La Conférence épiscopale soutient que si la mesure législative passait « ce serait un nouvel outrage à la vie », en tant qu’il permettrait aux « embryons humains d’être créés exprès et ensuite détruits au bénéfice de la recherche scientifique ». Tandis que ceux qui sont favorables soutiennent que le clonage thérapeutique apportera des soins pour les maladies actuellement incurables, les opposants, y compris la conférence épiscopale australienne, sont convaincus qu’il mène à la destruction de la vie humaine. « Créer un embryon humain avec pour objectif spécifique de le détruire pour la recherche, signifie entrer dans une forme d’expérimentation humaine dangereuse et perverse », affirment les Evêques australiens. [...]
« Nous ne discutons pas de l’expérimentation sur les embryons seulement parce que nous sommes catholiques, mais parce que nous soutenons les valeurs humaines fondamentales ». « Nous ne pouvons penser à alléger les souffrances des personnes en créant puis en détruisant des vies humaines ».
L’embryon humain, soutiennent les Evêques, « a une dignité humaine intrinsèque, et doit bénéficier des principaux droits humains de vivre, de grandir et de prospérer ». Le clonage thérapeutique, mieux connu comme technique de « transfert embryonnaire », s’obtient en transférant le noyau d’une cellule adulte (prélevée sur la peau) dans un ovocyte dont a été soustrait le noyau. Par une stimulation l’ovocyte commence à se diviser en donnant vie à des cellules staminales embryonnaires.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire