Fin de vie . Menacées d’un renvoi aux assises pour avoir aidé à mourir une cancéreuse en phase terminale, une médecin et une infirmière de Dordogne bénéficient d’un large soutien.
Où l'on se demande aussi dans quelle mesure ce soutien est réel, ou bien même orchestré par cette même presse qui en fait l'écho. A la lecture de l'article de l'Humanité, le meurtre, puisque c'est de cela qu'il s'agit, prend les allures d'un acte politique. Le problème n'est pas de savoir si l'intention de Laurence Tramois, médecin, et de Chantal Chanel, infirmière, était bonne : elle l'était probablement : elles sont accusées d’avoir donné la mort « par empoisonnement » à Paulette Druais pour lui épargner les ultimes souffrances de la maladie qui l’emportait. Le problème est que de décider de la vie et de la mort n'est pas de notre ressort. Mais aider les mourrant à bien vivre jusqu'au bout est un devoir.
Elles ont fait ce geste par amour, déclare Marie Humbert. Et alors ? "Nombreux sont ceux qui vivent et méritent la mort. Et certains qui meurent méritent la vie. Pouvez-vous la leur donner ? Alors ne soyez pas trop prompt à dispenser la mort en jugement." (Tolkien).
23 mai 2006
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