"Eluana Englaro, cette jeune italienne de 38 ans plongée dans le coma à la suite d'un accident de voiture il y a 17 ans, a été transférée, mardi matin, dans une clinique privée d'Udine, dans le nord du pays. Cet établissement s'est déclaré prêt à accueillir la jeune femme et une équipe médicale s'est constituée pour accéder, dans un délai de quelques jours, à la demande du père de la jeune femme de la "débrancher".
Ces derniers mois, la jeune fille s'est retrouvée au cœur d'un débat politique et judiciaire. Le 13 novembre dernier, la famille obtenait définitivement gain de cause auprès de la cour de Cassation (cf. Synthèse de presse du 14/11/08). Malgré cette décision de justice, le ministre des Affaires sociales, Maurizio Sacconi, avait adressé en décembre une mise en garde aux établissements qui accepteraient d'accueillir Eluana pour la débrancher et promulgué une ordonnance interdisant aux hôpitaux publics de suspendre les soins (cf. Synthèse de presse du 18/12/08).
L'Eglise, le Vatican et le gouvernement ont tout tenté pour sauver Eluana d'une mort certaine. Maurizio Sacconi, rappelle qu'"Eluana n'est pas en état de mort cérébral ni soumise à un acharnement thérapeutique, elle est seulement alimentée et hydratée par une sonde, condition dans laquelle se trouvent de nombreux handicapés". Le cardinal Lozano Barragan, président du Conseil pontifical pour les affaires sanitaires, a lancé un appel pour que soit arrêté "cet abominable assassinat".
De son côté, le président de l'Ordre des médecins de Milan a rappelé qu'une telle décision de justice autorisant le débranchement d'Eluana représentait une lourde interférence dans le code déontologique des médecins et qui va bien au delà de ses pouvoirs.
Le protocole mis en place par la clinique prévoit maintenant de réduire de moitié l'alimentation le deuxième jour et de la suspendre le quatrième. Des antiépileptiques et des antidouleurs lui seront administrés par voie musculaire. La mort devrait intervenir dans un délai de 15 à 20 jours."
Ces derniers mois, la jeune fille s'est retrouvée au cœur d'un débat politique et judiciaire. Le 13 novembre dernier, la famille obtenait définitivement gain de cause auprès de la cour de Cassation (cf. Synthèse de presse du 14/11/08). Malgré cette décision de justice, le ministre des Affaires sociales, Maurizio Sacconi, avait adressé en décembre une mise en garde aux établissements qui accepteraient d'accueillir Eluana pour la débrancher et promulgué une ordonnance interdisant aux hôpitaux publics de suspendre les soins (cf. Synthèse de presse du 18/12/08).
L'Eglise, le Vatican et le gouvernement ont tout tenté pour sauver Eluana d'une mort certaine. Maurizio Sacconi, rappelle qu'"Eluana n'est pas en état de mort cérébral ni soumise à un acharnement thérapeutique, elle est seulement alimentée et hydratée par une sonde, condition dans laquelle se trouvent de nombreux handicapés". Le cardinal Lozano Barragan, président du Conseil pontifical pour les affaires sanitaires, a lancé un appel pour que soit arrêté "cet abominable assassinat".
De son côté, le président de l'Ordre des médecins de Milan a rappelé qu'une telle décision de justice autorisant le débranchement d'Eluana représentait une lourde interférence dans le code déontologique des médecins et qui va bien au delà de ses pouvoirs.
Le protocole mis en place par la clinique prévoit maintenant de réduire de moitié l'alimentation le deuxième jour et de la suspendre le quatrième. Des antiépileptiques et des antidouleurs lui seront administrés par voie musculaire. La mort devrait intervenir dans un délai de 15 à 20 jours."
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