2 oct. 2006

Les évêques dénoncent les attaques contre la vie et la famille...

...en Equateur !
En vue des prochaines élections générales, prévues le 15 octobre, la Conférence épiscopale équatorienne a publié un Message dans lequel elle demande au Tribunal Electoral “la transparence dans l’ensemble du processus, indispensable pour garantir le prestige moral de l’élu et la tranquillité du pays”.
Les évêques, considérent qu'il est indispensable que les citoyens connaissent bien la position des Candidats sur certains aspects fondamentaux pour le bon fonctionnement de la société. Parmi ces thèmes-clés, les évêques énumèrent la morale publique, principalement pour les aspects relatifs à l’élimination de la corruption à tous les niveaux, de la pornographie, de la consommation et du trafic de stupéfiants ; la famille et la défense de la vie "de façon à ce qu’on évite la désintégration des familles et que l’on défende la vie depuis la conception jusqu’à la mort" ; l'éducation "faisant respecter le droit des parents de donner aux enfants la meilleure éducation, d’après leurs critères et dans le milieu d’un cadre national commun, comme le proclame la Constitution et la Déclaration des Droits de l’homme"
Un autre communiqué a été émis par le Conseil Permanent de la Conférence épiscopale équatorienne, où elle exprime sa tristesse pour l’approbation au Congrès d’une réforme du Code de la Santé, qui parmi d’autres changements polémiques, introduit la remise de contraceptifs à des mineurs sans le consentement des parents, et de plus, obligerait les médecins à pratiquer l’avortement sans le droit à l’objection de conscience.
Les évêques remarquent que ces mesures constituent “une attaque contre la famille en facilitant l’usage de contraceptifs de la part des adolescents indépendamment de l’avis des parents. De plus il est question du droit de décider d’ ‘avoir ou ne pas avoir d’enfants’, sans précisions majeures et donc on laisse la porte ouverte à la légalisation de l’avortement”. Enfin elle se plaint de “la violence que l’on veut exercer sur la conscience des médecins, exigeant de leur part de pratiquer l’avortement dans des circonstances déterminées”. Les évêques annoncent qu’ils publieront une déclaration plus large “après avoir connu avec exactitude la portée de la loi”.

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