Le centre hospitalier de Saint Luc à Montréal a été condamné par la Cour Suprême à verser 45 000 $ à un couple pour "un avortement raté". En mars 1999, Saoudat Batoukaeva se rend à l'hôpital pour avorter, quatre mois plus tard elle accouche de deux garçons nés prématurément.
En réalité, les médecins de l'hôpital, à la lecture des analyses faites après l'avortement, constatent que l'avortement a échoué, que "la femme a présenté une complication extrêmement rare de grossesse persistante".
La patiente ayant déménagé à Toronto, l'hôpital ne parvient pas à la joindre pour la prévenir. D'origine russe, Mme Batoukaeva, en attente d'un statut sur le territoire canadien, parle très mal l'anglais et le français. Elle ne se présente pas à l'examen de contrôle prévu quatre à six semaines après l'intervention.
En juillet 1999, lors d'un examen médical à Toronto, elle apprend qu'elle attend des jumeaux. Deux semaines plus tard, elle accouche de deux garçons. L'un meurt cinq mois après la naissance, l'autre survit et est en bonne santé.
Le couple lance une poursuite contre les médecins et l'hôpital. Le juge de la Cour Suprême tranche : la mère et l'hôpital ont une responsabilité partagée dans cette affaire. Sur les 90 000 $ de dommages estimés, le juge demande à l'hôpital de verser 45 000 $ au couple. (source : généthique.org)
90000$ : serait-ce le prix de la vie?
7 avr. 2006
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