Mon IVG a eu lieu sous anesthésie générale, elle a duré dix minutes, mais je suis resté toute la journée à l’hôpital à pleurer : j’avais perdu ma petite fille pour toujours. C’est bizarre, cette fixation que j’ai pu faire sur cet embryon de quelques semaines. C’était une fille, j’en suis sûre, elle se serait appelée Marine. Je la voyais jouer avec son grand frère et éclater de rire. En me faisant avorter, sa vie venait de s’arrêter. J’ai essayé d’analyser ce désir d’enfant avec un père qui n’existait pas. Cela ne me ressemblait pas, je rêvais d’une véritable famille unie. Mais le temps en avait décidé autrement. (...) Six mois après, j’ai toujours mal. (...) Avorter, c’est une blessure qui ne guérit jamais.
Marianne - 35 ans
Source : Femme Actuelle (Via Chrétienté info)
4 mai 2006
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