Causes :
- Restructuration hospitalières donc fermetures de cliniques pratiquant l'avortement
- Baisse d'effectif des gynécologues pratiquant l'avortement
- Désengagement des établissement de santé privés au sujet de cette pratique
Conséquences :
- Dépassements très fréquents de la date légale de la pratique de l'IVG (actuellement à 12 semaines)
- Déplacement à l'étranger pour pratique l'avortement- Surcoût
"Malgré la consommation de contraception la plus importante d'Europe, la France compte plus de 200 000 avortements par an, soit le double de l'Allemagne. Et il augmente ces dernières années chez les adolescentes. «Les pouvoirs publics sont conscients et soucieux de ce taux, donc l'objectif n'est pas d'augmenter le nombre de prescripteurs mais de s'interroger sur l'échec des politiques de prévention de l'IVG», défend Tugdual Derville, délégué général de l'Alliance pour les droits de la vie.
Pour le Dr Marc-Alain Rozan, président du Syndicat des gynécologues obstétriciens de France, c'est le manque d'information qui est la principale cause de cet échec. «Il n'y a qu'à regarder l'étude expérimentale menée il y a quatre ans par l'Union régionale des médecins libéraux de Midi-Pyrénées, dit-il. Des médecins sont venus faire de la prévention sur la contraception et l'avortement à des élèves allant de la sixième à la terminale, à raison de deux heures par an. Le taux de recours à l'IVG avait diminué de moitié après cela.»
Prévoyant notamment que le deuxième cycle des études médicales comprenne un enseignement portant spécifiquement sur la contraception et l'interruption volontaire de grossesse, mais aussi que les moyens d'accès à l'IVG soient fixés «de façon obligatoire et coordonnée par le schéma régional d'organisation des soins», les amendements de Bérengère Poletti seront étudiés en séance publique la semaine prochaine.
Parmi eux, face au lever de bouclier des associations, la députée a dû retirer celui qui visait à autoriser aux sages-femmes la prescription de la pilule abortive. «La profession de sage-femme ne doit pas être dénaturée en ajoutant à sa mission cette pratique contraire à sa vocation», souligne un militant associatif pro vie. Du côté du ministère de la Santé comme à l'UMP, le sujet ne semble pas, pour l'heure, soulever de débat. D'un côté «on ne veut pas se prononcer avant le Parlement» et de l'autre on assure que «cela ne hante pas les couloirs»."
Parmi eux, face au lever de bouclier des associations, la députée a dû retirer celui qui visait à autoriser aux sages-femmes la prescription de la pilule abortive. «La profession de sage-femme ne doit pas être dénaturée en ajoutant à sa mission cette pratique contraire à sa vocation», souligne un militant associatif pro vie. Du côté du ministère de la Santé comme à l'UMP, le sujet ne semble pas, pour l'heure, soulever de débat. D'un côté «on ne veut pas se prononcer avant le Parlement» et de l'autre on assure que «cela ne hante pas les couloirs»."
Extrait du Figaro
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