Après la naissance au Kenya des premiers enfants in vitro, la conférence épiscopale du Kenya redit les postions de l'Eglise sur la fécondation artificielle. Dans un document, signé par Mgr John Njue, elle nous rappelle certains points :
"La procédure est moralement inacceptable" car toute questions touchant au respect de la vie doit toujours partir de principes clairs et indiscutables: "que la vie est sacrée, à tout moment en toutes conditions, de la conception à la mort naturelle. Que personne n’a le droit d’enlever la vie d’un autre à aucun moment. Que la vie est un don de Dieu qu’Il accorde quand et comme Il désire. La vie demeure un mystère malgré les grands progrès réalisés par la technologie et la science ".
La solution des enfants générés « in vitro » pourrait sembler résoudre les situations difficiles de nombreux couples qui n’ont pas d’enfants. En effet, l'infertilité est un drame qui génère de grandes souffrances pour les couples, et les progrés de la médecine qui peuvent soulager ces souffrances en sauvegardant les principes du respect de la vie et de la dignité de la personne humaine méritent tous nos éloges.
Mais il nous faut garder une grande précaution envers des méthodes moralement innaceptables. Ainsi la FIV est une procédure " moralement non éthique " car, à travers elle " la dignité d’un enfant est minée. C’est plus un objet de manipulation et quelque chose à posséder à tout prix… Encore plus grave, pour obtenir une naissance, de nombreux autres doivent perdre leur vie. Nous avons répété plusieurs fois que la vie commence dès la conception et que la nouvelle vie qui est une personne a des droits ! Cette procédure nuit également à la dignité de la mère... elle s’immisce dans l’intimité de la vie matrimoniale ".
Les évêques kenyans, tout en rapellant l’enseignement de Jean-Paul II : « L’acte par lequel mari et femme deviennent père et mère à travers le don total d’un autre, les rend coopérateurs du Créateur en mettant au monde un nouvel être humain, appelé à la vie pour l’éternité », soulignent que ce thème comporte des sérieuses implications non seulement pour les chrétiens mais aussi pour l'humanité.
Le document de la conférence épiscopale s'achève sur une réaffirmation de la valeur de toute vie humaine par la condamnation morale de la FIV: "Dieu nous a dit d’être féconds et de nous multiplier, mais il a également dit de ne pas tuer. Nous devons obéir à tous ses commandements."
Source: zenith
2 commentaires:
Le problème est que, dans la société actuelle, les fils sont considérés comme un droit des pères. C’est inacceptable. Aucune personne ne peut être propriété d’autre. Pour obtenir ‘ce droit’ autres enfants doivent mourir. En l’Espagne, le gouvernement socialiste a approuvé une loi qui laisse aux enfants en les mains des médecins qui pourront décider sur la vie et la morte (l’euthanasie est le prochain pas dans cette culture de la mort).
Il faut récupérer la dignité de la vie humaine. Initiatives comme donner des droits des humaines aux mignons ou sauver aux baleines et tuer des enfants qui sont plus petits pour crier… c’est la terrible réalité d’une société malade.
Merci pour continuer la défense de la vie !!! Je te vais enlacer dans mon blog
Merci Miguel pour tes encouragements: nous sommes en effet tous concernés par la défense de la vie et de sa dignité. Aucun être humain n'est le "droit" de quiconque, mais au contraire, tous, même les plus faibles, ont le droit de vivre. Voilà, Bon courage pour ton blog et encore merci pour ton soutien.
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