"Et cela pose problème : la pénurie de praticiens de l'avortement ne serait pas uniquement liée à un problème de restructuration hospitalière ou de renouvellement de génération, mais au désinvestissement de professionnels qui se posent de plus en plus de questions face à la consommation de l'IVG. Le Dr Grégoire Moutel, responsable du laboratoire d'éthique médicale de l'université Paris-Descartes, indique :
"Beaucoup de professionnels, qui ne sont pas du tout des militants pro-vie, changent aujourd'hui de regard après avoir trop vu de glissements sur la pratique. À l'origine, les indications d'un avortement impliquaient une détresse matérielle ou psychologique de la femme, elles sont aujourd'hui plus de l'ordre du confort, ce qui n'est pas dans l'esprit de la loi."
Sans blague. Et ce médecin a l'audace de penser que la révision des lois bioéthiques doit précisément être l'occasion, non pas de remettre l'IVG en cause, mais de repenser son accès et la façon dont ses indications sont posées.
On pourrait (commencer) par limiter l'avortement uniquement aux femmes vraiment en détresse. Ce serait déjà un moindre mal. En attendant d'autres prises de conscience.
"Beaucoup de professionnels, qui ne sont pas du tout des militants pro-vie, changent aujourd'hui de regard après avoir trop vu de glissements sur la pratique. À l'origine, les indications d'un avortement impliquaient une détresse matérielle ou psychologique de la femme, elles sont aujourd'hui plus de l'ordre du confort, ce qui n'est pas dans l'esprit de la loi."
Sans blague. Et ce médecin a l'audace de penser que la révision des lois bioéthiques doit précisément être l'occasion, non pas de remettre l'IVG en cause, mais de repenser son accès et la façon dont ses indications sont posées.
On pourrait (commencer) par limiter l'avortement uniquement aux femmes vraiment en détresse. Ce serait déjà un moindre mal. En attendant d'autres prises de conscience.
Lu sur Le Salon Beige
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