Nous avons rapporté mardi (disponible ici) la première partie qui résumait l'interview du Père Alain Mattheeuws à propos des questions concernant la congélation, l'implantation et l'adoption d'embryons créés par fécondation in vitro. Voici la deuxième partie du résumé qui est aussi la fin. L'article est ici pour genethique.org et pour l'interview de zenit.org, allez sur la lettre du 28 mars 2006.
"Dans l'acte d'adoption d'un embryon congelé, le père Mattheeuws reconnaît que l'enfant est "accueilli" pour lui-même.[...] Il dénonce cependant le terme de " suppléance" qui "ne doit pas nous tromper sur le caractère "objectif et personnel" de l’acte d’une femme qui accepte ce type de maternité. C’est l’enfant issu d’une autre "relation" qu’elle accepte dans l’intimité de son corps" explique-t-il. Il rappelle que la "perfection de l'accueil d'un enfant est inscrite au coeur de l'acte conjugal" dans la fidélité et la maternité responsable. [...] Il explique que la méthode "invasive" qui consiste à placer des embryons congelés dans le corps de la femme ne peut être qualifiée d'acte d'adoption [...]On ne peut parler d’adoption, c’est-à-dire de suppléance parentale, qu’après l’enfantement". Interrogé sur le fait qu'une femme pourrait, par liberté consciente et désireuse de sauver des enfants congelés, s'engager dans un acte d'adoption d'embryons,[...] Cette solution "instrumentalise" la femme, qu'elle le veuille ou pas. [...] la femme qui accueille en elle un enfant embryonnaire congelé pose un acte qui n’est pas le sien : l’acte d’une autre, d’un couple. Cet acte n’est pas délégable." [...] Il ne souhaite pas promouvoir un tel acte [adopter des embryons congelés] qui, selon lui, "n'est pas juste". Peut-être, n'est-il pas dans le pouvoir de l'homme de sauver la vie de ces embryons congelés, "l'aveu d'une impuissance humaine n'est pas toujours une "faiblesse" ou un "péché" ou "un manque de générosité". Rendre ces embryons à leur destinée éternelle est une façon de montrer le caractère sacré de la vie, explique-t-il. [...] Pour lui, "il ne s’agit pas d’une euthanasie, mais du refus de prendre un moyen disproportionné et inadapté pour tenter de les faire survivre". En tant que croyant, il pense que la mort de ces embryons est le seul moyen de les faire passer à la vraie vie".
Ce texte n'est que le condensé d'un article déjà résumé par genethique.org. Donc pour saisir et vraiment comprendre toute la pensée du Père Mattheeuws, nous vous conseillons vivement de revenir à la source et de lire entièrement l'interview.
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