être traité comme un objet. Il n’est pas juste de congeler des embryons humains vivants. Il n’est pas juste de les utiliser pour des expérimentations ou des modes de procréation impliquant leur destruction.
Les moyens financiers doivent aller aux recherches thérapeutiques respectant les droits de l’homme : sang du cordon ombilical, cellules-souches adultes... C’est le moment de décréter un moratoire en faveur de l'embryon humain, autrement dit d'arrêter de le congeler et de l'utiliser comme matériel de laboratoire.

5 juin 2009

Ecosse : les statistiques de l'avortement inquiètent

Les derniers chiffres publiés par le service de la santé britannique révèle une augmentation du nombre d'avortements pratiqués en Ecosse, et ce alors que la pilule du lendemain fait l'objet d'une large campagne. Ainsi, en 2008, 13 817 avortements ont été pratiqués dont 3 500 par des adolescentes et 343 par des jeunes filles âgées de moins de 16 ans. Ces chiffres montrent aussi que de plus en plus de femmes avortent plusieurs fois : 3 770 avortements ont été pratiqués par des femmes qui avaient déjà avorté au moins une fois.

Le ministre de la Santé, Shona Robison estime qu’il faut encore accentuer « l’éducation sexuelle » déjà fortement développée dans les écoles du pays.

Le cardinal Keith O’Brien, primat catholique d’Ecosse qui avait déjà parlé vigoureusement de cette tragédie en 2007, a commenté ces nouveaux chiffres.

« Les statistiques de l’avortement en 2008 confirment l’échec abject de la prétendue “stratégie pour la santé sexuelle” de ces dernières années. En 2007 j’ai affirmé que nous tuons l’équivalent d’une classe pleine d’enfants chaque jour et beaucoup ont dénoncé la véhémence de mon propos. « De manière grotesque, nous avons constaté depuis que la taille des classes diminue en Ecosse tandis que le nombre d’avortements augmente. »

Et de souligner qu’à raison de plus de 50 avortements par jour en Ecosse, on en est à l’équivalent de deux classes pleines d’enfants.

« Si ce carnage se produisant parmi des enfants qui auraient eu assez de chance pour voir le jour, notre colère serait sans bornes. »

Lu sur avortementivg

Les Sages-femmes divisées sur l'avortement

SANTE. Un amendement sur l’autorisation des sages-femmes à prescrire la pilule abortive est à l'ordre du jour au Sénat.

Le sujet fait débat dans la profession.Les sages-femmes, spécialistes du suivi de la grossesse et de la naissance, doivent-elles prescrire l’IVG médicamenteuse (voir plus bas) ? La question est discutée cette semaine, au Sénat, sous forme d’un amendement au projet de loi sur la réforme de l’hôpital. Et suscite un vif débat au sein de la profession. D’un côté, le projet est soutenu par le Conseil national de l’ordre des sages-femmes. « Notre vocation est d’accompagner la grossesse quelle que soit son issue, y compris lorsque la femme choisit d’y mettre un terme, explique Marianne Benoît Truong, élue de l’ordre. C’est d’ailleurs déjà ce que nous faisons dans le cadre des interruptions médicales de grossesse. »

Mais toutes les praticiennes ne partagent pas ce point de vue. Ainsi, le collectif Sages-femmes de demain, qui regroupe aujourd’hui 900 d’entre elles, s’y oppose. « Nous ne remettons pas en cause le droit à l’avortement, mais nous pensons que cet acte ne correspond pas à l’essence de notre métier, qui est de préparer, d’accompagner et de suivre les naissances, constate Olivia Déchelette, sa porte-parole. Nous souhaitons que notre profession évolue vers plus de responsabilités. Mais pas dans une direction opposée aux raisons pour lesquelles nous avons choisi ce métier ! »

En France, le nombre d’avortements reste stable, mais élevé, avec plus de 200 000 par an. Tandis que le nombre de médecins volontaires pour les réaliser ne cesse de diminuer. « Nous sommes confrontés à un problème de santé publique. Les praticiens militants qui ont connu l’époque des avortements clandestins et leurs conséquences pour les femmes partent à la retraite. Les médecins plus jeunes considèrent l’IVG comme un acquis et n’ont pas envie de s’y impliquer. Dans ces conditions, donner cette compétence aux sages-femmes, c’est augmenter les possibilités pour les femmes », explique Bérengère Poletti, députée UMP et auteure d’un rapport sur le sujet.

Signe que le sujet reste sensible plus de trente ans après la loi Veil : l’amendement avait été retiré au dernier moment en février lors du vote en première lecture à l’Assemblée. De son côté, l’Alliance pour les droits de la vie, l’association fondée par Christine Boutin pour la prévention de l’avortement, réclame un bilan de la pratique de l’IVG avant d’envisager toute évolution législative. « Est-il raisonnable d’augmenter les prescripteurs sans s’interroger sur le nombre important des IVG en France ? se demande Tugdual Derville, son délégué général. En entraînant les sages-­femmes sur un terrain qui n’est pas le leur, on cherche aussi à banaliser un acte qui n’est jamais banal. »

Un médicament pas comme les autres.
Le RU 486 – ou pilule abortive (à ne pas confondre avec la pilule du lendemain) – peut être prescrit aux femmes enceintes jusqu’à la 7e semaine d’absence de règles. L’avortement se déroule le plus souvent à domicile, 48 heures après la prise de deux comprimés. Le recours à l’IVG médicamenteuse représentait 46 % de l’ensemble des IVG en 2006 et augmente régulièrement chaque année. La prescription du RU est autorisée depuis 2004 en médecine de ville. Mais les médecins restent peu nombreux à passer la nécessaire convention avec un établissement de santé chargé d’accueillir la femme en cas de difficulté.

Lu sur lavie.fr

4 juin 2009

Timor oriental : le code pénal autorise l'avortement d'urgence

Une mention d’exception autorisant l’avortement dans les cas où la grossesse met la vie de la mère en danger a été ajoutée cette semaine dans le code pénal du Timor oriental. La nouvelle loi stipule qu’il est "légitime" de préférer la santé maternelle à la vie d’un enfant non-né. Outre cette condition d’urgence, les législateurs ont posé comme condition préalable l’accord de trois médecins et des parents. Cette clause restant irréalisable dans les régions rurales où les médecins sont rares, les sages-femmes seront habilitées à pratiquer les interruptions de grossesse.

L’Eglise catholique, prédominante au Timor oriental, a marqué dès le départ son opposition à une telle mesure. Le 15 avril, Monseigneur Alberto Ricardo da Silva et Monseigneur Basilio do Nascimento of Boucau avaient fait paraître une lettre pastorale réaffirmant fermement "la nature sacrée et inviolable de la vie humaine, de la conception à la mort". Elle rappelait que, si tel est l’enseignement de l’Eglise, il en est de même pour la culture du Timor oriental. Les deux évêques ont par ailleurs rencontré plusieurs membres du gouvernement dans le courant du mois de mars.

Le mois dernier, le Catholic Family and Human Rights Institute a rapporté que plusieurs organisations non-gouvernementales (ONG), soutenues par les Nations-Unies, faisaient pression en faveur de l’avortement depuis longtemps.


Madrid : Une majorité d'Espagnols est opposée à l'avortement libre pour les mineures

Une majorité d'Espagnols est opposée au droit à l'avortement sans consentement parental dès l'âge de 16 ans tel que voulu par le gouvernement, selon trois sondages publiés lundi.

Selon un sondage réalisé pour le journal El Pais auprès de 1.000 personnes par Metroscopia les 27 et 28 mai, 64% des Espagnols y sont apposés. Ils sont 56% parmi les votants socialistes.

Selon un autre sondage effectué auprès de 1.040 personnes du 25 au 28 mai réalisé par l'institut DYM et publié dans ABC, 57% des Espagnols sont soit totalement ou relativement en désaccord avec ce projet.

Selon un troisième sondage réalisé auprès de 1.000 personnes par Noxa entre les 25 et 28 mai et publié dans le journal catalan La Vanguardia, 71% des sondés sont plutôt en désaccord avec ce projet.

L'avortement sans consentement parental entre 16 et 18 ans est une des dispositions les plus controversées du projet du gouvernement socialiste de réforme de la loi sur l'avortement.

Le chef du gouvernement socialiste José Luis Rodriguez Zapatero est récemment monté au créneau pour la défendre en affirmant qu'il ne fallait pas "intervenir dans la décision libre et intime d'une femme".

"Nous parlerons de tout cela" lors du parcours parlementaire du projet de loi, a commenté lundi la ministre de la Défense Carme Chacon sur la radio Cadena Ser. "Le but est d'éviter que des parents obligent leur fille de 17 ans, de 16 ans à rester enceinte alors qu'elle ne le souhaite pas (...), et malheureusement cela arrive. Mais dans tous les cas, ce sera bon d'en débattre", a ajouté la ministre.

Le gouvernement espagnol souhaite libéraliser totalement l'avortement jusqu'à la 14e semaine de grossesse, à la colère des milieux conservateurs et catholiques. Le Parti Populaire (PP, droite), a annoncé vendredi son intention de présenter un recours devant le Tribunal constitutionnel.

L'avant-projet de loi doit être étudié par les hautes instances judiciaires avant d'être formellement approuvé par le gouvernement et envoyé au Parlement.

Actuellement, l'avortement n'est autorisé en Espagne qu'en cas de viol dans un délai maximum de 12 semaines de grossesse, de malformations du foetus (22 semaines) ou en cas de "danger pour la santé physique ou psychique de la mère" (sans limitation de temps).

L'écrasante majorité des interruptions volontaires de grossesse sont pratiquées pour "risque psychologique" pour la mère, ce qui peut paradoxalement donner lieu à des avortements très tardifs, à plus de six mois de grossesse.

Selon le sondage publié dans ABC, 61% des Espagnols pensent que cette réforme est au moins un peu souhaitée par la population. Selon le sondage de La Vanguardia 47% sont plutôt d'accord avec la réforme et 46% un peu en désaccord.

Lu sur La Croix

Rappel & changement de lieu : marche pour la VIE à Bordeaux le 6 juin 2009