En 2005, un million de boites de Norlevo – la fameuse "pilule du lendemain" – a été distribué en France.
Dans sa chronique hebdomadaire de France Catholique, Tugdual Derville revient sur l'explosion de ce médicament qui, sous couvert de titres tels que "pilule du lendemain" ou "contraception d'urgence", cache un véritable abortif et une juteuse affaire financière (entièrement financée par vos cotisations sociales évidemment !)
30,3 % des filles de 15 à 19 ans l’aurait ainsi déjà utilisé, 6 ans seulement après sa mise sur le marché. Témoignage de l'une d'entre elles : "Je n’ai pas avorté, mais, à 17 ans, j’ai pris la ‘pilule du lendemain’ en ressentant très fort que je mettais un terme à ‘quelque chose’ ". Après le traumatisme post-IVG, celui post-Norvelo arrive, pour le plus grand bonheur de tous les psy !
Pour ceux qui seraient encore séduits par Ségolène Royal sous prétexte qu'elle s'intéresserait plus à la famille que ses collègues socialistes, rappelons que c'est elle l'artisan de cette distribution gratuite et anonyme !
Une bonne nouvelle tout de même : quelques pharmaciens braveraient la loi, qui ne reconnaît pas leur droit à l’objection de conscience, et refusent de délivrer le Norlevo. Prions pour eux et rendons grâce pour leur courage.
28 mars 2006
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1 commentaire:
Excusez moi, mais je ne suis pas du tout d'accord avec votre article.
Je trouves scandaleux de s'opposer, en tant que pharmacien ou autre, à délivrer la pilule du lendemain.
J'ai ainsi vu en reportage et en caméra cachée, un de ces hommes, refuser une pilule du lendemain à une jeune fille et la renvoyer seule à son désarroi et à sa crainte. C'est scandaleux.
Que vaut' il mieux ? que la jeune fille prenne une pilule qui l'empêche de tomber enceinte ou qu'elle avorte quelques semaines plus tard d'un embryon vivant déjà formé et dont le coeur bat ????????
Ce genre de comportement est limite criminel que ce soit pour la fille en question ou pour la vie qui risque de se créer en elle. Je n'arrive pas à comprendre.
Je suis absolument contre l'avortement.
Et j'ai pourtant été plusieurs fois dans la situation de prendre la pilule NORVELO. (car ne voulant pas être obligé a avorter ou obligé a garder un bébé contre mon gré)
Je n'ai a aucun moment eu l'impression de "mettre fin à quelques chose". Il n'y a aucun effet grave psychologique, tout cela est pure mensonge, il faut arrêter un peu de telles âneries.
La pilule NORVELO est avant tout contraceptive. (faudrait 'il se sentir coupable bientôt de prendre la pilule ???!!!)
Ses premières action étant de :
-"désactiver" les spermatozoïdes
- détruire l'ovule
Afin d'éviter justement toute conception, même si le rapport est dépassé.
Et c'est cet effet qui a lieu le plus souvent, quand on sait que la conception a souvent lieu plusieurs jours après le rapport et que la pilule doit être prise sous 72 heures grand maximum.
(le taux de prise de cette pilule se situant principalement sous 48 heures après le rapport, la plupart des conceptions s'il y a, ne s'étant pas encore produites).
Elle n'est abortive que si les effets précédents ont échoués et/ou si les effets de la prise se situent entre la conception et la nidation de l'oeuf. Pour ainsi dire très peu de temps.
Sans oublier aussi que tout rapport n'amène pas forcément à une fécondation.
Prendre cette pilule est bien moins grave que de subir à contre coeur un ivg ou de subir à contre coeur une grossesse.
Alors, sans remettre en cause, le débat de fond, sur la manière de se responsabiliser de nos actes, il est quand même important de se poser de bonne question sur le bien fondé de refuser la diffusion de la pilule NORVELO et sur les conséquences très grave que cela peux avoir.
Si une jeune fille se présente à moi paniquée car ayant eu un rapport la veille non protégé et ne souhaitant absolument pas d'une grossesse, je ne vais certainement pas rester la les bras croisés à attendre qu'elle tombe enceinte alors qu'il y a un moyen qui peux l'éviter et ainsi éviter un éventuel avortement !!!
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