Nous vous conseillons fortement d'aller voir le compte rendu de la chronique blog à part de France Inter à notre sujet. Pour ma part, j'en ais été plus que surpris! On veut une fois de plus nous faire passer pour le grand méchant loup obscurantiste qui veut aliéner le droit des femmes et emprisonner la sexualité...D'ailleurs, on retrouve bien cette réthorique caricaturale qui caractérise toute oeuvre de propagande.
29 mai 2006
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23 commentaires:
on parle de vous les amis :
http://voxgalliae.blogspot.com/2006/05/laffaire-blog-pour-la-vie-vs-france.html
Hé bien oui, le compte rendu de france Inter n'est pas tendre avec le BPLV; mais la victoire est déjà là.
C'est celle d'avoir réussi à envahir la sphère médiatique et d'avoir osé affirmer dignement et fièrement ses valeurs et son positionnement au regard de l'avortement.
Je pense que dans ce combat, il ne faut pas minimiser la force de nos ennemis ni rechercher à être aimés: la vérité dérange!
Alors, oui, nous sommes et serons encore persécutés (parles medias entre autres!); mais relisons les Béatitudes, formidable source d'espérance et raison de poursuivre le combat.
Alors, encore bravo!
Merci à vous tous !
Oui vraiment bravo pour le courage dont vous faite preuve pour défendre la Vérité.
Je ne suis sûr, qu'il faille être complétement pour ou complétement contre dans ce débat. Chacun a son histoire.
chacun a son histoire, cela revient à dire qu'il n'y a pas de vérité en fait. C'est une réponse de Normand en quelque sorte...Or, il y a une vérité: la sciences montre bien que le foetus est un enfant et les idéologues le contraire...
Chacun a son histoire, c'est vrai, mais nécessairement, une seule est juste, une seule est vrai.
A la lumière de l'enseignement de l'Eglise( je vous renvoie aux encycliques hmanae vitae et evangelium vitae), à la lumière de la sciences(je vous renvoie à la video de l'odyssée de la vie) nous clamons contre vents et marées que le foetus est un être vivant et l'avortement un meurtre.
Oui, vive l'Union de la sainte science et de l'Église contre les mensonges des idéologues normands. On peut ne pas être d'accord, mais les opinions contraires sont fausses. Alors défendons la seule vraie vérité prouvée scientifiquement : certains fœtus ont plus de cerveau que beaucoup de blogueurs…
Avec une pirouette on peut s'en tirer joliment, mais en aucun cas gagner. Merci monsieur le philosophe insolent, pourfendeur de toutes les tyrannies, de nous en montrer un bel exemple.
Nous en profitons pour saluer le courage que vous avez à combattre sans relâche l'oppression sans nom de l'Eglise catholique sur notre pauvre société. Chapeau bas !
Il ne faut pas monter sur petits chevaux comme ça ! Loin de moins l'idée de m'attaquer à notre bonne vieille Église — institution qui fait partie du mobilier (normand, c'est entendu) et que je respecte religieusement…
Mais enfin, il est tout de même paradoxal de convoquer la sainte science et la dite institution contre... l'idéologie ! L'association, autant que les oppositions, étonne (cf. : La Technique et la science comme idéologie), mais si le ridicule prête à sourire, il ne tue point, n'est-ce pas.
Ce qui est en revanche véritablement dangereux, c'est de se croire détenteur de la vérité, et au nom de cette vérité, non prôner le choix de la vie, mais la restriction de cette possibilité de choisir même : « Circulez, il n'y a rien à voir ! On ferme le débat, j'ai raison et puis donc décider pour tout le monde ».
Car enfin, le droit à l'avortement n'est ni théologique (le Christ était puceau à ce qu'il paraît, je ne crois pas qu'il se soit jamais exprimé sur le sujet, sinon à quel titre ?), ni scientifique (même en citant ses sources, ce qui ferait pourtant du bien), ni même idéologique (ce qui regroupe un peu tout cela, vous l'aurez compris) — il est éthique.
C'est une liberté, que l'on peut chercher à orienter, que l'on doit en tout cas éclairer mais non supprimer.
Pourquoi ne pas convoquer la science et la religion lorsqu'il s'agit de défendre la vie?
Si je ne m'abuse, la science (nous entendons içi la médecine qui est la connaissance des corps humains) peut nous dire ce qu'est un être humain. Quant à la religion, elle nous redit avec insistance que l'homme ne se réduit pas à son corps. Sur ces bases, nous pouvons chercher à comprendre ce qu'est la vie, la vie humaine et pourquoi nous avons le devoir de l'accueillir. Il me semble, dés lors, que cette association qui semble tant vous amuser, est le garant le plus sur de nos propos et nous protège de ce qui pourrait conduire par de vastes phrases à ... l'idéologie, je me trompe?
Vous parlez de choix. Il n'y a de choix que lorsque la volonté est guidée par une connaissance pleine et entière et qu'elle n'est pas aliénée par ses passions. C'est le propos de la science de nous donner la connaissance de ce que nous faisons, et celui de la religion de nous aider à aiguiser notre discernement (si la question de savoir comment vous intéresse, dites-le moi). Vous le voyez, nous ne cherchons qu'à permettre à chacun d'agir librement et de poser ses actes en connaissance de cause : y voyez vous un danger particulier ?
Quant au droit à l'avortement, il n'est pas théologique, nous sommes d'accord, ni scientifique, nous sommes d'accord, et encore moins éthique, nous sommes toujours d'accord; pour idéologique, je me permets d'en douter (comment un droit qui n'est fondé ni sur une réalité scientifique ou morale pourrait-il ne pas l'être?).
Votre dernier paragraphe sur la liberté est un peu obscur compte tenu du peu de cas que vous faites de la recherche de la vérité. Ceci dit une liberté qui va à l'encontre de celle d'autrui, si faible soit-il, s'appelle en bon français une alienation, et en l'occrrence puisqu'il s'agit d'une vie humaine, un meurtre.
P.S.: la provocation peut faire avancer les débats, le mauvais goût n'a pas ce pouvoir là, alors restez correct, je vous prie, lorque vous parlez de l'Eglise et du Christ.
Je trouve risible que l'Eglise soit contre l'avortement, dénonçant le côté criminel de l'acte, alors qu'elle ne s'est pas privée de déssouder une multitude "d'hérétiques" au nom de dieu...
L'Eglise a toujours défendu le respect de la vie comme don de Dieu. Sa position en ce domaine est simple, c'est le "Tu ne tueras pas" du décalogue, et le message du Christ "Aimez vous les uns, les autres comme je vous ai aimé". Il n'y en a pas d'autre.
Et je n'arrive pas à voir à quoi vous feriez référence.
Agnès, c'est simple pourtant : peut-être une référence à toutes les guerres provoquées par les religions ou à certains périodes telles que l'Inquisition, non ?
et voila, le grand retour de Galilée ...
faute d'arguments le progressiste nous ressort systématiquement l'Inquisition et Galilée ...
Bof. Et pourquoi Galilée et l'Inquisition ne seraient-ils pas des arguments ?
Ca me rappelle un certain représentant d'un certain mouvement politique pour qui les chambres à gaz étaient un "point de détail"...
Le conservateur n'a pas tort lorsqu'il souligne que nous nous éloignons du débat, et je ne pense pas que ce blog soit l'endroit qui convient pour faire le énième procès de l'Eglise ou pour ce lancer dans des polémiques historiques. Ceci dit je vous redis que l'Eglise n'a jamais eu d'autre position que le respect de la vie. Cette position se définit à travers son enseignement (catéchisme de l'Eglise catholique). Pour ce qui est de certains actes que vous prenez comme arguments, il me semble que l'Eglise est composée d'êtres humains, donc par définition susceptibles de faillir malgré la pureté de leur doctrine. Rassurez vous, le cardinal Ratzinger (aujourd'hui Benoît XVI) a présenté, il y a une dizaine d'années, la repentance de l'Eglise pour les abus de l'affaire Galilée et certains excès des procédures inquisitoriales.
Néanmoins un retour sur l'histoire nous montre que l'Eglise n'est pas le bourreau que vous voulez bien voir. Je crains de me lancer dans une longue discussion qui n'a pas lieu d'être ici si je commence à prendre les choses au cas par cas. Nous pouvons le faire par mail si le coeur vous en dit. Et vous avez parfaitement raison: il n'y a pas de "détails" lorsqu'il s'agit du respect d'une vie humaine.
zairevoltaire nous dit que le Christ ne s'est jamais prononcé sur l'avortement, pourtant, il a dit:"tu aimera ton prochain comme toi-même". Or, le foetus étant un être humain, il fait parti de l'ensemble des personnes que nous appelons "notre prochain". Et comme je n'ai pas envie de mourir ni de me tuer, je n'ai pas envie,que mon prochain ne meure ou ne soit tué. Alors, l'Eglise est contre l'avortement.
Vous dites, Zairevoltaire, qu'il est dangereux de se croire détenteur de la vérité. Le blog pour la vie (bplv) ne détient aucune vérité, l'Eglise non plus d'ailleurs. Le bplv ne fait qu'expliciter et vouloir répandre l'enseignement de l'Eglise catholique à propos de la culture de vie, nous annonçons l'Evangile de la vie. Mais l'Eglise est dépositaire de la Vérité laissée par l'enseignement du Christ,de la Bible, de la Vierge Marie, des Saints et des pères de l'Eglise. L'Eglise prétend donc bien défendre une vérité qu'elle ne peut changer ou faire évoluer, n'en étant pas détentrice mais dépositaire.
Pour éclairer votre avis sur la position de l'Eglise, je vous renvoie à nos archives du 13 mars 2006 (http://blogpourlavie.blogspot.com/2006_03_01_blogpourlavie_archive.html) qui vous présenteront des phrases de la Bible et des pères de l'Eglise.
Une petite correction. Le cardinal Ratzinger et Jean-Paul II n'ont pas fait de repentence pour l'Eglise en elle-même mais une repentence pour les fidèles de l'Eglise. C'est un petit détail mais très important.
Pour M. l'anonyme, il ne faut pas ressortir tout et n'importe quoi pour faire dévier le vrai débat. Par ailleurs, on dit tout et n'importe quoi sur l'Inquisition aujourd'hui. Quel est le nombre exact de victime de l'Inquisition ? Personne ne peut le dire.
En plus, tu as deja perdu ton débat en essayant de parler des crimes nazis.
Tu es tombé tout cru dans la Loi de Godwin (http://fr.wikipedia.org/wiki/Loi_de_Godwin)
Dont acte. J'étais déjà tombé une fois sur cette loi, effectivement.
Maintenant, vous savez, Yves, je ne suis pas d'un naturel difficile : si vous considérez que j'ai perdu, ben j'ai perdu. Je reconnais tout à fait que j'ai de piètres qualités d'orateur. Je ferai un très mauvais politique.
Au passage, il faudra me dire ce qu'il y a à gagner, ici. Si vous considérez que la victoire consiste à pointer du doigt une personne, je vous la laisse bien volontiers votre victoire.
Comprenez moi bien, je n'avais d'intention que d'éclaircir à Agnès un point de cette discussion exprimé par un autre M. Anonyme (nous sommes plusieurs...) qui me semblait, à moi, une évidence. Agnès a par ailleurs explicité son point de vue très gentiment : je suis tout à fait d'accord avec elle sur le fait qu'une longue discussion historique n'a pas sa place ici, dans ces commentaires.
Et puisqu'il faut repartir sur de bases saines, je vous invite à tous à donner votre opinion sur ce site par lequel j'ai découvert ce "blog pour la vie" : http://www.bigbangblog.net/ (article intitulé "Neutralité bienveillante ou propagande ?"). Vous aurez droit là bas à un débat fort riche, n'en doutez pas.
"Pourquoi ne pas convoquer la science et la religion lorsqu'il s'agit de défendre la vie?
Si je ne m'abuse, la science peut nous dire ce qu'est un être humain. Quant à la religion, elle nous redit avec insistance que l'homme ne se réduit pas à son corps. Sur ces bases, nous pouvons chercher à comprendre ce qu'est la vie, "
Ben voyons...
La science nous donne des choses concrètes, la religion ne nous donne que ce qu'on veut y voir.
Mettre sur un pied d'égalité la science et la religion, ça fausse le débat dès le départ.
"Lorsque disparaît le sens de Dieu, le sens de l'homme se trouve également menacé et vicié, ainsi que le Concile Vatican II le déclare sous une forme lapidaire: « La créature sans son Créateur s'évanouit... Et même, la créature elle-même est entourée d'opacité, si Dieu est oublié ». L'homme ne parvient plus à se saisir comme « mystérieusement différent » des autres créatures terrestres; il se considère comme l'un des nombreux êtres vivants, comme un organisme qui, tout au plus, a atteint un stade de perfection très élevé. Enfermé dans l'horizon étroit de sa réalité physique, il devient en quelque sorte « une chose », et il ne saisit plus le caractère « transcendant » de son « existence en tant qu'homme ». Il ne considère plus la vie comme un magnifique don de Dieu, une réalité « sacrée » confiée à sa responsabilité et, par conséquent, à sa protection aimante, à sa « vénération ». Elle devient tout simplement « une chose » qu'il revendique comme sa propriété exclusive, qu'il peut totalement dominer et manipuler.
Ainsi, devant la vie qui naît et la vie qui meurt, il n'est plus capable de se laisser interroger sur le sens authentique de son existence ni d'en assumer dans une véritable liberté les moments cruciaux. Il ne se soucie que du « faire » et, recourant à toutes les techniques possibles, il fait de grands efforts pour programmer, contrôler et dominer la naissance et la mort. Ces réalités, expériences originaires qui demandent à être « vécues », deviennent des choses que l'on prétend simplement « posséder » ou « refuser ».
Du reste, lorsque la référence à Dieu est exclue, il n'est pas surprenant que le sens de toutes les choses en soit profondément altéré, et que la nature même, n'étant plus « mater », soit réduite à un « matériau » ouvert à toutes les manipulations. Il semble que l'on soit conduit dans cette direction par une certaine rationalité technico-scientifique, prédominante dans la culture contemporaine, qui nie l'idée même que l'on doive reconnaître une vérité de la création ou que l'on doive respecter un dessein de Dieu sur la vie. Et cela n'est pas moins vrai quand l'angoisse devant les conséquences de cette « liberté sans loi » amène certains à la position inverse d'une « loi sans liberté », ainsi que cela arrive par exemple dans des idéologies qui contestent la légitimité de toute intervention sur la nature, presque en vertu de sa « divinisation », ce qui, une fois encore, méconnaît sa dépendance par rapport au dessein du Créateur.
En réalité, vivant « comme si Dieu n'existait pas », l'homme perd non seulement le sens du mystère de Dieu, mais encore celui du monde et celui du mystère de son être même."
in Evangelium Vitae
Amusant ce message de « suis ma haute route »
« zairevoltaire nous dit que le Christ ne s'est jamais prononcé sur l'avortement, pourtant, il a dit:"tu aimera ton prochain comme toi-même". Or, le foetus étant un être humain, il fait parti de l'ensemble des personnes que nous appelons "notre prochain". »
Vous rendez-vous compte que votre raisonnement est parfaitement tautologique ? C'est parce que vous décidez que le foetus est une personne, donc un « prochain » que vous pouvez dire qu'il fait partie des « prochains » et donc des personnes… Cela ne vous semble pas absurde ?
Et puis vous écrivez :
« Vous dites, Zairevoltaire, qu'il est dangereux de se croire détenteur de la vérité. Le blog pour la vie (bplv) ne détient aucune vérité, l'Eglise non plus d'ailleurs. »
...et juste après :
« Mais l'Eglise est dépositaire de la Vérité laissée par l'enseignement du Christ,de la Bible, de la Vierge Marie, des Saints et des pères de l'Eglise. L'Eglise prétend donc bien défendre une vérité qu'elle ne peut changer ou faire évoluer, n'en étant pas détentrice mais dépositaire. »
Vous savez, quand vous vous adressez à des gens qui ne sont pas déjà convaincu par vos thèses, il est bon de faire preuve d'un minimun de logique (de réflexion, de conséquence…). Ca facilite la discussion. Imaginons que je fasse la même chose : « L'avortement, c'est pas bien, parce qu'il n'est pas prouvé qu'il y ait de la vie sur Mars, même si l'eau bout à 100 degrés ».
Enfin, au moins avec des raisonnements pareils, le droit à l'avortement n'a pas grand-chose à craindre…
Bien à vous,
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