Voilà ce que répond l'Eglise à ceux qui prônent la liberté sexuelle pour tenter lde legitimer ce qui ne peut pas l'être:
16. Il faut en dire autant de la revendication de liberté sexuelle. Si on entendait par cette expression la maîtrise progressivement acquise de la raison et de l’amour véritable sur les impulsions de l’instinct, sans dépréciation du plaisir, mais en le tenant à sa juste place – et c’est en ce domaine la seule liberté authentique –, il n’y aurait rien à lui objecter ; or, cette liberté-là se gardera toujours d’attenter à la justice. Mais si, au contraire, on entend que l’homme et la femme sont « libres » de rechercher le plaisir sexuel à satiété, sans tenir compte d’aucune loi ni de l’orientation essentielle de la vie sexuelle à ses fruits de fécondité (23), cette idée n’a rien de chrétien ; elle est même indigne de l’homme. De toute façon, elle ne fonde aucun droit de disposer de la vie d’autrui, fût-elle embryonnaire, et de la supprimer, sous prétexte qu’elle est gênante.
La "liberté" qu'on nous propose ne tient compte que de l'aspect charnel de notre personne.Elle néglige, et cela l'arrange bien, la santé et la liberté de notre être mental et spirituel. Nos contemporains nous ont en fait enchaîné à notre corps en nous faisant devenir esclave de nos pulsions ("nous pouvons faire ce que nous voulons quand nous voulons en matière sexuelle car nous sommes libérés!").Mais la vraie liberté s' acquiert quand nous sommes capable de poser des actes réfléchis et responsables. Or cette capacité suppose que notre esprit ait un pouvoir sur le corps, et non le contraire. Voilà un de nos combats implicite: faire comprendre à nos contemporains que l'homme libre est celui qui est capable de contrôler son corps et de le soumettre à son intelligence, non celui qui est balloté au gré des "tempêtes pulsionnelles"!.
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