CULTURE - La polémique n'est toujours pas éteinte...
Deux associations, Ensemble contre la peine de mort (ECPM) et Solidarité Chine, ont annoncé ce mercredi avoir assigné les organisateurs de l’exposition «Our Body, A corps ouvert», présentée à l’espace 12 Madeleine, à Paris, depuis le 12 février. Une requête en référé a été déposée «en fin de semaine dernière», selon les organisations, devant le tribunal de grande instance à Paris. L’exposition, qui présente de vrais corps humains d'origine asiatique, est attaquée pour la première fois en justice. Elle a pour la première fois été présentée en France en mai 2008, à Lyon, puis à Marseille.
Deux associations, Ensemble contre la peine de mort (ECPM) et Solidarité Chine, ont annoncé ce mercredi avoir assigné les organisateurs de l’exposition «Our Body, A corps ouvert», présentée à l’espace 12 Madeleine, à Paris, depuis le 12 février. Une requête en référé a été déposée «en fin de semaine dernière», selon les organisations, devant le tribunal de grande instance à Paris. L’exposition, qui présente de vrais corps humains d'origine asiatique, est attaquée pour la première fois en justice. Elle a pour la première fois été présentée en France en mai 2008, à Lyon, puis à Marseille.
L’audience en référé se tiendra mercredi 1er avril. «Nous demandons à ce que les organisateurs prouvent l’origine de ces corps et montrent que les personnes ont accepté de donner leur corps à la science», a précisé Cécile Thimoreau, directrice de l’ECPM. Selon celle-ci, «ce seraient des corps de Chinois condamnés à mort». A l’ouverture de l’exposition, Pascal Bernardin, l'organisateur de l'expo, avait déclaré à 20 Minutes: «Les écorchés existent depuis le XVIIIe siècle et l'Etat en a même dans ses collections.»Avec cette requête, les deux associations espèrent faire interdire l’exposition polémique. Ce qui a déjà été le cas, selon elles, dans au moins deux Etats américains et en Allemagne.
Carole Bianchi
Carole Bianchi
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