26 janv. 2009

De la colère du clergé aux décisions d'un nouveau président ; Mgr Rino Fisichella, Mgr Elio Sgreccia, Mgr Justin Rigali


Le président américain, Barack Obama a autorisé à nouveau, vendredi 23 janvier, le financement d'organisations pratiquant ou facilitant l'avortement à l'étranger (cf. Synthèse de presse du 20/01/09) Il a estimé que les dispositions adoptées par son prédécesseur, George Bush, étaient "inutilement larges et injustifiées" et qu'"au cours des huit années passées, elles ont sapé les efforts pour promouvoir un planning familial volontaire, sûr et efficace dans les pays en développement".
Mise en place par Ronald Reagan en 1984, révoquée par Bill Clinton en 1993, cette "règle de Mexico" avait été rétablie par George Bush en 2001.
Les organisations chrétiennes et le Vatican ont dénoncé le geste d'Obama. Mgr Rino Fisichella (photo de gauche), président de l'Académie pontificale pour la vie, a estimé que la décision de Barack Obama relevait "de l'arrogance de qui se croit dans le juste" et "pense pouvoir décider de la vie et de la mort". "Au lieu de toutes les bonnes choses qu'il pouvait faire, Barack Obama a choisi la pire", celle de laisser faire "le massacre des innocents", a déploré, Mgr Elio Sgreccia (photo de droite), président émérite de l'Académie pontificale pour la vie. "Le droit à la vie est le premier des droits à défendre", a-t-il ajouté, assurant que "80% des citoyens américains sont contre l'avortement".
Par ailleurs, Obama a annoncé l'ouverture prochaine d'une concertation avec toutes les parties concernées pour réduire le nombre de grossesses non désirées et répondre au mieux aux besoins des femmes et des familles, y compris aux Etats-Unis. "Une administration qui veut réduire les avortements ne devrait pas détourner les fonds fédéraux pour financer des groupes qui font la promotion de l'avortement", a dénoncé l'archevêque de Philadelphie, Justin Rigali (photo centrale).

Aucun commentaire: