Le pape Benoît XVI a rencontré à 16h30 les mouvements catholiques pour la promotion de la femme dans la paroisse de Saint Antoine de Luanda. Extrait de son discours :
"[E]n voyant le charme fascinant qui émane de la femme de par la grâce intime que Dieu lui a donnée, le cœur de l’homme s’éclaire et se retrouve en elle : «Cette fois-ci, voilà l’os de mes os et la chair de ma chair» (Gn 2, 23). La femme est un autre « moi » dans l’humanité commune. Il faut reconnaître, affirmer et défendre l’égale dignité de l’homme et de la femme : tous les deux sont des personnes, à la différence de tout autre être vivant dans le monde autour d’eux. Tous les deux sont appelés à vivre en profonde communion, dans une reconnaissance mutuelle et un don de soi réciproque, travaillant ensemble pour le bien commun avec les caractéristiques complémentaires de ce qui est masculin et de ce qui est féminin. Aujourd’hui, qui ne perçoit le besoin d’accorder plus de place aux « raisons du cœur » ? Dans une civilisation comme la nôtre, dominée par la technique, on ressent le besoin de cette complémentarité de la femme, afin que l’être humain puisse y vivre sans se déshumaniser complètement. Il suffit de penser aux terres où règne la pauvreté, aux régions dévastées par la guerre, à de nombreuses situations dramatiques découlant des migrations forcées ou non… Ce sont presque toujours les femmes qui y maintiennent intacte la dignité humaine, défendent la famille et sauvegardent les valeurs culturelles et religieuses. [...] La présence maternelle dans la famille est tellement importante pour la stabilité et la croissance de cette cellule fondamentale de la société, qu’elle devrait être reconnue, louée et soutenue par tous les moyens possibles. Et, pour le même motif, la société doit rappeler aux maris et aux pères leurs responsabilités à l’égard de leur propre famille."
"[E]n voyant le charme fascinant qui émane de la femme de par la grâce intime que Dieu lui a donnée, le cœur de l’homme s’éclaire et se retrouve en elle : «Cette fois-ci, voilà l’os de mes os et la chair de ma chair» (Gn 2, 23). La femme est un autre « moi » dans l’humanité commune. Il faut reconnaître, affirmer et défendre l’égale dignité de l’homme et de la femme : tous les deux sont des personnes, à la différence de tout autre être vivant dans le monde autour d’eux. Tous les deux sont appelés à vivre en profonde communion, dans une reconnaissance mutuelle et un don de soi réciproque, travaillant ensemble pour le bien commun avec les caractéristiques complémentaires de ce qui est masculin et de ce qui est féminin. Aujourd’hui, qui ne perçoit le besoin d’accorder plus de place aux « raisons du cœur » ? Dans une civilisation comme la nôtre, dominée par la technique, on ressent le besoin de cette complémentarité de la femme, afin que l’être humain puisse y vivre sans se déshumaniser complètement. Il suffit de penser aux terres où règne la pauvreté, aux régions dévastées par la guerre, à de nombreuses situations dramatiques découlant des migrations forcées ou non… Ce sont presque toujours les femmes qui y maintiennent intacte la dignité humaine, défendent la famille et sauvegardent les valeurs culturelles et religieuses. [...] La présence maternelle dans la famille est tellement importante pour la stabilité et la croissance de cette cellule fondamentale de la société, qu’elle devrait être reconnue, louée et soutenue par tous les moyens possibles. Et, pour le même motif, la société doit rappeler aux maris et aux pères leurs responsabilités à l’égard de leur propre famille."
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