Suite à la la sortie de son roman Les assassins sont si gentils (dont nous vous avions déjà parlé), Elisabeth Bourgois, infirmière, reçoit de nombreux soutiens individuels qui, collectivement, peuvent avoir un réel impact dans ce grave débat de société. C’est pourquoi le Collectif pour une médecine de vie vient d’être créé face à l’action omniprésente de ceux qui profitent de nombreuses affaires douloureuses d’euthanasie pour exiger le vote d’une loi en autorisant la pratique en France.
Ce Collectif, a-politique et a-confessionnel, souligne :
- qu’aider quelqu’un à mourir dans la dignité, c’est lui apporter tous les soins médicaux et psychologiques pour lui éviter des souffrances extrêmes, physiques et morales, de fin de vie.
- qu’aider quelqu’un à mourir dans la dignité ne peut en aucun cas vouloir dire : provoquer sa mort.
- que légaliser l’euthanasie, ce serait instaurer la possibilité pour quiconque, de prononcer la peine de mort d’êtres souffrants ou considérés comme indignes de vivre.
que la médecine est l’art de soigner tout être vivant et qu’elle n’est pas un outil d’exécution.
Le Collectif pour une médecine de vie réclame que la loi Léonetti d’avril 2005 sur la fin de vie soit appliquée avec l’augmentation des lits de soins palliatifs. Il souhaite une formation plus approfondie des étudiants en médecine et des professions para-médicales sur le traitement de la douleur et de la fin de vie. Dans ce but, le Collectif lance une pétition pour défendre la vie.
Via Le Salon Beige
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