Dans le film "4 mois, 3 semaines, 2 jours", on parle avec désinvolture de foetus comme s'il s'agissait de choses, d'objets, et non pas d'êtres humains, appelés à la vie puis martyrisés, trucidés et jetés à la poubelle, conclut l'Osservatore Romano, qui critique les macabres rituels de la folie humaine montrés dans le film...
Extrait du journal : «Le film, sordide et verbeux, est construit pour exhiber à l'écran, au terme de presque deux heures de monotonie, un foetus, ou plutôt un enfant de presque cinq mois, exposé sur le sol d'une salle de bains» [...] «À présent que le recours excessif aux scènes de sexe a épuisé le potentiel d'attraction (du public), un nouveau coup bas est infligé à la dignité du spectateur, avec ce film récompensé par la Palme d'or: un signal dramatique d'un retour à la barbarie, individuel comme collectif, de nos consciences».
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