9 févr. 2006

documents du Saint-Siège:suite IV

Toujours cet excellent écrit de la Congrégation pour la doctrine de la foi à propos de l'avortement provoqué et des réponses aux objections:
17. Les progrès de la science ouvrent et ouvriront de plus en plus à la technique la possibilité d’interventions raffinées dont les conséquences peuvent être très graves, en bien comme en mal. Ce sont des conquêtes en elles-mêmes admirables de l’esprit humain. Mais la technique ne saurait échapper au jugement de la morale, parce qu’elle est faite pour l’homme et doit en respecter les finalités. Pas plus qu’on n’a le droit d’utiliser à n’importe quelle fin l’énergie nucléaire, pas plus on n’est autorisé à manipuler la vie humaine en n’importe quel sens : ce ne doit être qu’à son service, pour mieux assurer le jeu de ses capacités normales, pour prévenir ou guérir les maladies, concourir au meilleur épanouissement de l’homme. Il est vrai que l’évolution des techniques rend de plus en plus facile l’avortement précoce ; l’appréciation morale ne s’en trouve pas modifiée
La mauvaise utilisation sciences nous soumet à un risque très grave qui est la volonté de la créature de remplacer le Créateur. Cela est particulièrement flagrant en ce qui concerne l' avortement. La possibilité d'intervenir sur le commencement de la vie se traduit bien souvent par un mal plutôt que par un bien.

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